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Extrait ajouté par BooksFan-ny 2020-07-07T17:37:34+02:00

Je serre sa petite main bien fermement dans la mienne, mais je ne veux pas l'empêcher de pleurer ; les larmes font du bien, les larmes lavent le chagrin, nettoient la peur.

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Extrait ajouté par BooksFan-ny 2020-07-07T17:35:22+02:00

Si les gens m'aiment, ils aiment ce que je suis, s'ils ne m'aiment pas, c'est leur choix. Je ne changerai rien à mon comportement pour plaire à quelqu'un [...].

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Extrait ajouté par BooksFan-ny 2020-07-07T17:33:04+02:00

Jamais elle ne s'est plainte. En contemplant son pauvre petit visage ensommeillé, je me souviens de sa remarquable endurance. Je ressens à quel point elle est mûre, patiente, posée. Nombre de parents auraient fait pour leurs enfants la même chose que moi. Mais peu d'enfants de six ans auraient pu faire comme Mahtob. Je suis fière d'être sa mère et je remercie le ciel d'avoir tenu mon serment de ne jamais quitter l'Iran sans elle.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-17T12:12:11+02:00

Finalement, nous n'avons été contrôlées qu'au moment de notre arrivée à l'hôtel, situé en face de l'ambassade américaine. Je n'ai aucune explication à donner là-dessus. Je crois simplement que nous le devons à la grâce de Dieu.

Nous sommes invitées à déjeuner dans un salon de l'ambassade, avec le consul et le vice-consul. Le menu annoncé est une fête de retrouvailles pour nous : « Cheeseburger et frites » !

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-17T12:12:06+02:00

C'est la première phrase qu'il a prononcée. Et je suis déterminée à le rejoindre avant qu'il ne soit trop tard. Je supplie encore le consul de s'arranger pour que nous prenions le premier vol en partance. La police turque n'est que le dernier d'une longue série de problèmes au travers desquels nous sommes passées miraculeusement. D'abord, nous n'aurions pas dû quitter l'Iran sans une permission écrite de Moody, conformément à la loi. Ensuite, entre Téhéran et la frontière, notre chauffeur s'est fait arrêter plusieurs fois par les pasdar de la sécurité, pour des contrôles de routine. Chaque fois qu'un garde s'approchait du véhicule, mon cœur s'emballait. Figée derrière mon tchador, pauvre camouflage, j'attendais la fin. Or, jamais on ne nous a demandé nos papiers !

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-17T12:11:58+02:00

Il avait déjà réservé ma place sur un vol pour les États-Unis. Une place unique. Je devais partir deux jours plus tard. Il était clair que nous n'avions pas d'autre solution que la fuite. Mahtob le sentait comme moi, en voyant ressurgir la violence de son père, une violence plus démente que jamais.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-17T12:11:51+02:00

Je savais bien que nous aurions du mal à résister dans une contrée aussi rude, en plein mois de février, époque où les montagnes sont en principe infranchissables, même pour les contrebandiers. Le danger était multiple. Nous pouvions mourir de froid, chuter du haut d'un ravin, nous faire dépouiller par les guides, à moins qu'ils nous abandonnent purement et simplement dans la montagne ou qu'ils nous remettent aux autorités iraniennes. Cette dernière perspective était la plus atroce, car je risquais l'exécution pour avoir enlevé un enfant à son père. En Iran, l'enfant appartient au père ; le lui prendre, c'est la peine de mort.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-17T12:11:43+02:00

À cet instant, chaque pas, chaque muscle de nos corps endoloris nous rappellent le long voyage à pied et à cheval à travers les montagnes iraniennes et turques, les pierres du sentier de contrebandiers qui nous a permis de fuir.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-17T12:11:37+02:00

Je le remercie d'un signe de tête poli, mais ferme. Il n'en est pas question. Du tourisme dans l'état où nous sommes ? Nous avons survécu aux raids aériens de la guerre Iran/Irak à Téhéran. Nous sommes passées entre les balles des tireurs embusqués, en plein cœur de la guerre civile du Kurdistan. Nous avons réussi à nous faufiler dans le piège des montagnes, cinq jours durant, presque sans nourriture et sans dormir. Et après tout cela, j'irais offrir à Moody une possibilité de nous faire kidnapper pendant une promenade dans les rues turques !

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-17T12:11:26+02:00

Prévenu de notre situation par le département d'État, le consul a reçu le câble expédié depuis l'ambassade de Suisse. Il sait que, la veille, au téléphone, le marine de permanence a refusé de nous aider… Maintenant qu'il connaît tout de notre situation, il a eu peur de me retrouver en prison, sans avoir eu le temps d'intervenir. Or je suis arrivée ce matin, saine et sauve, pour lui demander assistance, sans en faire toute une histoire. J'en ai vu d'autres. J'imagine que je représente pour lui une sorte de complication diplomatique et qu'il va devoir argumenter avec la police turque. Il est visiblement impressionné par notre extrême tension morale et physique. Et par mon obstination, aussi.

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