Commentaires de livres faits par jacinda
Extraits de livres par jacinda
Commentaires de livres appréciés par jacinda
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Je me fige.
- Faire quoi ? je réplique en lui jetant un coup d’œil.
- Te brosser les cheveux.
Il me rejoint, s'empare de ma brosse et prend doucement ma main pour m’entraîner près du lit, sur lequel il se rassoit avant de m'inciter à m'installer entre ses jambes. La gorge nouée, le cœur battant, je prends place contre lui...
Doucement, je me retourne et constate que les yeux de Pierce sont braqués sur moi. En effet, il a l’air sur le point de tomber dans les pommes. Blanc comme un linge, rigide, il me scrute sans bouger. Sans même cligner des yeux. Des yeux blancs et grands ouverts. Mal à l’aise je laisse mon attention dériver sur le reste de son corps. Et je m’immobilise en découvrant ses mains. Des doigts longs et fins ornés de bagues que je reconnaîtrais entre mille. Putain…
Je redémarre, l’estomac un peu en vrac, le cœur battant trop vite, des questions plein la tête et avec une seule certitude : résister à Dante Campbell va s’avérer très compliqué.
Sa compagne étrécit les yeux avant d’incliner la tête vers la porte.
— Ils sont là.
Aden avait constitué une équipe qui incluait Memory et son compagnon, ainsi que Sascha Duncan. La personne qui accompagnait la cardinale cette fois était un homme aux yeux verts, aux cheveux noirs et avec ce qui ressemblait à des griffures d’un côté du visage. Lucas Hunter, chef de DarkRiver et compagnon de Sascha. »
— Pourquoi ? m’étonnai-je.
— Parce que toi t’es très, très belle et lui aussi.
J’entendis Bruce glousser dans le dos de la petite.
— La vérité sort toujours de la bouche des enfants.
Pas toujours, non, mais ça c’était un autre problème.
— Bon, j’éteins et tout le monde dort, compris ? soupirai-je en appuyant sur l’interrupteur de la la lampe de chevet...
- plus vite, chuchota Ekjah dans ma tête.
« La bête », mon double démoniaque, ne dormait jamais tout à fait. Elle guettait, patiemment et silencieusement le moment où je l’autoriserais à étancher sa soif de sang. Du moins, c’était vrai la moitié du temps. L’autre moitié, elle s’éveillait en cas de danger. Là, je savais exactement ce qui la préoccupait.
— On doit trouver mon loup, ajouta-t-elle.
Un véritable lien s’était créé entre Bruce et ma Destructrice depuis qu’ils avaient fusionné lors de la bataille qui nous avait opposés au Mortefilis. Le loup était devenu sa « chose », sa « propriété ».
Elle me l’avait d’ailleurs parfaitement fait comprendre quand elle m’avait demandé l’autorisation de tuer la nouvelle compagne de Bruce pour le contraindre à revenir près d’elle. Près de nous.
- le loup n’est pas à toi, répondis-je.
- Si, il est notre, insista-t-elle.
« Nôtre », c’était vite dit. Nous tenions à lui et un lien métaphysique très puissant nous unissait toutes les deux au lycanthrope mais il ne nous appartenait pas plus que nous lui appartenions.
— Non.
— Avance plus vite. Je ne veux pas le perdre...
— Ouais ! exulte Dwayne en levant ses poings. Ça, c’est ma championne !
— Tu sais que la voiture ne se conduit pas toute seule ? je raille en me tournant vers lui. Pas sûr que le gars au volant soit content que tu l’appelles « ta championne ».
Il baragouine un truc que je ne comprends pas en dévalant la pente, je lui colle au cul pendant qu’il rejoint l’Aston. Maintenant que je suis tout près, je perçois ce que tout le monde vocifère.
— Hitman ! Hitman !
Le conducteur sort au même instant. Je cligne des yeux en découvrant sa stature fluette. Ça doit être un gamin, vu sa taille, mais c’est difficile à affirmer étant donné qu’il porte un casque qui lui cache le visage. Il trace vers un mec qui attend mains levées. Leurs paumes claquent au moment où je reconnais ce dernier.
— RJ ?
Il ne m’entend pas, trop occupé à échanger avec le chauffeur qui se défait de ses gants. Celui-ci déclipse son casque, le retire, secoue ses cheveux longs et bruns. Longs et bruns ? Je plisse les yeux. Il faut quelques secondes à mon cerveau pour redémarrer après un bug intersidéral. Bordel, soit j’hallucine, soit…
— Bon sang, Hitman, c’était un truc de fou !
