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Extrait ajouté par Angel69 2013-08-19T13:47:09+02:00

-Tiens bonne question. Syd et ses cheveux, un vrai feuilleton. Et il ne portait que des lentilles de couleurs. Il disait qu'il ne voulait pas voir le monde de ses propres yeux, parce qu'il y a trop de misère. Stan, tu le sais, toi ?

Le meilleur ami ignore ces informations capitales. C'est à morrir de rire.

Marc continue :

- Tu cours tous les jours, alors que Syd était allergique au sport.

-J'ai investi dans une paire de baskets.

- Sa vie, c'était sex, drugs & rock 'n ' roll.

- J'ai changé d'hygiène de vie.

-Syd, il avit une de ces classes... Un vrai lord anglais !

Lord Ollivier. On aura vraiment tout entendu.

Stan n'y tiens plus :

- Toi, tu es effacé et banal. The boy next door.

-Comme tu l'étais avant très cher. Ennuyeux comme la pluie londonienne.

Marc et Samantha doivent le retenir pour l'empêcher de me frapper.

J'en ai assez de ce petit jeu :

- Ca suffit. Je ne suis pas Syd, il est mort et enterré, je suis juste l'obscur nègre qui rédige son hagiographie. D'ailleurs, j'ai fini avec le journal que vous m'avez donné.

Je le tends à Samantha :

- J'attends le tome II. Je vais peut-être enfin découvrir ce qui s'est passé entre Syd et toi.

Stan et Marc nous laissent enfin seuls. Je prends Samantha dans mes bras, l'embrasse. Elle se met a pleurer.

- Tu veux savoir ?

- Je suis tout ouïe.

- Je l'ai tué.

Fichtre.

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Extrait ajouté par Angel69 2013-08-19T13:18:55+02:00

Ce soir, j'ai droit à deux fêtes d'anniversaire rien que pour moi :

1/ A Disneyland avec un Cheese Cake srvi par des amis de Mikey.

2/ A Arès Records avec un Space Cake servi par des filles dénudées.

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Extrait ajouté par Angel69 2013-08-19T13:16:50+02:00

Jeudi 25 Décembre 2014

Merry Christmas.

Sous la couette avec quarante de fièvre et de QI.

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Extrait ajouté par Angel69 2013-08-19T13:13:35+02:00

En attendant, nous devons trouver un endroit ou dormir. Pas dans la chambre de Syd, Sam trouve que ça serait bizarre. Elle opte finalement pour celle de sa mère où il y a un grand lit.

C'est encore plus bizarre.

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Extrait ajouté par Angel69 2013-08-19T13:08:42+02:00

-Meet me at the bar after the show. Did you understand ?

-Oui...Yes...

TRADUCTION :

-Viens me rejoindre au bar après le spectacle. Tu as compris ?

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Extrait ajouté par saku-neko-hime 2013-06-03T11:23:35+02:00

MÉMOIRES

Je dédie ces quelques lignes à moi-même.

S. Ollivier

Plût au ciel que le lecteur trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison.

Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger.

Mais avant de vous inviter dans mon univers déjanté, permettez-moi d’abord de me présenter :

Syd Ollivier, comte de Toulon, enchanté.

Né le 27 août 2000 à Brocéliande Paris (version officielle).

Né d’une bouteille de trop vidée la nuit du passage au nouveau millénaire (version officieuse).

Âge : 13 ans.

Ville où je (sé)vis : Pandémonium Sanary (Toulon), petite ville du bord de mer éclaboussée de soleil au parfum de Californie, paradis des palmiers et des surfeurs.

Père : artiste maudit. Du moins, c’est ce que je croyais jusqu’à une date récente. J’ai maintenant tendance à privilégier la version alcoolique notoire disparu dans la nature quand j’avais six mois.

Mère : à mi-temps. L’autre moitié du temps, Nancy Ollivier, hôtesse de l’air.

Famille : juste ma mère les Privat.

Amis : Stan, Stan, et puis Stan. Et encore Stan. Ah ! j’oubliais : Stan.

Animaux : un vieux chat sauvage noir comme l’Enfer répondant au doux nom de Smith, dont Nancy n’a jamais réussi à se débarrasser en dépit de ses nombreuses tentatives. Ce démon ne semble pas garder rancune au tuyau d’arrosage avec lequel elle l’asperge dès qu’elle l’aperçoit, il revient encore et toujours. Je nourris aussi tous les chats du quartier.

Signe astrologique : vierge. Plus pour longtemps, faites-moi confiance.

