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Commentaires de livres faits par jacki

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Commentaires de livres appréciés par jacki

Extraits de livres appréciés par jacki

CHAPITRE UN

LE TROIS-FOIS-BÉNI

452.M40
La Grande Désolation Salée
Baal Secundus
Système de Baal
Une nouvelle naissance était annoncée. La nuit tombait, un garçon et son père observaient le ciel.
L’orbe rouge et gigantesque du soleil disparaissait derrière les limites du disque de Baal. La Nuit Première tombait sur Baal Secundus sous la forme d’une éclipse ; l’ombre d’une planète s’étendait sur la Grande Désolation Salée de sa deuxième lune. La chaleur s’échappa rapidement à travers la mince atmosphère. Les températures chutèrent et le vent nocturne se mit à souffler, frigorifiant sur place l’homme et son enfant. Le rôdeur des sables dans leur dos fut secoué par les bourrasques. Les ressorts rouillés de ses suspensions gémirent en cadence avec les cris de cette venue au monde qui se déroulait à l’intérieur.
Le garçon jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Le véhicule était de forme ovoïde, sa coque constituée de plaques de métal grossièrement assemblées, portée par six roues. Il s’agissait à la fois de sa demeure et de son refuge sur les étendues impitoyables de ce monde-lune. La porte ouverte laissait échapper un faisceau de lumière jaune qui venait adoucir un peu la dureté de la plaine de sel. Comme sous l’effet de son regard, la porte se referma en claquant et éteignit subitement la chaude lueur. Le métal ne suffit pas à étouffer les cris.
Le père regarda lui aussi derrière lui, puis resserra son étreinte autour des épaules de son fils, l’attirant un peu plus contre lui.
— Tout ira bien pour elle, dit l’homme. Ta mère est forte. Ton frère sera bientôt là.
Le garçon était assez grand pour comprendre que ces paroles étaient plus destinées à rassurer son propre père que lui-même.
Le corps de son père était ravagé par les retombées résiduelles d’une guerre qui remontait à douze mille années. De profondes rides marquaient ses joues. La peau de ses lèvres partait en lambeaux. Parmi les crevasses de ses joues luisait un trio d’ulcères purulents, comme des fleurs rouge sang au milieu d’un champ empoisonné. Son visage était encadré d’une épaisse crinière de cheveux marron malmenée par le sel et parsemée de quelques mèches grises prématurées. Son sourire était incomplet et jauni. À un peu plus d’une trentaine d’années standards, cet homme était déjà passablement âgé. Ses lunettes, héritage familial d’une valeur inestimable, taillées dans un plastek de récupération jauni, étaient posées sur son front, exposant une zone de peau plus claire autour de ses yeux, moins abîmée que le reste. Malgré toute la cruauté de cette terre et la rude vie qu’elle lui imposait, ses yeux couleur ambre brillaient d’un indécrottable humour et débordaient d’amour pour son fils. Il n’avait connu que la privation, mais son humanité n’en avait pas souffert.
— Viens, Luis, éloigne-toi du rôdeur, dit-il doucement.
De ses mains gercées, il réajusta l’écharpe autour du visage du garçon, ne laissant qu’un triangle au-dessus du nez. Il sourit et passa ses doigts sur le front de son fils. De longues robes les couvraient tous deux de la tête aux pieds. Même si le soleil vous tuait à petit feu sur cette Grande Désolation Salée, ils se trouvaient relativement loin des zones de radiation les plus proches. Une aubaine qui leur épargnait la nécessité de porter des tenues plus contraignantes.
— Mais, p’pa, m’man…
— Chut, souffla l’homme en le serrant un peu plus fort. Laissons la pourvoyeuse de vie faire son œuvre. Ta maman est en sécurité entre ses mains, tu verras.
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CHAPITRE I

