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Jack l'éventreur : Affaire classée



Description ajoutée par Lilou 2009-11-21T18:59:23+01:00

Résumé

Entre les mois d'août et novembre 1888, au moins sept femmes furent assassinées à Londres dans le quartier de Whitechapel. La nature effroyable de ces meurtres provoqua la panique et la terreur dans l'East End, et donna naissance au surnom qui allait devenir synonyme de serial Biller Jack l'Eventreur. Pendant cent quinze ans, ces meurtres ont constitué une des plus grandes énigmes criminelles du monde. C'est lors d'une visite à Scotland Yard, en mai 2001, que Patricia Cornwell s'est intéressée à " l'affaire " Jack l'Éventreur et à la personnalité ambiguë et inquiétante de Walter Sickert, un peintre impressionniste britannique célèbre à la fin du XIXe siècle. Très vite, elle a eu l'intime conviction que Sickert et l'Eventreur ne faisaient qu'un. Après avoir mis en piste les plus fins enquêteurs et experts en médecine légale, l'auteur nous livre les résultats de son enquête et, comme un véritable témoin à charge, présente ses preuves. Grâce à sa connaissance des enquêtes criminelles, à l'étendue de sa documentation et à ses talents de romancière, Patricia Cornwell reconstitue l'arrière-plan de cette sinistre affaire l'Angleterre à l'époque victorienne. Patricia Cornwell réussit un véritable thriller, avec une parfaite maîtrise et une conviction sans faille

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Classement en biblio - 375 lecteurs

extrait

Regent Street et New Bond Street

étaient certainement des lieux bien connus de Walter Sickert. En 1881, il accompagna Ellen Terry dans les boutiques de Regent Street à la recherche de robes pour son rôle d’Ophélie au Lyceum. Et au 184 New Bond Street se trouvait la Fine Art Society, où les tableaux de James McNeill Whistler étaient exposés et vendus. Dans sa lettre de juillet 1889, l’Éventreur utilise le mot diggings

(piaule), un mot d’argot américain pour désigner une maison ou une demeure, et

également un bureau. Parmi les endroits que fréquentait Sickert pour son métier devait figurer la Fine Art Society, qui se trouvait « aux alentours »

de Conduit Street.

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Commentaires récents

Lu aussi

Ce livre ne fût pas une lecture des plus passionnante.

Patricia Cornwell nous livre ses théories concernant l'auteur des meurtres perpétrés vers 1888.

Elle nous dépeint la misère de certains quartiers londoniens, la vie, les prostituées, le peu de moyens et de compétences de la police à l'époque.

Jack L'éventreur n'a jamais été arrêté.

Elle nous offre, et ce avec peu d'objectivité, ses théories, essayant de nous prouver que le plus célèbre tueur n'est autre que Walter Sickert, un artiste peintre qui privilégie les scènes populaires dans ses oeuvres.

Sickert était un homme un peu louche dans sa façon d'être et de vivre, et ses thèmes de prédilection dans ses peintures (meurtres, prostituées...) peuvent porter à confusion.

L'auteur pousse encore plus loin, accusant Sickert (donc ce bon vieux Jack) de meurtres, démembrements... Et ce jusqu'en France.

Nous laissant penser à un changement de méthode du tueur en série.

En résumé Patricia Cornwell nous donne son raisonnement à coup de "preuves". L'ouvrage est agaçant et repose sur des bases bien plus que fragiles.

Un livre très long, confus, et parfois d'un ennui...

J'admire malgré tout la minutie et le travail déployé par l'auteure.

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Lu aussi

Une enquête relativement intéressante sur l'une des hypothèse quand à l'identité de Jack l'Éventreur. Mais ici il s'agit bien du simple point de vue de l'auteur et cela même après l'enquête qui est menée.

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Bronze

J ai appris pas mal de chose sur jack l'éventreur, mais j ai trouvé des fois un peu long, mais ces très bien détaillés.

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Lu aussi

Un livre à lire mais il ne faut pas y voir les réponses que tout le monde se pose depuis des années. L'auteur décide qui est le véritable Jack et n'en démord pas allant jusqu'à trouver des liens pas toujours crédible. Elle arrive même à se contredire par moment.

Le point positif est le portrait qu'elle fait de chaque victimes et la tentative de retracer leurs emplois du temps avant leur mort.