Signe chinois : dragon. Principal atout : la chance, surtout pour les autres. C’est le signe le plus puissant. Évidemment.

Cheveux : en fonction des saisons. Actuellement, blond platine.

Yeux : bleus. Du moins jusqu’à ce que je change mes lentilles.

Taille : 1,49 mètre c’est là où le bât blesse. Mais je suis beau gosse, ça compense.

Qualités : toutes. Défauts : aucun.

Je suis à la fois bénit et maudit par mon manque de timidité.

Ne me demandez pas quel jour on est, quel temps il fait, à quelle heure j’ai rendez-vous : je n’en ai pas la moindre idée.

La partie de moi que je préfère : Stan, probablement.

Surnoms : « Syd, le Roi des Propos Acides ». Ou encore : « Le Roi de la Castagne ».

Et mon préféré : « Le Roi des Elfes ». Il paraît que mon nom de famille vient de l’olivier, le roi des arbres, symbole de tout un tas de trucs : la sagesse (mais oui), la paix universelle (bof), la victoire (évidemment), sans oublier la longévité. Je vivrai vieux, c’est sûr. Merci chère mère.

Autre théorie encore plus alléchante : mon destin est d’entrer dans le club très fermé des Immortels de l’Académie Française (la consécration ultime), dont le célèbre habit vert est brodé de rameaux d’olivier (en plus il y a une cape et une épée, la classe !).

Livres préférés : Les Fleurs du mal, de Baudelaire, L’Histoire sans fin, de Michael Ende.

Films préférés : Star Wars IV à VI, Retour vers le futur, Le Seigneur des anneaux (que des trilogies, pourquoi ?).

Religion : Lautréamont.

Régime alimentaire : pizzavore.

Boisson préférée : Jack Daniel’s.

Passions : les fringues et l’art sous toutes ses formes.

Matière préférée : le français.

Matières détestées : toutes les autres. Le sport et moi n’avons jamais trouvé de terrain d’entente.

Passe-temps : lire ; écrire à la tombée de la nuit et au lever du jour ; regarder les étoiles (le spectacle est gratuit) ; regarder pousser l’herbe ; en faire pousser.

Professions : kleptomane, furieux fêtard couche-tard lève-tard, vendeur de rêve et fouteur de bordel notoire.

Activités annexes : diverses et variées. Dernières en date : vendeur de pop-corn au cinéma municipal, nettoyeur de tombes, gardien de barrière au parking de Sanary, vendeur de journaux, collégien (quatrième), dame-pipi.

Devise : osons prendre nos rêves pour la réalité.

Ambition : devenir le plus grand des poètes après Rimbaud. Et surtout : conquérir l’Amérique.

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Extrait ajouté par saku-neko-hime 2013-06-03T11:23:28+02:00

J’ai passé la nuit à astiquer ma nouvelle machine à écrire et à scotcher des feuilles pour en faire un long rouleau, comme Kerouac pour Sur la route. Dorénavant, je taperai tous mes poèmes. J’aime le crépitement des touches et le ding du chariot en bout de course.

Pour ce carnet secret écrit aux affres de la nuit, je préfère m’en tenir à ma bonne vieille plume d’oie trempée dans de l’encre rouge sang.

Stan sera là d’une minute à l’autre.

Mais j’y pense, je ne vous ai pas encore présenté mon frère d’armes.

Stanislas Privat, Stan pour les intimes, né dans l’amour le 17 mars 2000, jour de la fête nationale irlandaise.

Âge : quatorze ans depuis avant-hier.

Parents : Jean et Caroline Privat, dignes propriétaires du surf shop Honolulu en face de la plage.

Famille : deux frères. Jonathan (John pour les intimes), étudiant en droit, et Syd, votre humble serviteur.

Stan et moi, on est comme les rochers des Deux-Frères, qui se dressent fièrement côte à côte à la pointe du cap Sicié, n’en déplaise à sa grand-mère et ses légendes ridicules (les deux frères en question, dévorés par la jalousie, se seraient entre-tués… Le grand Poséidon en personne les aurait alors pétrifiés en souvenir de leur amitié).

Animaux : un fox-terrier nommé Eden qui, je l’avoue, n’est pas dans le jardin du même nom lorsque je suis dans les parages.

Moyen de locomotion : une Vespa. Du coup, c’est lui qui m’emmène au collège tous les matins (quand j’y vais), c’est moins fatigant que de pédaler.

Moi, je n’ai qu’un Vélib’. Ne cherchez pas à savoir comment je lui ai rendu sa liberté.

Signe astrologique : bélier. Voilà pourquoi il est têtu comme une mule.