L’appel marqua la fin de la journée de travail. La plainte déchirante tomba des sirènes aux mâchoires de gargouilles fixées aux parois des tunnels étroits, des galeries souterraines et des points de rassemblement des vastes mines de Zartak. Les membres tremblants d’épuisement, Mika Doren Skell laissa tomber sa demi-pioche dans la caisse à outils. Ses doigts le firent souffrir quand il tenta de les déplier. Les cloques avaient une fois encore éclaté et de petites taches de sang coloraient l’épaisse couche de poussière décolorée qui recouvrait ses mains.
— Bouge-toi, détenu ! aboya l’arbitrator qui supervisait le rangement de l’équipement.
D’un mouvement du canon de son fusil d’assaut, l’officier en armure lui ordonna de se remettre dans le rang. Skell baissa la tête et se rangea derrière Nedzy et les autres, puis il laissa tomber ses mains menottées. Les bracelets chargés d’explosifs lui irritaient les poignets et cette démangeaison continuelle ne cessait de lui rappeler ses cinq mois de captivité. Cinq mois depuis que ce trouillard de chef de gang Roax l’avait balancé. Cinq mois depuis qu’il avait mis les pieds dans l’enfer souterrain de Zartak.
— Argrim est là, souffla Dolar quand il prit sa place dans la ligne, juste derrière Skell.
La présence de son imposant compagnon de cellule dans son dos était rassurante. Sans lui, Skell serait mort au moins deux fois déjà, dans les fosses d’enfouissement et les couloirs d’excavation, ou en regagnant les cellules du puits numéro un.
Mais il avait largement remboursé sa dette.
Ses tempes l’élancèrent brutalement, comme si la pression avait subitement changé dans le tunnel rocheux au plafond bas. Aucun de ses camarades d’infortune ne montra le moindre signe d’inconfort. Skell serra ses poings ensanglantés.
— Argrim va tenter quelque chose, murmura-t-il à Dolar.
— T’en es sûr ?
— Ouais. Je le vois venir, gros comme hab de luxe.
Dolar ne répondit rien, mais Skell le sentit se rapprocher doucement de lui. La colonne devant eux commençait à se diviser au fur et à mesure que les gardiens hurlants poussaient des groupes de prisonniers dans les passages qui devaient les ramener à leurs cellules ou leurs cages suspendues. La pression dans le crâne de Skell s’accentua. Argrim et ses gars ne tarderaient pas à intervenir, une fois la masse de laborieux crasseux divisée. Ils avaient déjà essayé, et Skell savait qu’ils essayeraient à nouveau. Ils le haïssaient. Pas parce qu’il était issu de la sous-ruche de Pluie Fauve, pas parce qu’il était un ancien du gang de Roax. Pas même parce qu’il avait refusé de courber l’échine face à l’autorité et la réputation d’Argrim.
Ils le haïssaient parce qu’il était un sorcier.
— Et ceci conclut cette session de compte rendu, annonça le gardien principal Sholtz. Des questions ? Sous-gardienne Rannik ?
Ces mots tirèrent Rannik de l’ennui qui la tenaillait depuis deux heures. La salle des opérations était silencieuse, les écrans situés en arrière du pupitre du gardien clignotaient, les luminéons diffusant toujours une lumière feutrée. Le servitor de retranscription rangé dans un coin en avait terminé avec la rédaction des minutes et s’immobilisa. Les autres sous-gardiens la dévisageaient.
— Aucune question, chef, répondit Rannik. Un compte rendu plutôt clair, comme d’habitude.
— Vraiment ? demanda Sholtz depuis son perchoir, derrière le lutrin frappé de l’aquila.
Le regard glacé de l’homme était aussi dur que les féroces sarcasmes dont il aimait accabler les nouveaux fonctionnaires.
— Quel soulagement que de bénéficier de votre approbation, reprit-il. Comptez sur moi pour porter à la connaissance du juge Symons votre opinion de poids à notre prochain holobriefing.
Aucun des trente autres sous-gardiens de l’Adeptus Arbites ne prit la parole, mais Rannik perçut leur amusement. Elle s’en irrita. Elle réprima sa colère et se contenta de hocher la tête respectueusement.
— Peut-être pourriez-vous développer le dernier point que j’ai abordé, reprit le gardien grisonnant.
— Le dernier point, chef ? répéta Rannik.
— Tout à fait, sous-gardienne. Celui dont je parlais il y a à peine une minute.
Rannik ne répondit rien. Le silence dans la salle des opérations devint particulièrement pesant. Finalement, une succession de chocs contre l’écoutille d’entrée y mit fin.
— Mais plus tard, ricana Sholtz, le regard toujours fixé sur Rannik.
On frappa à nouveau. Le gardien fronça les sourcils et désactiva le verrou en pressant sur une commande de son bâton. L’écoutille s’ouvrit et un jeune homme, dans l’uniforme gris pâle de la Division des Augures du poste-forteresse, entra en baissant la tête.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda sèchement le gardien principal.
Le garçon se hâta de saluer.
— Je viens de la part du chef des augures Tarl, chef. Les relais senseurs viennent juste de se réveiller. Les avant-postes en bordure du système ont détecté un vaisseau isolé qui vient de surgir dans l’espace réel.
— Identité ?
— En cours de vérification, chef, mais les premiers scans sur les inscriptions figurant sur sa quille et ses codes d’identification laissent entendre qu’il s’agit de notre prochaine livraison.
— Le Vérité Impériale ? s’étonna Sholtz. Voilà qui le mettrait facilement une semaine en avance.
— En effet, chef, c’est ce qu’a dit le chef Tarl. Nous avons tenté d’entrer en contact avec lui, mais toujours pas de réponse. Il est possible que les communications ne passent pas à cause des interférences dues à la ceinture d’astéroïdes, mais nous sommes certains qu’ils ont capté nos messages.
— À quelle distance se trouve-t-il ?
— Il vient de pénétrer dans la ceinture, chef. Une fois qu’il en sera sorti, il sera à trois heures d’un point d’ancrage en haute altitude.
— Messieurs, nous avons un problème, dit Sholtz aux sous-gardiens rassemblés. Cette session est officiellement ajournée. Suivez-moi.
Sholtz quitta la salle de contrôle. Les sous-gardiens se levèrent et lui emboîtèrent le pas dans un soudain bourdonnement d’excitation et de nervosité.
— Sacré coup de chance, souffla le sous-gardien Klenn quand ils s’engagèrent dans le couloir, tout juste assez fort pour que Rannik puisse entendre. Le chef la tenait. Elle fait toujours les mêmes erreurs.
Rannik se força à ne pas répondre. Elle ressentait le dédain des arbitrators plus anciens qui se précipitaient à la suite de leur supérieur dans les sombres tunnels de rocbéton du poste-forteresse. Aucun d’eux ne l’estimait digne de diriger son propre sous-poste malgré son exceptionnel entraînement progenium et ses statistiques d’endoctrinement, et le fait qu’elle était sortie major de sa promotion à la Schola Excubitos sur Terrax. À leurs yeux, elle n’avait rien fait depuis son arrivée, qui remontait à cinq mois terrans, pour prouver qu’elle méritait le même grade qu’eux.
Elle allait leur montrer qu’ils avaient tort.
Le gardien principal pénétra dans le Centrum Dominus du poste, profondément enfoui au cœur de la forteresse. On entendit racler les chaises et claquer les bottes de combat quand les occupants de cette salle à deux niveaux se mirent au garde-à-vous, alors que cogitators et scanners poursuivaient leur bourdonnement.
— Au rapport ! aboya Sholtz.
Le chef Tarl quitta aussitôt son poste, parmi les augures, pour s’approcher de lui, un papier jaune en main.
— C’est indiscutablement le Vérité Impériale, chef, dit-il en tendant le papier au gardien principal. Presque sept jours en avance par rapport au programme, et il a surgi du warp à un endroit totalement imprévu.
— Des contacts ? demanda Sholtz en levant les yeux vers les consoles vox alignées sur les galeries du Centrum.
— Nous avons capté des bribes de code de transmission il y a moins de soixante secondes, chef, intervint un lieutenant-vox au visage rougeaud, son combiné micro-casque dans les mains. Inintelligible. Il n’y a rien eu depuis. Ils sont juste en train de quitter la ceinture d’astéroïdes, alors le signal devrait devenir plus clair. Nous conservons tous les canaux ouverts.
— Sous-gardienne Rannik, lâcha Sholtz en se tournant vers les officiers qui l’avaient suivi jusqu’au cœur du Centrum. Manuel d’opération dix-sept, premier chapitre, premier paragraphe. Quelle est la règle de base à appliquer quand on se trouve face à l’inconnu et l’incertitude ?
— Se préparer au pire, chef, répondit Rannik. Et avoir confiance en l’Empereur-Dieu, chef.
Le gardien principal approuva d’un signe de tête.
— Car, voyez-vous, même les lames les plus émoussées peuvent s’avérer tranchantes pour peu qu’on sache les aiguiser. Nous sommes des arbitrators. Nous nous préparons toujours au pire. Maître d’armes ? Il se tourna vers Macran, le commandant de la division de combat de Zartak. L’imposante femme au crâne dégarni par un tir de lance-flammes se redressa et fit claquer ses talons.
— Gardien principal ?
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THE HORUS HERESY

C’est une époque légendaire...

Des héros continuent de se battre pour régenter la portion de galaxie que les vastes armées de l’Empereur de Terra ont conquise durant leur Grande Croisade. Une myriade de races extraterrestres ont été écrasées par les combattants d’élite de l’Empereur et effacées des annales de l’histoire.

L’aube d’une ère de suprématie se lève sur l’Humanité. Des citadelles éclatantes d’or et de marbre célèbrent les nombreux triomphes de l’Empereur. Sur un million de mondes sont érigés des monuments rappelant les exploits épiques de ses plus formidables guerriers.

Premiers parmi eux, les primarques, des héros surpuissants, imposants et magnifiques, l’aboutissement ultime des expérimentations génétiques de l’Empereur, ont mené leurs armées de Space Marines de victoire en victoire.

Les Space Marines sont les plus puissants guerriers humains que la galaxie ait jamais connus, chacun d’eux surpassant une centaine de soldats ordinaires. Organisés en légions de dizaines de milliers de combattants placés sous les ordres d’un primarque, ils ont conquis l’immensité spatiale au nom de l’Empereur.

