Ajouter un extrait
Liste des extraits
" Il est beaucoup plus dur d'empêcher son coeur de pardonner à quelqu'un qu'on aime que de lui pardonner soi-même. "
Afficher en entierJe suis une adulte responsable, j'ai un enfant. Je ne peux plus permettre à mes émotions de prendre le dessus. Du moins pas sans un minimum de précautions.
Je recule pour le regarder dans les yeux.
- Tu donnes aux bonnes oeuvres ?
Il rit, l'air de ne pas comprendre.
- Ca m'arrive. Pourquoi ?
- Tu veux des enfants, plus tard ?
- Oui, bien sûr !
- Tu crois que tu voudras un jour quitter Boston ?
- Ah ça, non, jamais ! Tout va bien à Boston, rappelle-toi.
Il n'a donné que de bonnes réponses.
- Bon, alors je suis prête.
Afficher en entierCa ne devrait pas se passer comme ça. Toute ma vie, j'ai su ce que je ferais si un homme se conduisait comme mon père avec ma mère. Simple. Je le quitterais et ça ne se reproduirait jamais.
Mais je ne l'ai pas quitté. Et maintenant me voilà, pleine de bleus et de coupures provoqués par l'homme censé m'aimer, par les mains de mon propre mari.
Et voilà que j'essaie de justifier la situation.
C'était un accident. Il croyait que je le trompais. Il était blessé, furieux et j'étais sur son chemin.
Afficher en entier" Si tu ne reviens pas, c'est moi qui irai te chercher. Et ce ne sera pas joli, Atlas Corrigan".
Afficher en entierLes cinq secondes qui suivent passent inaperçues au reste de la tablée mais s'écoulent au ralenti pour moi.
Les yeux d'Atlas s'arrêtent sur mon oeil blessé.
Sur la main bandée de Ryle.
De nouveau sur mon oeil.
Afficher en entierLily,
Je suis en grave état de manque.
Ryle.
Afficher en entierJe t’aime, Lily. J’aime tout ce que tu es. Je t’aime. » Je sais qu’on lâche fréquemment en l’air ce genre de paroles, surtout parmi les ados. Souvent prématurément et sans réfléchir. Pourtant, quand il m’a dit ça, j’ai compris que ce n’était pas un simple compliment de gamin amoureux. Qu’il y avait autre chose derrière.
Afficher en entierD’accord. Puisqu’on en est là… Le premier mec avec qui j’ai fait l’amour était un S.D.F. Il dresse l’oreille.
— Là, je veux entendre le reste.
— J’ai grandi dans le Maine. On vivait dans un quartier plutôt sympa, mais la rue qui donnait sur le fond du jardin était assez mal entretenue, avec des terrains vagues et une maison abandonnée. J’ai fait la connaissance d’un certain Atlas qui occupait la baraque en ruine ; j’étais la seule à savoir qu’il habitait là. Je lui apportais à manger, mais aussi des vêtements et d’autres trucs. Jusqu’au jour où mon père nous a découverts.
— Et il a fait quoi ? Je serre les dents. Je ne sais pas pourquoi j’ai amené ça sur le tapis alors que j’ai encore du mal à évoquer ce souvenir.
— Il l’a battu. La voilà, la vérité toute nue.
Afficher en entier"Imaginez tous les gens que vous rencontrez dans une vie. Tant de gens. Ils arrivent par vagues, et se retirent avec la marée suivante. Certaines sont plus puissantes que d'autres et ont un impact plus profond. Parfois, les vagues apportent avec elles des traces venues du fin fond de l'océan et les lâchent sur le rivage où elles laissent une empreinte de leur passage, longtemps après qu'elles se sont retirées."
Afficher en entier« — Oui, elle s’appelle Cassie. On est ensemble depuis à peu près un an, maintenant.
Je ressens comme une brûlure d’estomac. Un an ?
— Tant mieux, tu as l’air très heureux.
En a-t-il seulement l’air ? Aucune idée.
— Bon. Alors… Je suis très content de t’avoir vue, Lily.
Il tourne les talons mais, avant de s’éloigner, il me fait de nouveau face, les mains dans les poches.
— Je dois dire… J’aurais préféré que ceci se passe il y a un an. »
Afficher en entier