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James Mallory - Tome 1 : Le Détective aux Morts



Description ajoutée par Ajcerise 2013-03-26T13:52:03+01:00

Résumé

Lyon est une ville sombre, pas au sens "physique" du terme, mais c’est un fait : Lyon est sombre. Le plan ésotérique est ici très puissant, à un tel point que la ville a été nommée seconde ville la plus hantée après Londres dans le Harker’s... Ne cherchez pas, ce journal ne parvient qu’aux personnes ayant l'autorisation de le recevoir, parfois c’est bien, d’autres fois...

Les histoires de fantômes sont légion de par le monde mais très peu sont vraies. Je ne dirais pas que mon job est de démêler le vrai du faux, mais presque. Je m’embourbe la plupart du temps dans des affaires tellement crades que je n’en ressors pas indemne...

Ma première m’a coûté l’ouïe de mon oreille droite, depuis, je peux entendre les morts et lls détestent ça...

Mais je ne me suis pas encore présenté que je déballe déjà ma vie, je suis... Non, mieux, lisez plutôt ce qu’il y a de marqué sur ma porte :

James Mallory

Détective privé, enquêtes

Spécialiste du paranormal

Bienvenue dans ma vie...

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

CHAPITRE 1

Lyon est une ville sombre, pas au sens « physique » du terme, mais c’est un fait: Lyon est sombre. Le plan ésotérique est ici très puissant, à un tel point que la ville a été nommée seconde ville la plus hantée après Londres dans le Harker’s… Ne cherchez pas, ce journal ne parvient qu’aux personnes ayant l'autorisation de le recevoir, parfois c’est bien, d’autres fois…

J’ai vu de nombreuses choses dans ma vie, des choses absolument incroyables qui vous feraient claquer des dents si fort que vous seriez ensuite obligé de porter un dentier, vos cheveux pourraient tous blanchir et le pire serait qu’absolument personne ne vous croirait. Personne. Les histoires de fantômes sont légion de par le monde mais très peu son vraies. Je ne dirais pas que mon job est de démêler le vrai du faux, mais presque. Je m’embourbe la plupart du temps dans des affaires tellement crades que je n’en ressors pas indemne… Ma première m’a coûté l’ouïe de mon oreille droite et a failli me dérober ma santé mentale et n’est, à ce jour, toujours pas résolue.

Mais je ne me suis pas encore présenté que je déballe déjà ma vie, je suis… Non, mieux, lisez plutôt ce qu’il y a de marqué sur ma porte:

James Mallory

Détective privé, enquêtes

Spécialiste du paranormal

Ne vous moquez pas, si vous me connaissiez vraiment et si vous aviez vécu ma vie, vous diriez même que je n’en fais pas assez…

Qu’est ce que j’aimerais vous dire un truc du genre : « La nuit commençait à tomber quand elle est rentrée dans mon bureau. Une silhouette de rêve et de longues jambes à faire crever d’envie un aveugle; la moue qu’elle arborait signifiait une chose; elle avait de sérieux problèmes et il était fort probable que je sois la solution… »

Non, je me contente de vous dire: L’après-midi n’en finissait plus et je croulais sous les dettes, deux mois que je n’ai pas payé mon loyer et que je n’ai pas vu la queue d’une affaire. La nana la plus sexy qui ait passé la porte de ce bureau avait soixante quinze ans et voulait entrer en contact avec son chat disparu… Une heure pour lui faire comprendre que je n’étais pas voyant… Je déteste les vieux.

En même temps, on ne peut pas se dire que le chaland se presse devant ma porte, surtout en lisant ce qui était inscrit dessus. Au mieux, j’entendais de grands rires, au pire on rentrait pour me demander si j’étais sérieux. La plupart du temps, je me contentais de ronchonner en disant que je ne l’étais pas le moins du monde « connard ! » et que je faisais ça juste pour qu’on vienne m’emmerder avec des questions aussi cons.

