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Brusquement, elle bondit sur ses pieds, noua ses bras autour de la nuque de son sauveur et l'embrassa avec passion. ............... ne se défendit pas.
Afficher en entier-Chi volete vedere ? siffla tout à coup une voix masculine.
Le sang de l'apprenti agent se figea. A travers la grille du confessionnal, il aperçut la forme vague d'un visage.
-Chi volete vedere ? répéta l'homme.
Bizarrement, il fumait une pipe dont la fumée envahissait le compartiment où se tenait Jake. malgré sa méconnaissance de l'italien, ce dernier était presque certain que chi voulait dire "qui". De nouveau, il se rappela la note de ses parents. Et l'explorateur qui avait donné son nom à l'Amérique.
-Amerigo Vespucci, répondit-il en s'efforçant d'adopter un accent aussi naturel que possible.
Afficher en entierNathan se saisit d'une flèche, tendit la corde et visa une cible installée dans le coin opposé de la salle. Tous plissèrent les yeux afin de voir où la pointe s'était plantée - le centre, en l'occurrence, mais pas exactement au milieu. Poussant un gros soupir, Topaze attrapa un autre arc, tira sa flèche qui, elle, se ficha en plein dans le mille. L'adolescente ne s'arrêta pas là, cependant. Elle expédia toute une série de flèches qui, au final, dessinèrent un T.
- De la pure jalousie, commenta Nathan à l'adresse de Jake.
Afficher en entier« Le soir où Jake Djones découvrit que ses parents s’étaient égarés quelque part dans l’Histoire souffla la tempête la plus violente jamais enregistrée dans les annales. Londres n’avait pas connu pareil dérèglement climatique – avec pluies torrentielles et bourrasques furibondes – depuis 1703, mais cet ouragan était entre-temps tombé dans l’oubli.
Au beau milieu des éléments déchaînés, sur Tower Bridge, une vieille Bentley bleu nuit se frayait difficilement un passage vers la rive nord de la Tamise aux eaux tumultueuses. La voiture roulait en pleins phares, et les essuie-glaces fonctionnaient à vitesse redoublée pour tenter d’évacuer les rideaux de pluie.
« Sur la vaste banquette arrière en cuir était installé un garçon nerveux de quatorze ans à la peau mate, aux boucles brunes et aux yeux pleins de courage et d’intelligence. Il portait l’uniforme de son collège : un blazer, un pantalon noir et des souliers en cuir usés. Près de lui gisait son cartable décati qui dégorgeait de livres et de papiers. Sur l’étiquette effrangée, on lisait en caractères gras son nom : Jake Djones. »
Afficher en entier<< - Insensible ? répéta l'autre d'une voix glaciale à l'accent américain plus que jamais prononcé, comme toujours lorsqu'il était en colère ou nerveux. Laisse-moi t'expliquer une chose : Zeldt s'apprête à détruire l'Europe, à mettre fin à la Renaissance avant même qu'elle ait débuté, à stopper les progrès de la civilisation, à rétablir le Moyen-Age le plus sombre, à réduire le monde en esclavage. Tu crois peut-être que c'est impossible ? Tu as sans doute vu un Michel-Ange ou un Léonard de Vinci dans ta National Gallery et tu te dis : "Je sais que la Renaissance a eu lieu, puisque j'ai eu l'occasion d'en admirer les tableaux." Eh bien, réfléchis une seconde !
Nathan s'était mis à hurler, ses yeux flamboyaient. Tout le monde, Alan et Miriam inclus, était terrifié quand il s'énervait ainsi. Mister Drake battit des ailes avec anxiété.
- Je vais le reformuler pour que tu piges, enchaîna Nathan en vrillant son regard sur Jake. Zeldt a le pouvoir de changer le cours de l'Histoire. S'il n'y a pas de Renaissance, il n'y a pas d'humanisme, de sciences, de progrès, de guérison des maladies, de musiques, de peinture... rien. Le monde d'où tu viens, dans lequel tu appuies sur un interrupteur pour t'éclairer et où tu joues avec tes appareils électroniques en compagnie de tes amis, ce monde n'existera plus. Tu n'auras nulle part où repartir ! Nulle part, sinon des temps d'obscurantisme. >>
Jake Djones, page 388, chapitre 26.
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