Le plus illustre parmi ces primarques est Horus le Glorieux, l’Astre Brillant, favori de l’Empereur. Il est le Maître de Guerre, commandant en chef de la puissance militaire impériale ayant assujetti un millier de milliers de mondes, grand conquérant, guerrier sans égal et diplomate suprême.

Horus est une étoile montante, mais jusqu’où une étoile peut-elle monter avant de retomber ?
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UN

Le sang de l’incompréhension
Nos frères dans l’ignorance
L’Empereur doit mourir

— J’étais là, dirait-il plus tard, jusqu’à ce que ce « plus tard » fût devenu une ère sombre et sans rires. J’étais là, le jour où Horus a tué l’Empereur. La licence était savoureuse et faisait toujours glousser ses camarades.
L’histoire était plaisante. Celui qui le poussait à la raconter était en général Torgaddon, le boute-en-train, un homme aux rires puissants. Et Loken racontait une fois de plus cette histoire, répétée tant de fois qu’il la narrait sans presque y réfléchir.
Loken prenait toujours bien soin d’en faire percevoir toute l’ironie à son auditoire. Probablement se sentait-il quelque peu honteux de son implication dans cette affaire où l’incompréhension avait fait verser le sang. Cette histoire de la mort de l’Empereur reposait sur une tragédie implicite, une tragédie que Loken voulait faire percevoir à son public. Mais la mort de Sejanus était d’ordinaire ce qui retenait les attentions.
Elle, et cette phrase d’accroche.
Autant que leurs horologues perturbés par le Warp pouvaient en attester, l’année était la deux cent troisième de la Grande Croisade. Loken situait toujours l’histoire à son époque exacte. Leur commandant était Maître de Guerre depuis près d’un an, depuis la conclusion triomphale de la campagne d’Ullanor, et toujours inquiet de mériter son nouveau statut, principalement aux yeux de ses frères.
Maître de Guerre. Le titre était encore trop récent, trop peu naturel, pas encore passé dans l’usage.
Et le fait de se trouver encore au milieu de nulle part, parmi les étoiles, était devenu presque étrange. Ils faisaient pourtant ce qu’ils avaient déjà fait pendant deux siècles. C’était le début d’une époque, tout autant qu’une fin.
Les vaisseaux de la 63e flotte expéditionnaire impériale avaient trouvé l’Imperium par accident. Une tempête soudaine, déclarée plus tard providentielle par Maloghurst, les avait forcés à un changement de cap, et ils s’étaient translatés à l’intérieur d’un système de neuf mondes.
Neuf mondes, autour d’un soleil jaune.
Ayant détecté le banc de vaisseaux stationnés dans la bordure extérieure du système, l’Empereur demanda d’abord à connaître les raisons de leur venue. Puis, il prit le temps de longuement corriger ce qu’il considéra comme les multiples erreurs de leur réponse.
Et il exigea de recevoir leur serment de fidélité.
Lui seul était l’Empereur de l’Humanité, expliqua-t-il. Stoïquement, il avait guidé son peuple au travers de l’époque des grandes tempêtes Warp, de l’ère des Luttes, et défendu fermement sa loi. Car c’était là ce qu’on avait attendu de lui. Il avait protégé la flamme de la culture humaine durant la douloureuse isolation de cette longue nuit ; il avait entretenu ce fragment primordial, l’avait conservé intact, dans l’attente du jour où la diaspora de l’Humanité rétablirait un contact.
Il se réjouissait qu’un tel temps fût venu ; son cœur était allègre de voir les vaisseaux orphelins s’en revenir vers le berceau de l’Imperium. Tout les attendait. Tout avait été préservé.
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Par la barbe dorée de Sigmar, mon frère ! cria Otto. Tu n’as absolument pas changé !
— Heu… répondit Félix, tandis que le valet prenait son épée et sa cape rouge, avant de refermer la porte derrière lui, repoussant au-dehors les doux rayons de cette fin de matinée.
Félix aurait aimé lui retourner le compliment, mais, alors qu’il examinait son frère de la tête aux pieds, les mots restèrent coincés dans sa gorge. La blonde chevelure d’Otto, autrefois abondante, avait déserté son crâne et sa barbe avait viré au gris sous son menton. Ou plutôt, sous ses mentons. Même vêtu de velours et de brocarts taillés sur mesure par les meilleurs artisans du Vieux Monde, il avait du mal à dissimuler un embonpoint digne d’un nain nourri à la bière.
Otto se dirigea vers lui en boitillant, s’aidant d’une canne ornée d’or, et vint épousseter les épaules de Félix pleines du sable de la rue. Par les dieux, se dit Félix, il a besoin d’une canne, maintenant.
— Et je vois que tu t’habilles toujours aussi mal, ajouta Otto. La même vieille cape, les mêmes bottes craquelées. Tu as l’air d’un vagabond. Je pensais que tu avais enfin fait fortune !
— Oh, mais ça m’est arrivé, répondit Félix. Plusieurs fois, même.
Mais Otto ne l’écoutait déjà plus. Il fit un geste à l’attention du valet qui fronçait le nez en tenant la cape de Félix du bout des doigts tout en la rangeant dans un placard situé dans l’entrée.
— Fritz ! l’appela Otto. Du vin et des amuse-gueules dans le bureau, je vous prie !
Il fit signe à Félix d’une main potelée et s’engagea dans un couloir boisé en cerisier qui conduisait vers les profondeurs de la demeure.
— Allez, viens, cher frère. Nous devons fêter ça. Tu restes déjeuner ? Annabella sera ravie de te revoir. Tu te souviens de mon épouse, n’est-ce pas ?
Félix le suivit, l’estomac gargouillant d’impatience à l’idée de se remplir un peu plus qu’à l’habitude.
— Déjeuner ? Mais bien sûr, cher frère. Tu es trop généreux.
La route avait été longue depuis Karak Hirn, à travers les principautés frontalières, puis le Col du Feu Noir, pour emprunter ensuite la vieille route des Nains parmi les terres boisées de l’Averland. En ces temps de guerre, même les provinces les plus méridionales avaient été vidées de leurs ressources, vin, laine et bétail emportés vers le nord afin de ravitailler les armées combattant les hordes d’Archaon. Les hommes étaient eux aussi partis vers le nord, parfois contre leur gré. Gotrek et lui avaient embarqué à bord du Léopold aux docks de Loningbruck afin d’effectuer la longue descente du Reik supérieur jusqu’à Nuln. Ils avaient voyagé en compagnie de garçons de ferme mobilisés, armés de lance ou d’arc et vêtus d’uniforme bon marché aux couleurs de leur seigneur et maître. Des sergents en cuirasse rutilante les surveillaient comme des gardiens de prison, s’assurant qu’aucun d’eux ne déserte et ne décide de rentrer chez lui. Félix avait été désolé par ce spectacle. Qui pouvait croire que ces pauvres garçons, manquant d’entraînement, dont la plupart n’avaient jamais quitté leur village jusque-là, puissent endiguer les innombrables armées descendues des Désolations ? Et pourtant, c’était avec de tels soldats que, au cours des siècles, les nations humaines avaient à chaque fois repoussé l’envahisseur.
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« Nous poursuivîmes vers le nord en empruntant le Col du Feu Noir et posâmes enfin à nouveau les pieds sur les terres de l’Empire, que nous n’avions plus foulées depuis près de deux décennies. J’avais le cœur battant à l’idée de me retrouver chez moi, même si l’époque était très sombre pour la nation qui m’avait vu naître, et que cela faisait de la peine de la voir dans un tel état de détresse et de privations. Gotrek avait hâte de rejoindre Middenheim pour y rencontrer sa destinée, en combattant contre les innombrables hordes du Chaos qui, une fois de plus, s’étaient aventurées vers le sud afin d’envahir les terres des hommes. Il allait être bien déçu car, alors que nous traversions Nuln, nous tombâmes sur une conspiration d’envergure, fomentée dans le but de frapper en plein cœur l’Empire, tandis que ses armées luttaient pour en tenir les frontières. Durant notre poursuite des conjurés, Gotrek retrouva un vieil ami et moi, un amour perdu. Jamais deux événements n’auraient pu être aussi différents. Pour Gotrek, ce fut tout à fait fortuit. Pour moi, une source à la fois de joie et de douleur difficile à retranscrire »

