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Extrait ajouté par MarieILoveRead 2013-05-08T17:36:25+02:00

"Elle ne savait pas que l'Enfer, c'est l'absence."

Amoureuse du Diable

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Extrait ajouté par Biquet 2011-10-30T12:49:36+01:00

Circonspection

Donne ta main, retiens ton souffle, asseyons-nous

Sous cet arbre géant où vient mourir la brise

En soupirs inégaux sous la ramure grise

Que caresse le clair de lune blême et doux.

Immobiles, baissons nos yeux vers nos genoux.

Ne pensons pas, rêvons. Laissons faire à leur guise

Le bonheur qui s'enfuit et l'amour qui s'épuise,

Et nos cheveux frôlés par l'aile des hiboux.

Oublions d'espérer. Discrète et contenue,

Que l'âme de chacun de nous deux continue

Ce calme et cette mort sereine du soleil.

Restons silencieux parmi la paix nocturne :

Il n'est pas bon d'aller troubler dans son sommeil

La nature, ce dieu féroce et taciturne.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-10-30T12:40:41+01:00

Art poétique

De la musique avant toute chose,

Et pour cela préfère l'Impair

Plus vague et plus soluble dans l'air,

Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.

Il faut aussi que tu n'ailles point

Choisir tes mots sans quelque méprise :

Rien de plus cher que la chanson grise

Où l'Indécis au Précis se joint.

C'est des beaux yeux derrière des voiles,

C'est le grand jour tremblant de midi,

C'est, par un ciel d'automne attiédi,

Le bleu fouillis des claires étoiles !

Car nous voulons la Nuance encor,

Pas la Couleur, rien que la nuance !

Oh ! la nuance seule fiance

Le rêve au rêve et la flûte au cor !

Fuis du plus loin la Pointe assassine,

L'Esprit cruel et le Rire impur,

Qui font pleurer les yeux de l'Azur,

Et tout cet ail de basse cuisine !

Prends l'éloquence et tords-lui son cou !

Tu feras bien, en train d'énergie,

De rendre un peu la Rime assagie.

Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où ?

O qui dira les torts de la Rime ?

Quel enfant sourd ou quel nègre fou

Nous a forgé ce bijou d'un sou

Qui sonne creux et faux sous la lime ?

De la musique encore et toujours !

Que ton vers soit la chose envolée

Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée

Vers d'autres cieux à d'autres amours.

Que ton vers soit la bonne aventure

Eparse au vent crispé du matin

Qui va fleurant la menthe et le thym...

Et tout le reste est littérature.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-10-30T12:32:44+01:00

A la louange de Laure et de Pétrarque

Chose italienne où Shakspeare a passé

Mais que Ronsard fit superbement française,

Fine basilique au large diocèse,

Saint-Pierre-des-Vers, immense et condensé,

Elle, ta marraine, et Lui qui t'a pensé,

Dogme entier toujours debout sous l'exégèse

Même edmondschéresque ou francisquesarceyse,

Sonnet, force acquise et trésor amassé,

Ceux-là sont très bons et toujours vénérables,

Ayant procuré leur luxe aux misérables

Et l'or fou qui sied aux pauvres glorieux,

Aux poètes fiers comme les gueux d'Espagne,

Aux vierges qu'exalte un rhythme exact, aux yeux

Epris d'ordre, aux coeurs qu'un voeu chaste accompagne.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-10-30T12:32:38+01:00

Allégorie

Despotique, pesant, incolore, l'Eté,

Comme un roi fainéant présidant un supplice,

S'étire par l'ardeur blanche du ciel complice

Et bâille. L'homme dort loin du travail quitté.

L'alouette au matin, lasse, n'a pas chanté,

Pas un nuage, pas un souffle, rien qui plisse

Ou ride cet azur implacablement lisse

Où le silence bout dans l'immobilité.

L'âpre engourdissement a gagné les cigales

Et sur leur lit étroit de pierres inégales

Les ruisseaux à moitié taris ne sautent plus.

Une rotation incessante de moires

Lumineuses étend ses flux et ses reflux...

Des guêpes, çà et là, volent, jaunes et noires.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-10-30T12:32:12+01:00

A Horatio

Ami, le temps n'est plus des guitares, des plumes,

Des créanciers, des duels hilares à propos

De rien, des cabarets, des pipes aux chapeaux

Et de cette gaîté banale où nous nous plûmes.

Voici venir, ami très tendre qui t'allumes

Au moindre dé pipé, mon doux briseur de pots,

Horatio, terreur et gloire des tripots,

Cher diseur de jurons à remplir cent volumes,

Voici venir parmi les brumes d'Elseneur

Quelque chose de moins plaisant, sur mon honneur,

Qu'Ophélia, l'enfant aimable qui s'étonne,

C'est le spectre, le spectre impérieux ! Sa main

Montre un but et son oeil éclaire et son pied tonne,

Hélas ! et nul moyen de remettre à demain !

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Extrait ajouté par Biquet 2011-10-30T12:29:17+01:00

A Albert Mérat

Et nous voilà très doux à la bêtise humaine,

Lui pardonnant vraiment et même un peu touchés

De sa candeur extrême et des torts très légers,

Dans le fond, qu'elle assume et du train qu'elle mène.

Pauvres gens que les gens ! Mourir pour Célimène,

Epouser Angélique ou venir de nuit chez

Agnès et la briser, et tous les sots péchés,

Tel est l'Amour encor plus faible que la Haine !

L'Ambition, l'orgueil, des tours dont vous tombez,

Le Vin, qui vous imbibe et vous tord imbibés,

L'Argent, le Jeu, le Crime, un tas de pauvres crimes !

C'est pourquoi, mon très cher Mérat, Mérat et moi,

Nous étant dépouillés de tout banal émoi,

Vivons dans un dandysme épris des seules Rimes !

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