…Amy est la putain de conductrice de l’Aston Martin.
Impossible, je l’ai vue tenir un volant pas plus tard que cette après-midi, et elle n’avait rien d’une pilote !
Dwayne attire son attention avec ses acclamations. Elle pivote vers lui avant de se figer. Aucun doute, c’est bien elle. Je suis juste derrière Dwayne, et ma casquette ne l’empêche pas de me reconnaître. Je remonte un peu la visière avec mon index et la fixe, histoire qu’elle saisisse bien l’air qui flotte sur mon visage. T’es dans la merde, Amy Hitman ! Oh que oui… »
Il était une créature de ce monde, une créature de lumière. Elle était un cauchemar. »
Les joues en feu, Memory se frotta le visage des deux mains.
— Désolée. C’est juste…
— Je sais. (Sascha but une gorgée de sa boisson.) J’ai été confrontée à beaucoup de méfiance lors de mon premier contact avec DarkRiver. La confiance, ça demande du temps et cent petits actes de loyauté… Tu dois être patiente, et moi aussi. »
Elle avait tort, je n’ai jamais cessé de compter. Je pensais en avoir fini avec tout ça dans la famille de Sasha et me revoilà, aujourd’hui, à broyer du noir en espérant que le temps passe plus vite. Chaque jour je me rapproche un peu plus de mes dix-huit ans et pourtant l’attente n’a jamais été aussi longue ...
— Oui, tout va bien.
Un sourire resplendissant illumine alors son visage et il se jette sur moi, m’attrape par la taille et me fait tourner dans les airs. J’éclate de rire pendant qu’il me repose au sol. Ses yeux bleu électrique me fixent alors qu’il reprend peu à peu son sérieux. Tout à coup, l’atmosphère change et il s’approche de moi, sans jamais détourner les yeux.
Je plaque ma bouche contre la sienne en m’agrippant aux cheveux dans sa nuque. Sa langue caresse doucement mes lèvres et je les entrouvre pour le laisser me goûter. Mes jambes menacent de me lâcher à tout moment, et mon cœur bat si fort qu’il me fait mal. Je sens chacun de ses battements me frapper la poitrine et gémis.
Soudain,
Logan se demanda s’il lui arrivait de renoncer à une discussion. Elle avait la langue si bien pendue qu’elle avait dû pousser son mari à boire, et le malheureux en était mort. Était-elle aussi passionnée au lit ? Il jeta un regard en coin à Eli, et ce dernier sourit comme s’il avait lu dans ses pensées.
— Retournez m’attendre à la maison. Nous partirons dans quelques minutes pour aller dîner chez ma belle-mère.
— Est-ce que toutes les femmes vous obéissent au doigt et à l’œil, monsieur Yates ?
Logan ferma les yeux et inspira profondément. Quand il souleva les paupières, elle se tenait toujours à la même place, dardant sur lui ses fantastiques yeux dorés. C’en était trop. Il lui entoura la taille de ses mains et la souleva lentement, à hauteur de ses yeux.
— Vous servez-vous quelquefois de votre bouche pour autre chose que pour vitupérer, petite impertinente ?
Et alors, il l’embrassa.
Elle fut si décontenancée que pendant un très bref instant elle s’adoucit et le laissa goûter à ses lèvres. Puis elle ferma brusquement la bouche et se raidit. Persuadé qu’il avait enfin eu le dessus, Logan la reposa sur ses pieds avec un intense sentiment de supériorité. Sentiment qui fut très vite remplacé par de la stupeur quand il la vit s’essuyer les lèvres avec son pansement. Après quoi, elle lui décocha un coup de pied dans le genou. Celui qui le faisait souffrir. La douleur se répandit dans sa jambe, lui arrachant un hurlement.
— Merde ! »
Il fut ensuite saisie de vertige en voyant l’expression transformée de Laurent, une lueur si nouvelle dans le regard et une telle joie sur le visage qu’il faillit ne pas le reconnaître.
- non, ne bouge pas, lui ordonna Laurent lorsque Damen tenta de se redresser. ( mais celui ci insista et s’appuya sur le coude pour l’embrasser.) Idiot.
Laurent le repoussa avec fermeté et Damen se laissa faire. Son abdomen lui faisait mal. Ce n’était pas une blessure mortelle et il était agréable d’avoir Laurent pour s’occuper de lui [...] Laurent resterai a son chevet pour formuler des remarques piquantes en public, et à faire preuve d’une tendresse inédite en privée. Damen imagina Laurent auprès de lui pour le restant de ses jours.
