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Extrait ajouté par Hyunhyun 2023-11-27T17:38:13+01:00

La souffrance que m’infligeait chaque rapport sexuel n’avait fait qu’empirer depuis qu’il avait cessé de déchirer un emballage avant de me forcer. À présent, j’avais mal tout au fond de moi, comme si l’on remuait mes organes avec une grande cuillère en bois. J’avais encore trop peur pour dire la vérité à ma mère, cependant je tentai de l’alerter. Après le dernier viol, souffrant de mes blessures, j’allai la voir dans l’espoir d’obtenir un peu d’amour et d’attention.

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Extrait ajouté par Hyunhyun 2021-10-14T18:07:32+02:00

Quand Mme Walsh m'interrogea, je lui expliquai que ma mère allait mettre un verrou à ma porte. Elle me donna ensuite son adresse en cas de besoin et me remit un sifflet, à utiliser si David entrait de nouveau dans ma chambre. Et ce fut tout. Personne n'appela la police, personne n'alerta les services sociaux, personne ne me fit sortir de la maison du viol - c'était à moi de me défendre. Encore sous le choc de l'autorisation donnée à David de revenir, j'enregistrai à peine ma conversation avec Mme Walsh. En revanche, le souvenir d'avoir été abandonnée à mon sort par les adultes ne m'a jamais quittée et ne me quittera jamais.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-04T18:41:08+02:00

Nous sommes restées ainsi serrées l’une contre l’autre pendant un long moment. Nos larmes se mêlaient en coulant sur le chemisier de sa tenue de travail. J’ignore ce qu’elle pensait à ce moment précis, mais moi, j’étais seulement pleine d’un sentiment de culpabilité qui me brisait le cœur. De mon point de vue, une seule personne était à blâmer : moi-même. La pensée des catastrophes que j’avais certainement déclenchées en ouvrant ma grande bouche m’épouvantait. Les services sociaux allaient-ils m’emmener ? David me battrait-il comme plâtre pour avoir trahi notre secret ? Pleurant, tremblant, je voulais seulement que ma maman ne cesse jamais de me serrer dans ses bras.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-04T18:30:20+02:00

— Tina ? dit une femme que je ne connaissais pas.

J’étais dans la rue principale de Rainham et j’avais plusieurs sacs de courses au bout du bras.

— Vous êtes Tina, n’est-ce pas ? insista l’inconnue.

Je paniquai à l’idée qu’elle avait un lien avec ma mère ou mes frères et qu’elle voulait m’insulter. J’avais appris par la rumeur qu’ils soutenaient David tous les trois et lui rendaient visite en prison.

— Oui, répondis-je avec hésitation.

Je repris les sacs que j’avais posés et m’apprêtai à partir.

— Je vous ai vue dans le journal.

Mon interlocutrice, une femme d’une cinquantaine d’années avec des cheveux noirs bouclés, me sourit.

— Vous êtes une femme très courageuse, déclara-t-elle. Je suis certaine que vous êtes un exemple pour beaucoup de gens.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-04T18:26:32+02:00

David me tendit un paquet de bonbons aux fruits.

— N’en parle pas à ta mère !

Je levai les yeux vers lui.

— D’accord !

Nous venions de passer à la caisse du supermarché.

— Merci, ajoutai-je comme on me l’avait appris.

Son geste m’étonnait, car maman ne nous achetait jamais de bonbons. J’ignorais ce qui me valait la générosité de David.

Il hocha brièvement la tête, comme pour dire que nous avions conclu un pacte. Si je me taisais, il me gâterait.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-04T18:25:37+02:00

Maman et David se marièrent en novembre 1981. J’avais six ans. Ce jour-là, pour la première fois, j’ai vu ma mère vraiment maquillée. Des petites fleurs blanches retenaient ses boucles en arrière. Elle était très jolie dans sa robe longue rose foncé avec un boléro assorti. Je portais une robe de la même couleur avec un tablier blanc à fleurs, un bandeau à pâquerettes et des ballerines assorties. Je me sentais très adulte et, quand mes tantes me dirent que je ressemblais beaucoup à ma mère, cela me rendit très heureuse. David portait un costume noir avec un œillet rouge vif à la boutonnière, et maman avait fait faire le même costume pour Blake, mais à sa taille bien sûr. Notre nom de famille fut changé en « Moore » et Blake déclara que nous devions désormais appeler David « papa ». Comme il n’était pas mon vrai père, je refusai.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-04T18:24:56+02:00

Un soir, tandis que maman regardait la télévision en bas, il me fit entrer dans leur chambre, qui jouxtait la salle de bains. Il s’assit au bord du lit, comme toujours quand il me séchait. Nue, je vacillais devant lui tandis qu’il faisait aller la serviette dans mon dos. Ce fut ensuite le tour de mes bras puis de mes jambes. D’abord la gauche, de haut en bas, puis la droite, cette fois en remontant un peu plus. Sans un mot, il drapa la serviette sur sa paume et la passa entre mes jambes. Quand il recommença, en plus du tissu, je sentis ses doigts. Le contact de sa peau sur mes parties intimes me parut bizarre. Je n’aimais pas cela, mais je me dis que la serviette avait dû lui glisser des doigts. Pour finir, il me frotta une dernière fois le dos.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-04T18:24:32+02:00

Quand David était là, je pouvais enfin baisser ma garde. J’avais construit un mur autour de moi pour me protéger de ma mère et de mon frère. J’étais toujours sur le qui-vive, prête à recevoir les coups de maman ou à jouer des poings contre Blake. Cela m’épuisait.

J’étais certaine que David ne me ferait jamais de mal.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-04T18:23:46+02:00

David prit très vite en charge notre vie quotidienne. Il travaillait comme taxi six jours par semaine. Le soir, il préparait le dîner et faisait le ménage pendant que maman le regardait s’activer depuis son canapé. Elle le faisait marcher au doigt et à l’œil en aboyant des ordres incessants. J’en étais malheureuse pour lui. Le dimanche, son unique jour de repos, il suffisait qu’il s’installe devant la télévision pour que maman lui crie d’étendre la lessive ou de faire la vaisselle. Il ne répondait jamais. Cela me semblait curieux, car les pères de mes amies n’auraient jamais laissé leur femme s’adresser à eux de cette façon.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-04T18:23:09+02:00

Ce jour où je me suis ouvert la tête sur une marche reste un de mes plus beaux souvenirs d’enfance. J’avais eu droit à un moment d’attention mais, en général, cela ne se passait pas ainsi. Ma mère se comportait comme le chef d’un vaisseau spatial, avec le canapé en guise de fauteuil de commandement, la télécommande de la télévision pour joystick, Blake et moi comme équipage, aux ordres pour courir partout à sa place, lui apporter à manger, aller lui chercher des cigarettes ou lui servir un Bacardi-Coca.

Elle criait dans l’escalier : « Eh, Flossy ! Tu peux aller m’acheter mes clopes ? » Et ce n’était pas une demande, mais un ordre. Elle m’avait surnommée Flossy, « Soyeuse », parce que j’avais les joues douces comme de la soie à ma naissance. Ce surnom me donnait l’impression d’être un peu spéciale.

Les ordres étaient toujours hurlés d’en bas et, en cas de désobéissance, j’étais punie d’une claque sur la tête. Une fois, elle me donna un coup avec un rouleau à pâtisserie en marbre ; ça me fit horriblement mal. Blake et moi, nous avions très tôt compris que nous étions en sécurité si nous montions à toute vitesse dans nos chambres, car maman ne s’éloignait jamais beaucoup du canapé.

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