— Extrait de Mes Voyages avec Gotrek, vol. VII, par Maître Félix Jaeger (Imprimé aux Presses Nouvelles d’Altdorf en 2528)
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Nous vivons un âge troublé, une époque sanglante aux accents de fin du monde, faite de démons et de sorcellerie, de batailles et de mort. Dans la fureur des flammes et de la destruction se forgent les légendes de ce temps, narrant les faits d’armes de héros intrépides.
Au cœur du Vieux Monde s’étend l’Empire, le plus grand et le plus puissant des royaumes humains, reputé pour ses ingénieurs, ses sorciers, ses négociants et ses soldats ; une terre riche de ses hautes chaînes de montagnes, de ses fleuves majestueux, de ses sombres forêts et de ses vastes cités. Depuis son trône d’Altdorf règne l’Empereur Karl-Franz, descendant sacré du fondateur de ces domaines, Sigmar, et détenteur de Ghal Maraz, le mythique marteau de guerre.
L’époque n’est pour autant pas civilisée. De toutes les régions du Vieux Monde, des palais féodaux de la Bretonnie comme des immensités glacées de Kislev perdues dans le nord lointain, nous parviennent les présages de la guerre. Dans les Montagnes du Bord du Monde, des tribus orques s’unissent en préparation de nouvelles attaques. Bandits et renégats harcèlent les habitants des Principautés Frontalières. Des rumeurs prétendent même que des hommes-rats, les skavens, émergent des marais et des souterrains aux quatre coins des terres connues. Et des désolations nordiques descend une fois de plus l’omniprésente menace du Chaos, des démons et des hommes-bêtes corrompus par la puissance des Dieux Sombres. Tandis qu’approche l’heure des combats, l’Empire a besoin de héros comme jamais auparavant.
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LE FEU ET LE CHÂTIMENT

Le seigneur Aetulff était mort, et une longue procession portait son corps à travers les terres enneigées, depuis le village jusqu’à la rive battue par les vagues. Ceux qui l’avaient servi, de rares rescapés méprisés de tous pour avoir fui devant les lames vengeresses de leurs ennemis, suivaient la bière solennellement, leurs épées brisées tendues devant eux. Leurs existences étaient déshonorées, mais trop peu d’hommes restaient le long de la côte pour les mettre à mort pour leur lâcheté.
Les huscarls favoris du chef portaient son corps sur une civière de boucliers brisés, enveloppé dans une bannière déchirée ramenée du sud. Le cadavre était léger ; une maladie dévastatrice avait dévoré les chairs de ses os depuis son retour de la désastreuse bataille. Zhek Askah avait dit que c’était une punition des dieux, et nul n’avait osé mettre sa parole en doute.
L’esprit d’Aetulff avait été brisé et son corps blessé avait décliné pendant six saisons avant de finalement succomber. Il avait été fort et son agonie fut longue et douloureuse.
Ses fils avaient tous péri, tombés lors de la bataille comme les dieux l’avaient voulu, et nul ne restait pour préserver sa lignée. Il était mort en sachant bien que nulle créature vivante ne porterait plus son nom dans le futur. Après son trépas, personne ne se souviendrait plus de lui et ses exploits sanglants seraient oubliés dans une génération à peine.
Les femmes n’accompagnaient pas la procession, et ainsi sa honte était complète.
Les porteurs de boucliers suivirent un chemin jusqu’au bord de l’eau où brûlait un feu dans une fosse creusée dans le sol gelé. La surface de l’océan était sombre, froide et menaçante, et un navire battu par les tempêtes oscillait au gré des vagues. Solidement construit de clins de bois juxtaposées et calfatées au goudron, une tête de loup dressée était sculptée à sa proue. C’était un fier vaisseau, et il l’avait porté à travers les pires tempêtes que les dieux avaient fait déferler depuis les cieux. Le bateau méritait mieux, mais si l’année et demie qui venait de s’écouler avait appris quelque chose aux gens du village, c’est que ce monde ne tenait aucun compte du mérite.
Les guerriers qui accompagnaient le corps grimpèrent à bord et se tournèrent pour aider à hisser le chef mort sur son vaisseau. C’étaient des hommes robustes, et ils ne peinèrent guère à l’installer sur une pile de bûches de bois précieux et de fagots. L’un après l’autre, les guerriers s’entaillèrent l’avant-bras de la lame brisée de leur épée. Ils aspergèrent de leur sang leur chef de guerre trépassé et laissèrent choir leurs armes inutiles sur le pont. Leur sang versé et leurs armes déposées, ils passèrent par-dessus le plat-bord, qui semblait étrangement vide sans les rangées de boucliers et les guerriers, alignés sur leurs bancs, prêts à tirer sur les rames.
L’un d’eux, dont le casque était orné d’ailes de corbeau, attendit que les autres se soient tous jetés à l’eau avant de répandre le contenu d’une flasque d’huile sur le corps. Il aspergea les bûches avec ce qui restait et jeta la fiole sur le pont. Le guerrier au casque ailé détacha une corde du mat principal et une voile noire se déroula dans un claquement.
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C’est une sombre époque, un âge sanglant, une ère dominée les démons et la sorcellerie. C’est le temps des batailles et de la mort, le temps de la fin d’un monde. Dans la fureur et les flammes, c’est aussi l’ère de la vaillance, des plus extraordinaires héros et des plus merveilleuses prouesses.
Au cœur du Vieux Monde, les territoires des hommes sont morcelés, partagés entre des tribus dont les chefs ne cessent de se quereller, inlassablement.
Sur ces terres, la discorde règne. Au nord, Artur, souverain des Teutogens, observe ses rivaux d’un œil méfiant depuis le sommet du puissant Fauschlag, tandis que les berserks des tribus thuringiennes ne vivent que pour la guerre et les massacres. C’est vers le sud que les hommes doivent se tourner s’ils espèrent trouver du secours. À Reikdorf, les Unberogens vivent sous l’autorité du puissant roi Björn et de son fils Sigmar, dont le nom est inscrit sur les tablettes du destin. Les Unberogens sont en quête d’un idéal, ils rêvent d’unifier les tribus. Car les ennemis de l’humanité sont légion et si les hommes devaient se révéler incapables de surmonter leurs différends et de faire cause commune, l’humanité serait condamnée.
Plus au nord, dans les lointaines désolations glacées, les pillards norsii, des barbares adorateurs des Dieux Sombres, brûlent, massacrent et pillent à leur guise. D’effroyables spectres hantent les marais et de redoutables bêtes se rassemblent dans les profondeurs ténébreuses des forêts. C’est pourtant à l’Est, où de sombres puissances commencent à s’agiter, que va se lever la plus terrible des menaces. Depuis toujours, les peaux-vertes sont le fléau de cette terre, mais ils sont à présent parvenus à se regrouper et marchent en hordes innombrables vers les domaines de l’humanité, animés d’un seul désir : anéantir leur ennemi héréditaire une bonne fois pour toutes.
Heureusement, les rois des hommes ne sont pas seuls en cette heure éprouvante. Les nains des montagnes, grands maîtres des forges et de l’ingénierie, sont leurs alliés dans ce combat. Hommes et nains vont devoir unir leurs forces et faire front ensemble, car la survie de leurs deux peuples en dépend.
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date : 01-05-2018
Elle avait combattu aux côtés d’Ænarion durant sa jeunesse, avait tué des démons, massacré les ennemis de son peuple dans un total abandon. Elle avait invoqué des sortilèges, concocté des poisons et établi des stratégies pour ses armées. Elle avait exploité ses dons de vision et apporté aux elfes d’innombrables victoires.
Ces elfes qui se prétendaient hauts avaient oublié tout cela, préférant la bannir comme une chienne à cause de cette moralité mal placée qu’ils avaient adoptée, depuis que son propre fils avait quitté le royaume. Ils n’avaient pas la moindre idée des sacrifices qu’il avait fallu faire pour remporter ces batailles, alors que tous croyaient le monde perdu, ni de ce que cela lui avait coûté pour arracher la victoire.
Pourtant, elle ne ressentait aucune envie de ressasser ces triomphes des millénaires passés. Elle préférait vivre dans l’instant. Elle était connue, crainte et désirée dans toutes les contrées du monde ; son influence était grande, plus encore que celle de son fils, et tout aussi pesante, à sa manière.
Malekith apprendrait à l’apprécier de nouveau. C’était toujours ainsi. Dans l’immédiat, il s’était enfermé dans l’une de ses phases d’indépendance, mais il comprendrait bientôt que ses serviteurs n’étaient pas fiables. Après tout, ils étaient de nobles elfes, et s’il était une chose qu’ils savaient en secret, c’était qu’ils ne devaient allégeance à nul autre qu’eux-mêmes et qu’il n’existait personne de plus intelligent et de plus fort qu’eux.
Quelle ironie. Au sein de tout ce peuple qui se vautrait dans l’autosatisfaction, un seul elfe avait été vraiment unique, et Ænarion n’avait jamais eu besoin de le démontrer ou de le mettre en avant. Il avait toujours été respecté, aimé et craint, à un degré que leur fils avait toujours tenté d’atteindre sans jamais y être parvenu, et sans jamais devoir y parvenir.
Pauvre Ænarion. Il serait âgé de plus de sept mille ans aujourd’hui, s’il avait survécu, mais il avait refusé l’immortalité qu’elle lui avait offerte pour suivre sa propre destinée. C’était en partie pour cela qu’elle le haïssait, tout autant qu’elle l’aimait.
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date : 01-05-2018
PROLOGUE