Il leva la main pour lui caresser la joue entraînant dans son geste les chaînes qui tintèrent contre le marbre.
- tu sais tu vas bien devoir me détacher un jour, dit Damen
Les cheveux de Laurent était vraiment doux
-je le ferrais.... un jour. Tu entends? qu’est ce que c’est ?
Le bruit était audible, même si il était étouffé, jusque dans le bain des esclaves, résonnant depuis la plus haute tour : une volée distinctive proclament un nouveau roi.
- Des cloches, répondit Damen.
Fin
Un adolescent entre, et mes yeux manquent de sortir de leurs orbites.
Il paraît familier. À la manière dont il scrute la vaste salle avant de localiser Grayson au milieu du ring, en train de s’entraîner avec un autre combattant, il ne me faut qu’un instant pour comprendre.
Ce gosse est le portrait craché de Kennedy, la femme de Grayson.
J’ai vu des photos de lui chaque année.
[...]
Je me dirige vers le gosse et demande :
— Je peux t’aider ?
Bordel !
Lui et sa mère se ressemblent comme deux gouttes d’eau.
Le gamin sursaute comme si je venais de le surprendre et détourne les yeux de Grayson pour me regarder. Il se frotte la nuque.
— Non. Euh… je… je cherche quelqu’un. Mais je crois que je devrais…
Sa voix s’estompe, et je fais un autre pas vers lui.
— Je peux aller te chercher Grayson, si tu veux.
Il rougit.
— Vous savez qui je suis ?
Bordel de merde ! Devenir père a dû me transformer en mauviette. Je sens que mon nez me picote.
— Ouais, Thad. (Le gosse sursaute en entendant son nom.) On sait qui tu es. Ça fait longtemps que Grayson et Kennedy attendent de te revoir.
Ses yeux s’emplissent de larmes. Je l’observe les ravaler tandis que son menton se met à trembler. Il hoche la tête, et je lui pose une main sur l’épaule, que je serre avant de m’éloigner. »
Avant de perdre la maîtrise de moi-même, je lui caresse les joues avec mon pouce et souris face à son regard embué.
— Je t’aime. Tu es la femme de ma vie. Pour toujours.
Elle cligne des yeux et esquisse un sourire »
truc qu’on peut faire avec sa meilleure amie.
Sa meilleure amie ?
Ma tête passe de la plate-forme à Abby. Nous avons depuis tout à l’heure
une conversation plutôt décousue, mais je ne m’attendais pas à une déclaration de ce genre.
ses deux mains à plat au sol et avance à quatre pattes, telle une chatte en pleine opération de séduction.
— Eh bien, cela mériterait réflexion, mais voyez-vous, mon beau Neptune, il se trouve que je suis
aussi un tantinet... dominante.
Je pouffe.
— Pourquoi ne suis-je pas étonné ?
Un grondement érotique monte de sa gorge quand elle grimpe sur mes genoux.
— Si j’étais à votre place, je ferais tout pour faire de cette inconnue ma chose pour les prochaines
heures...
— Votre chose ?
Elle passe ses jambes de chaque côté de mon bassin et pose ses mains à plat sur mon torse.
— Oui. Chose. Domination, soumission. Séduction. Vous ordonnez et elle obéit. C’est aussi
simple que ça.
Ses lèvres dans mon cou font courir son souffle brûlant sur ma peau.
— Et mon inconnue se laissera faire ?
— Que feriez-vous à sa place ?
Et je n’ai qu’un remède pour expulser toute cette douleur.
Il faut que je la maîtrise. Pour la transformer en plaisir.
Parce que, mieux que personne, je sais que la douleur est relative. Subjective. Quand on la
transforme, elle devient malléable, éjectable. Ça apporte même une certaine satisfaction. C’est une
catharsis.
Ma catharsis
Je tire de toutes mes forces.
Soudain, je tombe vers l’arrière, dans les joncs, avec le corps lourd de cet homme qui s’écrase sur moi. Nous dégringolons et atterrissons à quelques centimètres d’un marécage. La fraîcheur qui s’en dégage offre un agréable contraste avec le feu.
Je regarde par-dessus mon épaule juste à temps pour voir les flammes qui s’engouffrent dans la voiture par le pare-brise béant. À travers le rugissement des flammes, j’entends les sirènes qui approchent."
Le palet est lancé.
Je retiens mon souffle.
Trente-deux secondes plus tard..."
That was the bond I’d been looking for. He tilted his head at me and blinked.
Who was I to argue with destiny? Hopefully, we would have many years together. ”