Ajouter un extrait
Liste des extraits
dix pour cent adorable, vingt pour cent effrontée, quinze pour cent de problèmes à venir pour lui vêtue comme elle l'était, cinq pour cent odieuse, cinquante pour cent affriolante et cent pour cent bandante.
Afficher en entier- pars et reviens nous sobre...alors, on avisera ce qu’on fera de toi.
- si tu en as le courage, finit Vadim, la voix assourdie, en s’arranchant de l’emprise qu’il maintenait jusque-là sur elle. Il te dévorera tandis que je te dégusterai... c’est une promesse. Tu sais où nous trouver.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)La jeune femme était entourée d'au moins une dizaines de personnes dont les trois quarts semblaient être des hommes, non... des animaux en rut comme tout bons représentant masculin qui se respectait dans ce genre d'établissement. Tout à coup, éberlués, ils la virent saisir le tissu de sa robe et se déhancher pour le remonter si haut que tous purent entrapercevoir la couture de dentelle de ses bas. Cette fille était décidément cent pour cent d'emmerdes pour eux... Elle attrapa un shooter que lui tendait un de ses compagnons de beuverie et le coinça là, entre ses cuisses, à la lisière entre sa peau ivoire et la soie noire. Andrea comme Vadim virent rouge quand un de ces connards qui la bouffaient des yeux se leva avec complaisance. Le roux fonça droit devant et arrêta l'homme en plein élan d'une main sur l'épaule. Ce dernier se retourna, visiblement agacé d'être ainsi entravé dans sa quête pathétique de séduction.
- Tu fais quoi mec ? On peut jouer aussi ? C'est une table ouverte ou quoi ? demanda-t-il avec un sourire carnassier devant le regard voilé de Capucine qui n'avait plus l'air de percuter grand chose.
- Assis, commanda Vadim, rembarrant sèchement un autre gars qui commençait à vouloir la ramener.
Bordel, elle jouait à quoi là ?! Elle n'était pas censée être une femme intelligente ? Une putain de prof ? Personne n'osa le contredire à la table. Andrea avisa la minuscule table basse devant eux où trônaient de nombreux cadavres de bouteilles et un paquet de blé. Ils misaient les cuisses de leur nana ?! Sérieux ? Le visage fermé de son ami lui indiqua qu'il fallait absolument cesser cette mascarade. Vadim ne tiendrait pas longtemps à ce rythme avant d'exploser.
- C'est quoi l'enchère ? demanda-t-il en farfouillant dans sa poche.
- Cent, répondit l'homme sur qui sa main était toujours crispée.
Andrea posa deux billet de la somme requise sur la table avec un rictus en coin.
- Voila pour moi et encore cent pour mon pote.
Personne ne chercha a refuser son offre. Ils étaient à moitié défoncés mais l'aura carnassière des deux hommes faisaient que tous se méfiaient. Le barman saisit un autre shot et le tendis à Capucine, narquois. Tremblante, la jeune femme le prit sans que son regard ne cesse de naviguer entre ceux qui étaient venus la chercher. Elle voulait jouer, ils allaient jouer...
- Où ? demanda-t-elle presque avec timidité.
- Entre tes seins, Babychou... Où veux-tu que ce soit d'autre ? grogna le roux avec une moue incendiaire.
Hypnotisée autant par l'autorité qu'ils dégageaient que par un désir bien trop éclatant, elle écarta légèrement le décolleté de sa robe pour placer le minuscule verre dans le sillon de sa poitrine. Vadim eut un raté en apercevant le bustier qu'elle portait en-dessous et qui l'appelait à des idées bien plus délictueuses. Elle coinça le shooter en veillant à garder les cuisses bien serrées autour de l'autre verre de plastique. Comme si aucun d'eux trois ne percevaient plus le monde autour, ils vinrent se placer, félins de part et d'autre d'elle pour avoir le champ libre. Ils s'accroupirent et, en un mouvement odieusement coordonné, ils s'inclinèrent vers elle pour attraper entre leurs lèvres les maudits tentateurs sans la toucher plus. Tous deux sentirent les jambes de la jeune femme trémuler sous elle alors que leurs souffles balayaient sa peau moite. Les mèches sombres de Vadim se déposèrent, soyeuses, sur la chair de ses cuisses, les caressant au gré de leurs ondulations tandis que la joue mal rasée d'Andrea frôlait plus qu'il n'eut été besoin les rondeurs de sa poitrine tendue. Ils avalèrent chacun le contenu de leurs gobelets en se relevant avant de s'en saisir pour les jeter à terre. Le roux lui tendit sa large main sans un mot. Capucine encore sous le choc, la prit immédiatement, tétanisée par leur présence à tous les deux.
Afficher en entier