Morathi, reine des elfes de Naggaroth, observait la marée de chair se ruer vers elle. Des centaines de milliers de sauvages guerriers sortaient des désolations grises et mornes, certains à dos de cheval, d’autres sur des chariots ou bien portés par des monstres, ou même simplement à pied. Ils soulevaient derrière eux un épais nuage de poussières contaminées, alors que des chants sinistres et brutaux sortaient de leurs bouches, audibles même par-dessus le roulement des sabots et le grincement des roues cerclées de fer.
La horde furieuse portait sur elle la marque du Chaos, les stigmates de la mutation, les runes tatouées d’une magie maléfique. Les bannières des sombres divinités claquaient sous le vent glacial qui soufflait du nord lointain.
Morathi s’humecta les lèvres du bout de la langue. Son sort de vision lui permettait de percevoir jusqu’aux plus infimes détails si elle se concentrait sur eux ; des anneaux transperçaient la peau, du sang avait séché sur les pointes qui saillaient de leurs armures noires, leurs yeux brillaient d’un fanatisme haineux.
Combien de fois avait-elle déjà assisté à un tel spectacle ? Combien de fois avait-elle affronté les adorateurs des dieux sombres depuis la première fois, plus de six mille ans plus tôt ? Sa propre légion semblait terrorisée. Ses guerriers craignaient pour leur vie, et à juste titre. Comparés à ce qui leur déboulait dessus, ils n’étaient qu’une poignée de moutons face à une meute de loups affamés.
Elle vint se placer devant ses lignes, juste au pied de sa propre bannière. Elle leva bien haut un poing délicat, ses musiciens répondirent immédiatement à son ordre et les notes claquantes des trompettes passèrent de régiment en régiment. Les braseros furent allumés et l’encens narcotique dériva aux caprices du vent.
Ses troupes se déployèrent lentement sur ce désert glacé, en une procession de carnaval perdue au milieu d’une étendue gigantesque. Ils étaient tout de même plusieurs milliers, choisis pour leur beauté et leur pouvoir érotique, ainsi que pour leur capacité à endurer les caresses les plus abjectes avec un sourire.
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date : 01-05-2018
PROLOGUE
79eme année du règne d’Ænarion,
les Falaises de Skalderak, Ulthuan