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Pas apprécié

♫ Si j'avais un scalpel, je découperai le livre ♪ Comme Jack The Ripper, ♫ Je prélèverais des morceaux ♫ Oho Et j'en jetterais au feu ♫ Ou les mettrais dans les W.C ♫ Pour pouvoir m'essuyer, les jours où j'ai plus rien ♫ Ohoho, ce serait le bonheur ♪

Oui, hérésie que de couper dans un livre, mais j'ai une envie folle de lui briser l'échine et, aidée d'un scalpel, d'ôter tous les passages qui m'ont énervés prodigieusement : tout ce qui a trait à Walter Sickert, en fait !

Patricia Cornwell a décidé que c'était lui et que l'affaire était classée. Elle l'a même fait noter sur la couverture. J't'en foutrai moi, des affaire classée !

Durant ma lecture, j'ai sauté les nombreux paragraphes consacré à ce peintre car c'est vraiment une bio indigeste et là, zapping.

Avant même de l'ouvrir, je savais très bien que « Jack l'Éventreur, affaire classé, portrait d'un tueur » de Patricia Cornwell sentait le souffre (et pour beaucoup d'autres aussi, notamment les Ripperologues qui l'ont crucifiée).

Autrement dit, il n'était pas question que ce roman, oscillant entre biographie, enquête orientée et témoignages fasse un jour son entrée dans ma bibliothèque.

Pourquoi ? Parce que je savais que Patricia Cornwell avait interprété les faits pour les faire coïncider avec sa théorie et qu'il était flagrant que son enquête n'avait pas été partiale du tout.

Hors, Sherlock Holmes l'a bien dit « C'est la théorie qui doit coller avec les faits ». Parce que bâtir des théories avant d'avoir les données est une erreur monumentale : insensiblement on se met à torturer les faits pour qu'ils collent avec la théorie.

Et pour Patricia Cornwell – qui retrace tout de même avec précision et minutie ces meurtres – le coupable ne peut être qu'un seul homme : Walter Sickert, ce peintre renommé qui n'a pas d'alibi pour les meurtres commis en 1888 (comme 99,99% des habitants de Londres). Pour elle, il EST Jack The Ripper. Point barre.

Sickert ? Bio exprès : peintre, aussi beau qu'amoral – au sens victorien du terme – réputé pour son cynisme, pour sa passion des déguisements, des pseudonymes, des barbes postiches, pour sa manie d'errer des nuits entières dans les quartiers mal famés ainsi que pour les ateliers secrets dans lesquels il se livrait à des activités plus ou moins louches. le profil type, quoi !

Ses thèmes de prédilection dans ses peintures peuvent aussi prêter à suspicion : les prostituées, les cadavres, les hommes menaçants penchés sur de faibles femmes et même… Jack l'Éventreur ! Rhôôô, on se rapproche là !

Mais jusqu'à ce que Patricia Cornwell ne lui tombe sur le paletot, le Walter n'était qu'un nom sur une looooongue liste de candidats éventuels. Et pas dans le peloton de tête, en plus…

Le duc de Clarence, casaque jaune, toque noire, galopait en tête de liste, talonné par les francs-maçons, casaque rouge, toque verte, menant un train d'enfer avec les yearling Aaron Kośmiński et John Pizer. Avec quelques petits dépassement, de-ci, de-là. Sans oublier le vieux canasson de retour : Sir William Gull, médecin de la Reine Victoria.

Alors, pourquoi ai-je lu ce roman, moi qui ne voulait pas le voir trôner sur mes étagères ?? Parce que l'on me l'a donné… Ben oui, merde alors. Je me suis dit qu'il serait peut-être temps que je l'analyse afin d'avoir la preuve, noir sur blanc, de ses boniments et de la torsion de la vérité. Quitte à ce que je finisse avec une distorsion d'intestins. Et puisque ma binôme de Lecture Commune était prête à faire l'indigestion avec moi… GO !

Revenons à nos moutons, ou notre peintre. Comment la mère Patricia a-t-elle pensé à lui ?? Bêtement en étant invitée à Londres et en discutant avec un inspecteur de Scotland Yard qui lui a dit que Walter Sickert avait le bon profil pour être ze Jack. Patricia, jusque là, n'avait même pas connaissance des meurtres de 1888 !

