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Jacques De Beauchesne, médecin et deuxième fils de comte, accompagne sa sœur Amélie en Écosse, où elle a été promise à Keir Mac Leod, héritier du laird du clan du même nom.
Jacques, opposé à cette union, est ravi lorsqu’il constate que la magie n’opère pas entre les deux fiancés. En revanche, il se sent attiré et troublé par l’insupportable Keir.
De son côté, Keir, qui ne souhaite pas se marier, est enchanté de voir que la jeune Amélie semble trouver son frère cadet, Duncan, à son goût. Tout va donc pour le mieux, si ce n’est l’émoi mal venu qu’il ressent pour le médecin français.
Pourtant, tout en cet homme l’énerve au plus haut point, car il déploie une incroyable propension à lui donner l’impression de n’être qu’un sauvage idiot et sans cervelle.
L’improbable se produit ! Jacques et Keir cèdent à l’attirance insensée qui les pousse inexorablement l’un vers l’autre.
Au quinzième siècle, période trouble où « les bougres » étaient brûlés sur la place publique, leur amour semble voué à l’échec. Alors, entre raison et passion, ce qu’ils voudraient et ce qu’ils peuvent faire... ils devront faire des choix.
Le jeune homme prit place à l’autre bout du banc et regarda droit devant lui.
Aucun danger qu’il me touche, pensa Jacques avec dérision.
— En effet, j’ai fait une erreur, ne démentit pas Keir. Je ne couche pas avec les servantes, d’ordinaire.
— Mais vous vouliez nous montrer que vous étiez le maître… ?
— Absolument ! Père m’a imposé cet Handsfast qui, fort heureusement, s’est transformé en fiançailles. Je n’ai pas eu mon mot à dire.
— Amélie est dans le même cas. Elle était bouleversée en apprenant que notre père l’avait mariée en Écosse avec un homme qu’elle ne connaissait ni d’Êve ni d’Adam.
— J’apprécie votre sœur. Elle est…
— Je m’en suis aperçu, ricana doucement Jacques.
— Je ne faisais pas mention du baiser, mais je pensais à son tempérament.
— Elle fera une bonne épouse de chef de clan. Elle est belle, instruite, et lucide. Vous auriez pu avoir une femme exécrable.
— Aye. Le baiser…
— J’ai été fort surpris de vous voir l’embrasser. Je savais que cela allait arriver, mais je n’imaginais pas aussi vite.
— J’ai essayé…
— Essayé ! s’indigna Jacques.
— Naye, se défendit Keir en se tournant vers lui. J’ai voulu découvrir quelque chose…
— Que vouliez-vous donc ? s’étonna Jacques. Amélie est une belle personne, et je ne doute point de l’effet qu’elle ait pu vous faire.
— Justement ! Elle ne m’attire pas et je voulais en être certain. Elle est belle, je le conçois, intelligente, je l’ai remarqué, mais elle ne me transporte pas.
— Vous les préférez plus girondes, se moqua Jacques, interloqué par les confidences de Keir.
— Aye, en règle générale. Je ne suis pas parfait, mais je ne feins jamais des envies ou des sentiments que je ne ressens pas. Votre sœur serait parfaite… pour Duncan !
— Je suis tout de même stupéfié de vous entendre dire cela.
— J’en suis tout aussi surpris que vous, ironisa Keir. Vous savez que cela fait quelques minutes que nous conversons tranquillement.
— Oui, j’ai remarqué, admit Jacques. Je suis persuadé que cela ne va pas durer.
— J’en suis certain également, admit Keir en riant doucement. Vous êtes fort irritant.
— Je vous retourne le compliment, ironisa Jacques. Je n’ai pas pour habitude de me soumettre et je n’aime pas les gens trop présomptueux.
— Comme moi-même ?
— Je ne répondrais pas à cette question. Je ne voudrais pas que notre conversation se détériore. De plus, vous avez votre couteau sur vous alors que moi, je suis désarmé.
— Je ne vous ferai jamais de mal ! s’indigna Keir.
— Hum ! Ce n’est pas l’impression que vous me donnez lorsque je vous contrarie. Ce matin encore quand je vous ai interrompu dans votre entraînement. J’ai bien cru que vous alliez m’embrocher avec votre épée.
— C’est une claymore !
— Oui, je le sais, affirma Jacques.
— Je ne vous blesserais jamais. Je ne supporte guère vos airs supérieurs, mais…
— Mes airs supérieurs ? C’est la poêle qui se moque du chaudron. S’il y a une personne avec un air supérieur, c’est bien vous.
— Je suis le futur chef du clan et je ne peux permettre à quiconque de défier mon autorité.
— Je conçois parfaitement votre point de vue, assura Jacques. Mais ce que j’aimerais que vous compreniez également, c’est que tout ce que j’entreprends, je le fais pour le bien-être du peuple et par conséquent, le vôtre.
— Je m’en rends compte, n’en doutez point. Mais il y a quelque chose chez vous qui… m’irrite.
Une lecture satisfaisante qui s'est essoufflée au fur et à mesure de mon avancée.
J'ai trouvé le tout maîtrisé, le contexte historique vachement bien travaillé et construit, le système clanique tient la route. Bref, niveau cadre tout se passe bien, et à part quelques détails, la véracité historique est respectée.
Concernant la romance, c'est là que ça coince un peu. Au début, l'accent est vraiment tourné vers l'aventure entre Jacques et Keir, leur passé, leurs sentiments, leur background. Qui sont super bien mis en scène, et j'ai adoré cette phase de doutes entre eux, d'avant-acceptation de la part de Keir.