Depuis le sommet des Falaises de Skalderak, Ænarion observait le campement de ses ennemis. Les feux des adorateurs du Chaos dansaient dans l’obscurité, encore plus nombreux que les étoiles. Il devait y avoir en bas plusieurs centaines de milliers de ces monstrueux adversaires, et même s’il les tuait jusqu’au dernier, il savait que bien d’autres viendraient.
Il allait y perdre la vie. Le monde tout entier allait être dévasté. Personne n’y pouvait rien. Il avait essayé, de toutes ses forces, pourtant colossales, mobilisant toute sa ruse et faisant appel à des puissances qu’aucun autre mortel n’aurait pu invoquer, brandissant une arme d’un tel maléfice que les dieux eux-mêmes l’avaient déclarée impie, et pourtant, il n’était pas parvenu à repousser les forces du Chaos.
Leurs armées s’étaient répandues à travers Ulthuan, écrasant les dernières résistances des elfes. Des hordes hurlantes d’hommes-bêtes assoiffés de sang avaient renversé les dernières défenses. Des armées de mutants avaient submergé les ultimes gardiens de l’île-continent. Des légions de démons hantaient désormais les ruines des antiques cités.
Après des décennies de guerre, le Chaos était plus fort que jamais et son peuple était à bout de force. La victoire était impossible. Quelle folie que d’avoir cru le contraire.
Il porta le regard vers ses propres troupes. Autrefois, il aurait qualifié son armée de « gigantesque ». Des centaines de dragons se reposaient au milieu de pavillons de toile déployés sur les hauteurs. Des dizaines de milliers de guerriers elfiques en armure complète attendaient ses ordres. Pas un n’hésiterait à se jeter à l’assaut s’il lui en donnait l’ordre, même en sachant qu’il aurait à se battre à un contre vingt. Sous son commandement, ils avaient une maigre chance de remporter cette bataille, mais ce serait une victoire inutile. L’armée du Chaos qui s’étalait au pied de ces falaises n’était qu’une parmi tant d’autres. De nombreuses forces semblables, toutes aussi imposantes que celle-ci et certaines même bien plus, avaient été rassemblées en Ulthuan et, il le savait, dans le monde entier. Toutes ne pourraient être battues par les forces dont il disposait.
Il fit demi-tour et chevaucha vers son propre pavillon. Inutile de contempler davantage l’ampleur des effectifs ennemis.
Il dégaina l’Épée de Khaine. Elle luisait d’une lumière noire et maléfique, projetant des ombres avides qui semblaient vouloir étouffer les lueurs diffusées par les lanternes suspendues sous la grande toile. Des runes rouges brûlaient le long de la lame fondue dans un métal inconnu. L’épée lui chuchotait des insultes dans un millier de voix et chacune d’elles, qu’elle fût impérative, menaçante ou séductrice, réclamait des vies. Il s’agissait de l’arme la plus puissante jamais forgée et pourtant, ce n’était pas assez. Elle pesait lourd dans sa main, c’était le poids imposant de son propre échec. Pour ce qu’elle lui avait apporté, il aurait tout aussi bien pu se contenter de porter Croc du Soleil, l’épée forgée pour lui par Caledor à cette époque reculée où ils étaient encore amis.
L’épée le tuait à petit feu, s’abreuvant de sa vie goutte après goutte. Chaque he
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date : 01-05-2018
Nous vivons un âge troublé, une époque sanglante aux accents de fin du monde, faite de démons et de sorcellerie, de batailles et de mort. Dans la fureur des flammes et de la destruction se forgent les légendes de ce temps, narrant les faits d’armes de héros intrépides.
C’est une époque sinistre. De toutes les régions du Vieux Monde, des palais féodaux de la Bretonnie comme des immensités glacées de Kislev perdues dans le nord lointain, nous parviennent les présages de la guerre. Dans les Montagnes du Bord du Monde, des tribus orques s’unissent en préparation de nouvelles attaques. Bandits et renégats harcèlent les habitants des Principautés Frontalières. Des rumeurs prétendent même que des hommes-rats, les skavens, émergent des marais et des souterrains aux quatre coins des terres connues. Et des désolations nordiques descend une fois de plus l’omniprésente menace du Chaos, des démons et des hommes-bêtes corrompus par la puissance des Dieux Sombres.
Originaires d’Ulthuan, une île mythique recouverte de plaines verdoyantes, de montagnes acérées et de cités scintillantes, les hauts elfes sont une race ancienne et fière. Dirigée par le noble Roi Phénix, Finubar, et par la Reine éternelle, Alarielle, Ulthuan est une terre baignée de magie, célèbre pour ses mages et son histoire sinistre. Grands navigateurs, habiles artisans et puissants guerriers, les hauts elfes protègent leur patrie contre tous ses ennemis. Parmi ceux-là, les plus terribles sont leurs cousins maléfiques, les elfes noirs, contre lesquels ils mènent depuis des siècles une guerre sans merci.
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Ramper dans les égouts à la poursuite des gobelins. Tu parles d’une vie, marmonna Félix Jaeger.
Il en voulait à tous les dieux. Il s’était imaginé un temps être devenu expert en matière d’environnements hostiles, mais celui dans lequel il se trouvait en ce moment même remportait la palme. Une bonne vingtaine de pieds plus haut, la population de la cité vaquait sereinement à ses occupations, et lui, il était là dans le noir, à s’aventurer sur d’étroites passerelles, risquant à chaque pas de glisser dans l’eau croupie. Son dos lui faisait mal à force de marcher courbé pendant des heures. Assurément, depuis qu’avait commencé son association avec Gotrek Gurnisson, le Tueur de trolls, il n’était jamais tombé aussi bas.
— Arrête de grommeler, l’humain. C’est un boulot comme un autre, dit Gotrek d’un ton joyeux.
Il semblait ne pas être incommodé le moins du monde par la puanteur ou par l’exiguïté des lieux, ni d’ailleurs par la proximité de ces eaux souillées par les immondices et les excréments.
Le Tueur semblait dans son élément dans ce labyrinthe. Sa morphologie trapue et ramassée était beaucoup plus adaptée que celle de Félix. Le nain arpentait les coursives d’un pas sûr et décidé. Ils avaient accepté cet emploi de gardiens d’égout deux semaines plus tôt, et Gotrek s’était montré bien plus efficace que d’autres ayant dix ans d’expérience. Cela dit, c’était un nain et ce peuple vivait depuis toujours loin sous la surface du monde.
Félix se dit aussi que le fait qu’il pouvait voir dans le noir devait l’aider ; lui au moins n’avait pas besoin de la lueur blafarde projetée par les lanternes des hommes. Cela n’expliquait cependant pas comment il pouvait supporter cette odeur et Félix doutait que les royaumes souterrains des nains empestent tous de la sorte. Cette puanteur avait quelque chose de malsain et lui donnait mal à la tête.
Le Tueur de trolls ne tenait pas à la main son arme habituelle. Félix avait fini par croire que l’énorme hache de guerre était greffée au bras du nain, mais elle était attachée dans son dos. L’espace était trop confiné pour permettre de grands moulinets. Il avait bien tenté de persuader son ami de laisser sa hache à l’armurerie du guet, avec sa propre épée magique, mais en vain. Même le risque de couler à pic à cause du poids de l’arme en cas de chute n’avait pas convaincu le Tueur d’abandonner son arme. Gotrek tenait donc une petite hache de jet dans la main droite et un grand piolet dans l’autre. Il ressemblait à un grand marteau muni d’un gros crochet et Félix frissonna en pensant aux blessures qu’il pourrait occasionner. Manié par la force herculéenne du nain, il était sans doute capable de briser les os et de déchirer les chairs de n’importe quel ennemi.
Il serra un peu plus le pommeau de sa petite épée et se prit à regretter celui en forme de dragon de la lame du templier Aldred. L’idée de se retrouver nez à nez avec des gobelins était d’autant plus inquiétante sans son arme habituelle. Finalement, Gotrek avait peut-être eu raison de garder sa hache.
À la lueur tremblotante des lanternes, ses collègues n’étaient rien d’autre que des ombres. Ils ne portaient pas d’uniforme, leurs seuls habillements communs étaient ces turbans enroulés autour du crâne, à la manière des sultans de la lointaine Arabie, et ces masques en tissu qui leur recouvraient la bouche. Félix travaillait avec eux depuis deux semaines et il commençait à mettre un nom sur chacune des silhouettes.
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« J’aimerais enfouir au plus profond de ma mémoire la dure traversée de ces bois
glacés après notre rencontre avec les Enfants d’Ulric, et j’avoue être mal à l’aise en repensant au sort de cette jeune femme, Magdalena. Mon camarade fut intraitable. Nulle manifestation maléfique ne pouvait être épargnée si nous avions l’occasion d’y mettre un terme, et ce fut le cas. C’est donc pour ma part avec le cœur lourd que nous replongeâmes dans la forêt, en direction du nord.