Alors, épluchant la biographie de Sickert, notre Kay Scarpetta du cold case lui a trouvé des similitudes avec la psychologie d'un serial-killer. Et pas n'importe que serial-killer, je vous prie.

Elle est même certaine que les multiples lettres envoyées aux journalistes ou à Scotland yard (certaines furent prises pour des canulars) sont en fait TOUTES de la main de Sickert (oui, toutes !). Comment ? le bougre pouvait aisément contrefaire son écriture et inclure exprès des fautes d'orthographes (jamais les mêmes, of course).

Puisqu'il était adepte des costumes, notre limière est intimement persuadé qu'il était passé maître dans l'art de se travestir et de se fondre dans la foule : idéal pour passer aperçu et commettre des homicides sans être repéré par la suite.

Sickert connaissait l'East End même s'il n'y habitait pas. Bref que de points communs avec le tueur. What'else ?

Mais Cornwell va encore plus loin en l'accusant d'autres meurtres dans Londres, en Angleterre et même jusqu'en France : des femmes égorgées ou des corps démembrés – ce qui implique un changement de méthode mais qui s'accordent avec les déplacements probables du peintre et la sauvagerie de Jack. Pour elle, le Tueur au Torse et Jack sont Sickert ! Avec Sickert, tu doubles la prime !

Pourquoi lui et pas un autre vous me direz ? Cornwell n'est pas la première à l'avoir soupçonnée… Et son livre – qui m'a fait grincer des dents – a quand même été une petite bombe dans le milieu, tellement elle est allée loin dans ses recherches. L'ayant lu, je peux vous dire qu'elle a mangé, bu, vécu, baisé en ayant Sickert dans la peau.

Ça lui a couté un pont, aussi. Quatre millions de dollars selon le Richmond City Magazine, 6 millions selon le New York Times.

Si cher ?? Oui, parce que quand Patricia enquête, les experts du CSI – Gil Grissom et Horatio Caine peuvent même aller se rhabiller. Comme si c'était GI Joe qui débarquait, elle a embauché des bataillons de graphologues, de chimistes et d'experts en tout genre.

Sans compter que tout ce qui était à vendre sur Sickert, la romancière l'a acheté : tableaux, gravures, lettres et même le livre d'or d'un hôtel de Cornouailles sur lequel aurait gribouillé Sickert… Vous comprenez le prix… Niveau enquête, elle y est allée fort, de ce côté là, on ne pourra pas lui reprocher la légèreté.

Madame voulait son ADN et madame pense qu'elle l'a eu (mais bon, qui prouve que c'est bien le sien ?? En plus, plus de 100 ans après, non, mais, allo quoi ? Et Sickert s'est fait incinérer !). Mais quel ADN de suspect avons-nous ? Lequel utiliser ? Comment trouver le bon ?

La police avait reçu des centaines de lettres moqueuses, elle a donc fait rechercher des bribes d'ADN au dos des timbres et sur le rabat des enveloppes afin de les comparer avec d'autres échantillons appartenant à Sickert. Autrement dit, si Sickert a envoyé une lettre pour se foutre de la gueule de Scotland Yard ou des flics locaux, boum, le voilà passé à la postérité en tant que Jack The Ripper.

L'auteur a tout de même reconnu que les résultats étaient encourageants, mais pas concluants : ça a éliminé environ 99% de la population anglaise, mais les résultats sont trop incomplets pour qu'on puisse affirmer que Jack Sickert est bien Walter l'Éventreur. Pardon, le contraire !

En revanche, l'analyse des lettres est très instructive (mais hyper chiante à lire) : non seulement on retrouve le même papier, avec le même filigrane, mais on constate que l'assassin écrivait parfois avec un pinceau en guise de plume et de la peinture en guise d'encre. Un examen minutieux conduit même à identifier des taches d'eau-forte. Or, Sickert était aussi réputé pour ses gravures que pour ses toiles.

Que garderais-je de ce roman qui, malgré ce que je pouvais penser, m'a tout de même apporter quelques jouissances littéraires ? Tout ce qui concerne la ville de Londres, son histoire, ses mauvais quartiers, les moeurs des gens, les putes, les meurtres, les rapports d'autopsie… Tout ce qui fait l'essence d'un grand roman noir ! Pas étonnant que Jack London appelait l'East End « L'Abîme ».