Mais dès que leurs sentiments se concrétisent, le récit coral prend toute la place. La romance devient mièvre, et se contente de rester en arrière-plan de toutes les intrigues conjugales du clan. J'ai eu l'impression d'assister à un Vaudeville. Trop de couples, trop d'intrigues amoureuses. Pour certaines pas finalisées. Et au milieu, Jacques et Keir qui se perdent dans le paysage (littéralement).
Et la fin n'est pas vraiment satisfaisante. Je n'aime généralement pas cette façon de faire, terminer sur autre chose que nos deux personnages principaux est une idée bizarre. L'épilogue rattrape un peu, mais bon, je trouve cette idée en matière pas très fine ni originale.
Donc bon. Une romance ni réellement complexe, ou pointue, avec trop d'intrigues amoureuses différentes, mais qui offre à lire un cadre original et un couple de personnages principaux qui tient la route.
C'est une histoire sympathique. Pas très crédible, mais on se laisse prendre au jeu malgré tout.
Les personnages principaux sont touchants, même s'ils auraient mérité plus d'épaisseur dans leurs sentiments. La romance manque d'émotions. Le langage inégal interpelle. Le potentiel est bien là, mais instable. Dommage !
J’ai bcp aimé l’histoire et les personnages mais j’ai failli arrêter de lire quand tout le monde a cru (dont moi ) que Keir avait trompé Jacques avec 3 femmes!!
Pour moi, la tromperie c’est juste à bannir des livres non mais sérieux personne aime ça dans la réalité alors j’ai pas envie retrouver de la tromperie dans une fiction ( en disant ça je pense très fort à the love and other words de Christina Lauren qui est un livre que je déteste avec une haine et une rage au delà de toutes limites, pire livre au monde ne le lisait jamais )
Bon on après quelques pages après qu’en réalité Keir ne l’as pas trompé ou plutôt il était sur le point de le faire mais c’est rétracté car en embrassant une de ces femmes il ne voulait que Jacques et je trouve qu’il lui pardonne trop facilement parce qu’embrasser c’est quand même tromper donc c’est pour ça que je ne vois pas la nécessité de faire Keir embrasser une autre femme dans l’épilogue, ça m’as franchement soûlée 😕
Cependant j’ai bien aimée leur relations et leurs interactions qui étaient parfois très drôles et j’ai également bien aimé quand vers la fin du livre Keir et Jacques invente le mensonge que Keir est devenue impuissant et que par conséquent il ne pourra pas avoir d’enfants ni de femme ( les deux avaient un jeu d’acteur exemplaire 😂 même si je me doutais que tout le monde n’allait pas croire à leur mensonge😅)
« — Keir, pense à ton avenir. Tu désires des enfants, une femme…
— Non, Mère, murmura-t-il en se tournant vers elle. Je ne désire que Jacques. »
Voici un bien belle histoire que j'ai lu avec beaucoup de plaisir moi qui aime l'Ecosse et son histoire riche. En effet dans les années 1400 comment imaginer deux homosexuels vivant leur amour librement ? c'est tout l'enjeu de ce livre. Car l'attraction entre Keir et Jacques est trop forte pour être ignorée et les deux hommes cèdent bien vite à leur envie commune. Mais pas mal d'embuches vont se retrouver sur leur route. Une belle lecture même si c'est pas ma préférée.
Un environnement intriguant et des personnages addictifs! Un roman qui m'a plus un peu plus à chaque page. Du bonbon citronné par moment, de la tendresse par ci, de l'aventure et un amour inconditionnel.
Et je n'ai pas été déçue : Jackes, jeune médecin français à l'homosexualité assumée (ou autant qu'elle puisse l'être à une époque où elle était punie de mort), se rend en écosse avec sa soeur pour qu'elle épouse Keir, le fils aîné d'un laird. Cependant, l'attraction entre Jackes et Keir est immédiate et absolument dévastatrice, à tel point que les deux jeunes hommes passeront leur temps à se disputer pour refouler leur désir avant d'y céder.
L'histoire est absolument magnifique, l'écriture superbe et les personnages (principaux comme secondaires) des plus divertissants !
Résumé
Jacques De Beauchesne, médecin et deuxième fils de comte, accompagne sa sœur Amélie en Écosse, où elle a été promise à Keir Mac Leod, héritier du laird du clan du même nom.
Jacques, opposé à cette union, est ravi lorsqu’il constate que la magie n’opère pas entre les deux fiancés. En revanche, il se sent attiré et troublé par l’insupportable Keir.
De son côté, Keir, qui ne souhaite pas se marier, est enchanté de voir que la jeune Amélie semble trouver son frère cadet, Duncan, à son goût. Tout va donc pour le mieux, si ce n’est l’émoi mal venu qu’il ressent pour le médecin français.
Pourtant, tout en cet homme l’énerve au plus haut point, car il déploie une incroyable propension à lui donner l’impression de n’être qu’un sauvage idiot et sans cervelle.
L’improbable se produit ! Jacques et Keir cèdent à l’attirance insensée qui les pousse inexorablement l’un vers l’autre.
Au quinzième siècle, période trouble où « les bougres » étaient brûlés sur la place publique, leur amour semble voué à l’échec. Alors, entre raison et passion, ce qu’ils voudraient et ce qu’ils peuvent faire... ils devront faire des choix.
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