Nous nous trouvâmes enfin dans la cité du grand Électeur de Nuln. Un endroit raffiné, sophistiqué et riche d’enseignements, sans oublier que ma famille y tenait quelque commerce depuis de nombreuses années. La comtesse Emmanuelle était au faîte de sa gloire, de sa puissance et de sa beauté, et sa cité attirait la fine fleur de l’aristocratie comme la flamme d’une chandelle attire les papillons de nuit. Nuln était en fait l’un des plus beaux endroits de tout l’Empire.

Bien sûr, notre entrée dans la vie de la cité se fit au plus bas de l’échelle sociale. À court d’argent, affamés et épuisés par notre interminable voyage, nous dûmes accepter toutes sortes d’emplois et pas toujours des plus gratifiants. Et c’est à cette époque que nous fûmes confrontés pour la première fois à un ennemi que nous devions croiser pendant de longues années encore. »

— Extrait de Mes Voyages avec Gotrek, vol. III, par Maître Félix Jaeger (Imprimé aux Presses Nouvelles d’Altdorf en 2505)
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Maudits soient tous les cochers humains, et toutes les femmes humaines, grogna Gotrek Gurnisson, concluant par un juron bien senti dans sa langue natale.
— Tu n’étais pas obligé d’insulter Dame Iseulde ! lui reprocha Félix. Nous pouvons même nous estimer heureux, ils auraient pu nous tirer dessus. Enfin, heureux, c’est une façon de parler, parce qu’ils nous ont quand même débarqués en pleine campagne, le soir de Geheimnisnacht.
— Ben quoi, on avait payé nos places, on avait autant le droit qu’elle à un siège à l’intérieur. Les conducteurs se sont dégonflés… comme tous les humains, marmonna Gotrek. Même pas eu le courage de régler ça à la régulière. Je veux bien me battre avec de vraies armes en bon acier, mais me faire plomber comme un lapin, quelle façon de mourir indigne pour un Tueur de trolls.
Félix secoua la tête de dépit. Lorsque son ami était d’humeur aussi maussade, il ne servait à rien de discuter. Et de toute façon, il avait bien d’autres préoccupations en tête. Le soleil descendait sur l’horizon, donnant à la forêt enveloppée de brume un air de plus en plus sinistre. Les ombres s’allongeaient, faisant ressurgir du tréfonds de l’esprit de Félix toutes ces histoires inquiétantes sur les horreurs censées hanter ces étendues boisées.
Il s’essuya le nez avec un coin de sa cape avant de la resserrer autour de ses épaules. Il renifla et leva les yeux vers un ciel où Morrslieb et Mannslieb, la petite et la grande lunes, avaient déjà fait leur apparition. Morrslieb brillait d’une lueur vaguement verdâtre et ce n’était pas de bon augure.
— J’ai dû attraper froid, dit Félix. Le Tueur de trolls lui jeta un regard moqueur. Dans les ultimes rayons du soleil, la chaîne qui reliait son nez à son oreille ressemblait à un arc de sang.
— Vous êtes vraiment une race de mauviettes, commença Gotrek. Une petite fièvre de rien du tout et y a plus personne. Tu m’fais rire. Il pivota sur lui-même et fit face à l’obscurité menaçante des bois. Allez, sales hommes-bêtes, venez vous battre ! hurla-t-il. J’vous ai ramené un p’tit quelque chose !
Il éclata d’un rire goguenard et passa son pouce sur le tranchant de son énorme hache. Félix vit perler une goutte de sang lorsque Gotrek porta son doigt entaillé à sa bouche.
— Par Sigmar, mais tais-toi donc ! siffla Félix entre ses dents. Tu vas nous attirer des ennuis.
Gotrek se retourna vers lui et Félix vit briller dans son regard une lueur qui laissait présager le pire. Il porta instinctivement la main au pommeau de son épée.
— Mêle-toi de c’qui te regarde, l’humain ! J’suis de la vieille race et j’reçois d’ordre que du roi des nains. Même ici.
Félix baissa la tête. Il était plutôt bon escrimeur et portait sur le visage quelques cicatrices résultant de duels livrés alors qu’il était jeune étudiant, son brillant parcours académique ayant d’ailleurs connu une fin prématurée après la mort d’un de ses adversaires. Il n’avait cependant pas envie de croiser le fer avec le Tueur de trolls. Le haut de la crête orange de celui-ci lui arrivait à peine au niveau de la poitrine, mais il était bien plus lourd que lui et tout en muscle. Félix savait aussi de quoi Gotrek était capable avec sa hache.
Le nain considéra que Félix avait compris, se retourna et s’adressa à nouveau aux ténèbres.
Alors, vous attendez quoi ? J’en ai rien à faire que toutes les puissances du mal soient de sortie ce soir. Si vous croyez que ça m’fait peur !
Gotrek était de plus en plus agité. Depuis qu’il le connaissait, Félix avait remarqué que lorsque le Tueur était dans cet état, cela débouchait souvent sur des accès de rage. C’était un aspect de sa personnalité qui fascinait Félix. Il savait que Gotrek était devenu Tueur de trolls après avoir commis un crime, et qu’il avait juré de trouver la mort des mains du plus gros monstre possible.
Il semblait alors au bord de la folie.
Félix songea qu’il pourrait lui aussi devenir fou s’il était contraint à l’exil dans une contrée étrangère. Il éprouvait une certaine sympathie pour le nain, et il savait ce que c’était que de devoir fuir sa propre demeure. Son duel tragique contre Wolfgang Krassner avait provoqué un véritable scandale et son exil forcé.
Toujours était-il que le comportement du nain les mettait tous les deux en grand danger, et Félix ne voulait pas compliquer les choses. Il se remit en marche sur le bord du chemin, jetant de temps à autre un bref coup d’œil sur les lunes. Derrière lui, le nain continuait à braver la nuit.
— Alors ? Personne chez vous n’est capable de s’battre ? Venez tâter d’ma hache ! Elle vous attend !
Seul le plus fou des fous pouvait oser ainsi défier les puissances obscures en cette nuit de Geheimnisnacht, la Nuit des Mystères, et au beau milieu d’une forêt en plus. C’était du moins l’avis de Félix Jaeger.
Le nain invectivait tantôt dans la langue gutturale du peuple des montagnes, tantôt en reikspiel.
— Et m’envoyez pas une mauviette, hein ?
Gotrek se tut et la forêt replongea pendant quelques secondes dans un silence plus habituel pour un tel lieu. Puis, venant de très loin, les deux compagnons entendirent monter le grondement d’une énorme cavalcade.
— Eh bien, voilà, il a gagné, se dit Félix. Il a vexé une ancienne puissance qui nous envoie ses cavaliers démoniaques pour nous conduire droit aux enfers.
Félix plongea entre les arbres et sentit les feuilles humides lui fouetter le visage. Il avait l’impression que des cadavres tentaient de l’attraper. Le bruit de lourds sabots se fit de plus en plus proche, arrivant à grande vitesse en suivant la route. Seule une créature démoniaque pouvait se déplacer aussi rapidement sur une route forestière. Il sortit son épée de son fourreau d’une main tremblante.
Qu’est-ce qu’il lui avait pris de suivre Gotrek ? Il entendit le hennissement de chevaux, le claquement d’un fouet et le bruit de roues heurtant les pierres du chemin.
— Ah ! Quand même ! ricana Gotrek. On commençait à s’ennuyer…
Dans un vacarme assourdissant, surgirent quatre chevaux noirs tirant un carrosse tout aussi noir. Le sombre équipage dépassa Félix qui eut tout juste le temps d’apercevoir le cocher abrité par une cape noire elle aussi, avant de s’accroupir dans les fourrés.
Le mystérieux carrosse s’éloigna aussi vite qu’il était apparu et après quelques minutes, Félix entendit un bruit de pas venant dans sa direction. Deux mains écartèrent les buissons et Gotrek le regarda, toujours avec cette pointe de folie dans les yeux. Sa crête était recouverte de poussière, de la boue recouvrait ça et là ses tatouages et son pantalon de cuir était un peu plus déchiré qu’auparavant.
— Ce salaud a essayé de m’écraser ! cria-t-il. Attends que j’le rattrape ! Il va entendre parler du pays !
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«Suite aux événements terribles et au véritable cauchemar que nous avions vécus à Altdorf, mon camarade et moi dûmes prendre sans attendre la route du sud. Oh ! Nous n’avions pas de destination précise et nous laissâmes le hasard décider pour nous. Nous empruntâmes tous les moyens de transport possibles en chemin : malle de poste, chariot d’un paysan de passage ou diligence, nous contentant en l’absence de l’un ou l’autre de nos propres jambes, au grand dam de mon camarade qui était forcément moins bien pourvu que moi à cet égard.