Les chapitres qui traitent de ces aspects techniques, de la psychologie des tueurs en série et des principes de profilage intéresseront les amateurs de polar. Me suis régalée, là.

Les amateurs de gore ou de comptes rendus d'autopsie tels que moi seront rassasiés, puisque, pour rappel à ceux qui ne suivaient pas, ce bon vieux Jack avait cette délicate attention qui était celle d'égorger ses victimes, puis de leur ouvrir le bas-ventre afin de récupérer l'utérus, le haut du vagin ou un morceau de vessie. Là, j'ai pris mon pied.

Les lecteurs aux penchants moins morbides préféreront le voyage dans le Londres de 1888 auquel nous convie la mère Cornwell. M'en suis pourléchée les babines aussi, de ces passages là.

De ce côté là, rien à critiquer, les ambiances sont là, les personnages importants aussi et la ballade dans les rues sombres (en 1888 l'éclairage public laissait encore beaucoup à désirer) est ravissante.

Mon verdict final ? Y'a à boire et à manger… et des tas de choses à scalper. Cornwell est une brillante procureur qui maîtrise son dossier parfaitement, qui le connait sur le bout des doigts et qui nous sort des raisonnements sans faille avec une éloquence implacable. Et ce, à l'écrit ou à l'oral (sur les ondes de la BBC, elle n'aurait fait qu'une bouchée de ses adversaires). Madame a réponse à tout. Elle admet les faiblesses de son dossier mais nie la déformation des faits.

Pourtant, après lecture, et à mon humble avis, l'auteure n'a fait que réunir un faisceau de présomptions et fait tout pour que l'on croit Sickert coupable. On me dira que ça fait beaucoup de coïncidences, mais bordel, ça reste des coïncidences et des conjonctures, des théories et du bla-bla.

Celui ou celle qui ne lirait que ce roman serait persuadée d'avoir eu la réponse à cette vieille affaire et le ferait savoir à tout le monde que l'identité de Jack est connue ET prouvée, fin de l'histoire.

Certes, tout ceci n'est que théorie, il n'y a pas mort d'homme innocent, mais je n'ai pas aimé cette impression que l'auteur prenait des libertés avec les faits, avec les preuves, afin que tout colle avec sa théorie de départ : Sickert.

Il y a comme une odeur de mauvaise foi dans ce récit. Or, dans une enquête, on réuni toutes les preuves, tout ce que l'on a, ce que l'on sait et on élimine l'improbable au fur et à mesure. Mais ce sont les faits qui doivent conduire à une théorie, et jamais le contraire.

On ne part pas d'un potentiel coupable afin de chercher tout ce qui pourrait l'incriminer car en faisant de la sorte, on risque d'omettre des preuves qui pourraient conduire à un autre.

Verdict du procès ? Coupable sur toute la ligne !

Ce que je devrais faire avec ce roman, c'est scalper toutes les pages qui concerne Sickert, toutes les digressions et ne garder que le meilleur, la quintessence du roman : les crimes, la vie dans Londres en 1888, bref, tout ce qui ne comporte pas le nom de Sickert…

PS : Pour ceux que ça intéresse de savoir pourquoi Walter aurait tué… bref, son ou ses mobiles, je vous le dis de suite, c'est encore une histoire de petite bite !

Oui, messieurs, une petite bite peut faire de vous un tueur en série potentiel… D'ailleurs, je pense que je vais tous vous éviter dorénavant, messieurs. Notre homme, lorsqu'il était enfant, a subi une série d'opérations d'une fistule.

Bon, jusque là, rien de grave, vous me direz. Oui, mais, ces opérations le laissèrent avec un pénis nanifié, tronqué, difforme. Puisqu'il ne pouvait pas grimper aux rideaux ou s'amuser avec la bêbête à deux dos (impuissant), il aurait donc joui avec le poignard à la main. Objet phallique, en plus.

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Je suis perplexe concernant ce livre et ce, pour de nombreuses raisons.

Premièrement, Patricia Cornwell saborde elle-même sa théorie tout au long de ce que j’ai lu de ce livre. Parce que je ne l’ai pas fini. C’est la première fois qu’un auteur réussi à me mettre en colère.