Cheveux blond paille, yeux verts, un mètre quatre-vingt-dix, plutôt rastègue. Il pourrait être mannequin d’Abercrombie & Fitch s’il le voulait et surtout s’il jetait à la benne ses fringues ridicules.

Qualités : il est ordonné et raisonnable, autant que je suis bordélique et impulsif.

Je suis Thelma, il est Louise.

Principal défaut : la timididé ! Il est bien brave, peuchère, comme on dit chez nous.

Il déteste se mettre en avant. ll aurait pu / dû être bassiste. Comme quoi, se méfier des schémas séculaires.

Autre défaut très irritant : il a toujours besoin de savoir à l’avance ce qu’il va faire, contrairement à moi qui ne prévois jamais rien. Me réveiller sans savoir à quoi m’attendre = 1, planifier = 0.

Matières préférées : toutes les matières scientifiques. Geeks unite !

Matière détestée et incomprise : le français.

Films préférés : Starship Troopers, un vieux film avec des vaisseaux spatiaux. Point Break, un film encore plus vieux avec des surfeurs (ce qui lui a valu le surnom de Bodhi). Easy Rider, un film encore plus vieux avec des motards.

Livres préférés : Le Journal du geek est son livre de chevet. Sinon, des revues d’informatique et des comics.

Passe-temps : construire une horloge astronomique.

Religion : le surf et Bob Dylan.

Ambition : acheter une Harley, épouser Pauline Jaouen.

Vous l’aurez compris, Stan et moi sommes les deux faces d’une même pièce. Il est Rock, je suis Roll.

Une demi-heure plus tard.

Stan n’est toujours pas là. Un cataclysme a dû de se produire sur Terre.

J’allume la télé, m’attendant au pire : une guerre mondiale, un astéroïde, le retour des dinosaures, une invasion de Martiens.

Rien.

Une demi-heure plus tard.

Stan n’est toujours pas là. Sûrement coincé dans les bouchons.

Quoique : on est voisins.

Une demi-heure plus tard.

Stan est mort.

C’est la seule explication. Ce type n’arrive jamais en retard. Jamais à l’heure non plus, d’ailleurs. Il est en avance.

Ce mot n’a jamais fait partie de mon vocabulaire.

Être en retard est chez moi un principe. La ponctualité est une voleuse de temps, c’est Oscar Wilde qui le dit dans Le Portrait de Dorian Gray.

Et puis, c’est étonnant tout ce qu’on peut accomplir sous pression. Transformer le plomb en or, par exemple.

J’allume une bougie et une cigarette à sa mémoire. Quand je repense à notre première rencontre, j’ai mal.

C’était il y a six mois, une semaine après la rentrée. Les premiers mots qu’il m’a adressés resteront à jamais gravés dans ma mémoire :

– Eh, mec, tu pourrais baisser le son ?

Ceci nécessite quelques explications. La veille, j’ai vu le clip de What’s My Age Again, de Blink-182, celui où ils courent dans la rue nus comme des vers. J’ai décidé de réaliser semblable prestation dans le jardin. Sauf que je ne sais pas jouer, je me contente de brailler à tue-tête et de faire de l’Air Guitar avec mon instrument.

Chez les Privat, le dimanche midi, c’est barbecue sur la terrasse en famille.

Je m’approche de la haie, guitare en bandoulière. La grand-mère de Stan en avale son dentier.

– Un problème ? je m’étonne.

– …

– Je te reconnais, t’es dans ma classe, toi. Tu es la plante verte contre le radiateur au troisième rang.

– …

– C’est quoi ton nom, déjà ?

– Stan.

– C’est ringard.

– …

– T’as vu ma gratte ? Je l’ai achetée d’occase hier, avec l’argent de la cantine. Blanche comme neige !

– Gretsch White Falcon.

– Quoi ?

– C’est la marque. Un très beau modèle.

– Tu joues de la guitare ?

– Un peu.

– Tu veux bien m’apprendre ?

– Si tu veux.

Je lui tends la main par-dessus la haie.

– Syd. Je suis le pitre du fond de la classe qui se fait toujours remarquer.

– Je sais. Sympa, ton imitation d’Homer Simpson quand on te demande de lire un énoncé.

Nous échangeons une poignée de main. Nous sommes amis pour la vie.

Sauf que Stan vient de la perdre. RIP.

Quelqu’un frappe à la porte. C’est Stan.

Il croyait que je lui avais dit de venir à 10 heures !

Il est 9 h 30. Qu’est-ce que je vous disais.

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