Ce fut pour moi une expérience assez éprouvante. J’avais l’impression que nous pouvions nous faire arrêter à chaque coin de rue, être jetés en prison ou même conduits tout droit à l’échafaud. Je croyais voir des prévôts et des chasseurs de primes partout, dans chacune des tavernes où nous passions la nuit et derrière les buissons du bord de la route. Je ne sais pas si le Tueur de trolls était dans le même état que moi, toujours est-il qu’il n’en laissa rien transparaître.

Pour quelqu’un comme moi qui n’est pas trop au courant du fonctionnement des institutions judiciaires, il semblait tout à fait possible qu’une nation aussi puissante que la nôtre puisse lancer à nos trousses la totalité de ses forces de l’ordre. J’étais alors très loin d’imaginer que l’application des lois puisse être hasardeuse, voire arbitraire, et que tous ces prévôts et autres chasseurs de primes n’existaient que dans ma tête. Malheureusement d’ailleurs, car autrement les créatures maléfiques auraient sans doute prospéré moins facilement dans cette contrée.

L’extension et la nature du maléfice n’allaient pas tarder à devenir très claires à mes yeux, un certain soir après avoir pris place dans une diligence. Cette nuit fut probablement l’une des plus terribles de toute ma vie...»

— Extrait de Mes Voyages avec Gotrek, vol. II, par Maître Félix Jaeger
(Imprimé aux Presses Nouvelles d’Altdorf en 2505)
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- Même le diable peut citer les écrits sacrés.
- Il a probablement contribué à les écrire.
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Dans ce monde il y a trois personnes qu'on ne peut pas blouser: sa mère, un préteur sur gage ou une pute. Dans la mesure ou ta mère est morte, j'ai pris sa place. Par conséquent, pas de conneries avec moi
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lock: le vieux Chaine disait souvent qu'il n'y a pas de plus grande liberté que celle d’être constamment sous-estimé
Calo: par les dieux c'est vrai plus libre que sa on s'envolerait
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date : 30-10-2016
L'un des trois grands sage de l'est, "le plus grand criminel de tout les temps"...Le porteur du balai violet argenté. Un archimage qui a exécute de nombreux rituels de classe légendaire mais qui a aussi provoqué des problèmes les uns après les autres!! Un personnage dangereux!! Il a causé des émeutes qui ont finis par détruire le ville de Gert...ainsi que 21 autres accidents de destruction matériel!! 136 agressions, dont une sur un membre du gouvernement royale d'Alto!! De plus il a volé un rituel qui était sous secret du gouvernement, ce qui nous mène à un total de 87 vols de rituels d’intelligence!! Voila tout ce qu'il a fait et voila pourquoi on l'appelle le grand criminel, qui a été condamné à 8921 années de prison en tout.
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date : 30-10-2016
Shin: Ecoute moi bien Keisha. Il y avait un homme incroyable qui s'appelait ouki!! Simplement en les menant, il a réussissait à transformer ses hommes en démons capable de se battre dix fois plus que d'habitude! C'est la force d'un grand général!! Et c'est exactement ce que vais te montrer!! Vous m'entendez, unité Hi Shin !? Ce n'est pas le moment de vous reposez! Si vous êtes en difficulté, regardez mon dos et battez-vous! Tout ce que vous avez à faire c'est de regarder mon dos et suivez moi!!
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date : 30-10-2016
petit speech de MouBu: Je suis MouBu l'homme le plus fort de toute la Chine!! Il n'y a personne sur terre capable de m’arrêter!! O commandant de Chu Kanmei!! Moi, MouBu je vais personnellement réduire ta tète en bouillie!! Une armée mené par l'homme le plus fort du monde est aussi la plus forte!! Cette armée est invincible!! Chargez! En commençant par la gauche!
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date : 30-10-2016
Raido: Retenez bien sa bande de merdes de Zhao! Quand on parle des anciens bandits de l'armé de Kanki peut importe à quel point on se fait botter le cul on ne repart jamais les mains vide!!
Kanki: Exactement.
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date : 30-10-2016
keisha: C'est étrange. J'observe cet homme depuis longtemps. Tout comme l'a fait Riboku. Nous l'avons regardé mûrir, grandir mais son évolution a été bien plus forte que nous l'avions prédite. Quand est-il devenu aussi fort ? Fait chier. On dirait que cette fois c'est mois qui n'est pas eu de chance.
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date : 30-10-2016
Naki :commandant de l'armée de Zhao, Keisha. Tu n'est pas responsable, tu n'a commis aucune erreur. Ils nous ont juste tous eux
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