Mon bureau était envahi de musique, très forte, le volume poussé à fond, mon sonotone réglé sur le niveau six : soit le maximum. Malgré ça, je les entendais toujours, faiblement. Des chuchotements précipités, implorants, tous prononcent mon nom et tous me connaissent, me maudissent de ne pas les écouter…

La lumière passait entre les rideaux fatigués et venait se déposer sur le bureau où était posé un téléphone que je regardais de toute ma concentration, lui ordonnant de sonner. En même temps, je repensais à ce qui s’était passé hier soir, alors que j’en étais à ma trentième écoute de « Paint it Black » des Stones, tranquillement calé dans mon fauteuil et que la nana est rentrée…

Elle n’avait pas l’air d’avoir un problème particulier mais semblait toute prête à m’en donner un gros paquet (j’avoue que j’ai surtout compris ça, quand elle m’a montré sa plaque de police rutilante), et puis elle n’avait pas de longues jambes sexy… Je crois. Elle était flic et voulait « entretenir un partenariat entre les forces de l‘ordre et les forces de l‘ombre » selon ses propres dires. Elle avait dit, sur le ton de la confidence, que le nombre de crimes restés à ce jour inexpliqués avait explosé des records depuis le début 2008 et qu’ils étaient quasiment tous situés à Lyon... Lyon, lieu de naissance d‘Allan Kardec, le père du spiritisme, entre autres. L’état avait donc décidé d’ouvrir une section « paranormale », une sorte de X-files quoi, et qu’on avait besoin de mes talents réputés… Cela avait voulu dire deux choses : la première, c’est que quelqu’un avait parlé de moi, et la seconde… Non, en fait il n’y en avait pas de seconde. Je me suis trouvé vraiment super fin en lui répondant qu’on n’était pas dans une série américaine et elle m’a répondu, tout en empochant une de mes cartes, qu’il était interdit de fumer dans les lieux publiques. Comme un gland, j’avais mis « Entrée libre » sur la porte. C’était donc un lieu public. Elle m’avait verbalisé et m’avait dit de réfléchir à tout ça, et qu’elle me rappellerait…

Dieu, qu’est-ce que j’aimerais que ce soit vrai! J’allais être payé trois cent billets l’heure par la ville pour donner mon avis sur des meurtres inexpliqués. Le job peinard et à l’abri. J’allais devenir une sorte de fonctionnaire! Je jubilais et décrochais sans réfléchir à la première sonnerie qui ne me surprit même pas, je baissais la sono.

-Mallory?

Ma voix était un petit peu plus enjouée que je ne l’aurais voulu, mais bon.

-J’attends toujours l’argent que tu me dois, James.

Cette voix grave de baryton ne pouvait provenir que d’une seul personne: Burgess. Cet enfoiré tient le bar le plus étrange qu’on pourrait trouver à Lyon et était d’une certaine façon mon meilleur ami. La vie est dure parfois. Je lui devais vraiment une grosse somme et le fait que je ne foute plus les pieds dans son établissement l’avait forcé à faire une chose inconcevable : me relancer.

-Burgess, comment ça…

-C’est mort et tu le sais. Les affaires ne marchent pas fort et je voudrais bien mon pognon.

-Justement, je suis sur un gros coup, un truc vraiment…

-Écoutes James, tes conneries j’en ai rien à foutre, je veux mon blé ou sinon tu foutras plus jamais les pieds chez moi!

-C’est donc ainsi qu’on va se séparer? C’était bien tant que ça a duré entre nous.

-Il y a une seconde solution.

Bien sûr, il avait une idée derrière la tête, il en avait toujours une.

« J’efface ton ardoise et on repart a zéro, comme au bon vieux temps.

-Vas y…

-De quoi?

-T’as une affaire à me proposer; c’est ça? Alors balance.

-Je peux pas t’en parler comme ça au téléphone, passe ce soir et je te dirais tout.

J’acceptais puis je raccrochais, mon œil accrochant au passage ma tasse de café. Vide.

-Johanna, ma tasse est vide!

Le silence me répondit et je me dis qu’il faudrait vraiment que j’embauche une assistante, en même temps, vu la somme incroyable de travail à traiter ici… Alors que je me traînais vers la cafetière en rallumant la radio. J’entendis le téléphone sonner à nouveau. Je le laissais faire, ce devait être à nouveau Burgess ou quelqu’un à qui je devais du fric. Jamais elle ne me rappellerait. Je regardais le liquide sombre et froid s’écouler dans la tasse fendillée en comptant la quatrième sonnerie. La dernière allait retentir alors que j'étais de retour derrière mon bureau et que j’avais décroché.

-Écoutes Burgess, je t’ai dit que j’acc…

-Il marche vraiment votre don?

Je ne connaissais pas cette voix, c’était soit une femme ou alors un très jeune garçon.

-Pardon?

-On dit que vous entendez les morts, c’est vrai?

-Qui est à l’appareil?

-Demandez leur.

-Désolé, je ne le fais que si je suis embauché, ça ne marche pas comme ça.

-Donc ça marche?

-Je n’ai pas dit ça.