Je m’explique : qu’elle ait une théorie sur l’identité de Jack l’Eventreur, ce n’est pour moi pas un problème, elle n’est pas la première, elle ne sera pas la dernière. Qui plus est, essayer de résoudre une enquête plus d’un siècle après, c’est mignon, mais il est évident que c’est impossible. « Affaire classée » dit le titre : j’ai cru que c’était pour le rendre plus accrocheur, tellement d’ouvrages traitent du même sujet ! Non, c’est surtout de la vanité.

Elle a une théorie et c’est selon elle la seule et la bonne.

Or sur cette théorie, il y a deux problèmes :

1) elle n’est pas une conclusion de l’enquête que P. Cornwell a voulu mener, elle est le point de départ de l’enquête, ce qui change énormément l’approche qu’on peut en avoir. Qui plus est, ce n’est pas P. Cornwell qui en a l’idée, ça lui est suggéré dès son arrivée à Londres par un des policiers de Scotland Yard (soit dit en passant, il m’a été très désagréable de constater que sur sa seule notoriété, on lui en ouvre les portes en grand. Et qu’elle considère cela comme un dû.)

2) P. Cornwell tient à cette théorie. Elle s’y accroche, pire, elle s’y agrippe, comme un bernique à son rocher. Sauf qu’à force de vouloir s’y tenir, elle réfute tout élément contraire à commencer par ceux qui tiennent la route. Elle les évacue rapidement (trop) alors qu’on aurait voulu, en tant que lecteur, qu’elle s’y attarde un peu plus. Résultat : elle décrédibilise sa propre enquête, jusqu’au ridicule. Pire : j’en suis même arrivée à me dire « et c’est comme ça qu’elle menait les enquêtes quand elle travaillait au bureau du procureur ? »

J’ai commencé ce livre non pas en m’attendant à la révélation du siècle, mais à une théorie de plus sur le sujet. Une enquête bien menée, allant jusqu’à sa conclusion. Bref, une enquête romancée certes, mais reposant quand même sur des arguments probants et une construction solide. Sauf que pour P. Cornwell, c’est la seule valable puisque c’est la sienne (ou plutôt puisqu’elle a fait sienne celle de ce policier). Insupportable.

Par contre, et je crois du coup qu’elle a un vrai talent de romancière et je trouve aussi que c’est la partie la moins baclée de son travail de recherche, je dois bien dire qu’elle a très bien décrit l’Angleterre victorienne.

C’est le meilleur aspect du livre. La seule raison qui m’ait donné envie de pousser plus loin la lecture de ce livre, mais hélas pour Mme Cornwell, pas jusqu’au bout. Hélas parce que je pense ne pas être la seule.

Du coup comme je le disais plus haut, je suis perplexe quant à ce livre. Et son auteure. C’est le seul roman de Patricia Cornwell que j’ai lu jusqu’à présent. Ayant eu l’impression de m’être fait avoir (et sur sa réputation de sérieux de l’auteure, et sur le sujet du livre), je ne crois pas que j'en lirai un autre de si tôt.

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Pas apprécié

Bon, j'ai essayé de tenir, mais malgré tout j'ai capitulé, j'abandonne ce livre.

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Lu aussi

Un des tueurs les plus connus et ironiquement son identité est inconnue, il ne m'en a pas fallu plus pour que ce bouquin m'intrigue.

L'auteure enquête sur toutes les hypothèses et faits pour dévoiler le nom de Jack l'éventreur, donc gros point positif.

L'avis d'experts est une bonne chose également, ça donne différent point de vue sur ce qu'on ne peut pas prouver.

Un livre plutôt intéressant, manquant peut-être d'illustrations.

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Lu aussi

J'ai pas trop aimé la façon dont l'ouvrage est écrit mais une chose est sur c'est qu'elle sait de quoi elle parle.

très intéressant du point de vue des nombreuses recherches faites par l'auteur et ce qu'elle apporte à l'affaire jack l'eventreur

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Or

un livre sympa à lire et bien documenté. Malgré tout, Jack l'éventreur restera un mystère même si des débuts de piste sont avancées. Ses théories tiennent la route, ce qui en fait un bon roman.

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Date de sortie

Jack l'éventreur : Affaire classée

  • France : 2004-02-04 - Poche (Français)

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