-Vas te faire foutre!

Puis on raccrocha et je soupirais. Le nombre de givrés que j’attirais était sacrément impressionnant, sans compter les jeunes qui s’emmerdent ou qui se lancent des paris. J'eus à peine le temps de reposer le combiné que ça sonna à nouveau; cette fois-ci, je n’y allais pas de main morte.

-Ils m’ont dit que t’allais crever espèce de petite merde, en souffrant, et j’aurais le droit de regarder.

-James Mallory? Agent Lehaine à l’appareil, je vous appelle de la part de l’inspecteur Lyra Robin qui est passée vous voir hier… Un ennui?

-Non…Enfin si, un petit plaisantin, j’ai l’habitude.

-Bien. Je vous bascule sur son portable.

Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà la communication est coupée. Merde, j’ai vraiment fais fort là. En espérant que ça ne lui vienne pas aux oreilles. Un déclic puis une sonnerie et sa voix; je ne me la rappellerai pas aussi grave, presque cassée.

-Mr Mallory?

-Présent, enfin, oui, je suis là.

-Vous avez réfléchi à ma proposition?

Elle n’arrivait pas à cacher l’empressement dans sa voix. J'entendais qu’elle était en voiture.

-Oui et je suis d’accord…

-Bien, dépêchez vous, il n’y a pas de place devant chez vous et je vais devoir me mettre en double file.

Et elle raccrocha. Je restais avec le combiné contre l’oreille quelques secondes, immobile quand retentit à l’extérieur deux coups de klaxon. Je me précipitais vers ma porte et sortis dans la rue. Elle était là, en double file, dans une voiture banalisée. Sa vitre s'abaissa et elle se pencha vers moi.

-Montez Mr Mallory, j’espère que vous avez l’estomac bien accroché!

A peine le temps de prendre mon manteau et de sauter sur le siège passager qu’elle avait appuyé sur le champignon. Je reste contracté jusqu’à ce qu’elle ait traversé entièrement la petite avenue encombrée sans tuer personne, puis je relâchais la pression.

La route défilait à vive allure, elle écoutait Adrienne Pauly à fond: « Je veux un mec ». Je souris en me demandant si c’était une déclaration déguisée mais elle du voir ma réaction niaise car elle me poignarda d’un regard sur le côté. J’attendis en silence que le feu repasse au vert pour l’observer à mon tour. Son visage est fin sans que pour autant cela la fasse ressembler à une gamine. Elle a de grands yeux clairs encadrés par de fins cheveux blonds. Ca me fait tout bizarre quand je me rends compte, qu’en réalité, elle est vairon. Son œil gauche est bleu tandis que le droit est vert bouteille. Je ne la quitte pas des yeux, même quand elle croise mon regard dans le rétroviseur. Je coupe sûrement net à un début d’échange très négatif sur le fait qu’on ne dévisage pas les gens en lui lançant:

-Qui est mort?

-Qui vous dit que…

-Allons, pas avec moi Lily…

-Lyra.

-…Si vous vous donnez la peine de venir me chercher jusqu’à chez moi ce n’est pas pour me demander mon avis sur une simple disparition de chat. Je me trompe?

Elle ne répondit pas et je sortis une cigarette que je portais à mes lèvres.

-Une amende ne vous a pas suffit?

-Nous ne sommes pas dans un lieu public, à moins que vous ne faisiez des passes et que ce soit votre lieu de travail, sans vouloir vous offenser, bien sûr.

-Bien sûr. Sachez que je fais pas de passes mais que nous sommes dans ma voiture de fonction, donc c’est un véhicule public, donc vous avez énormément de chance que je ne vous coffre pas pour outrage et insulte à agent.

Tout en parlant elle avait ouvert ma fenêtre et attrapé ma cigarette pour la jeter à l’extérieur, je la suivi du regard disparaître en direction du Rhône.

-Vous savez qu’il doit sûrement y avoir une loi qui interdit de souiller ainsi la voie publique?

-Vous savez que vous êtes vraiment chiant?

-Vous savez que vous êtes vraiment belle à croquer?

Cette fois, elle se tut, se contenta d'un sourire, et je l’imitais en silence. Elle alluma un gyrophare qu’elle posa sur le toit.

Dix minutes plus tard, nous n’avions rien dit de plus, mais au moins, nous étions arrivés à destination. Je ne reconnaissais même pas le quartier tant il était envahit de policiers, la plupart sur le pied de guerre.

-Vous vous attendez à voir débarquer votre gars juché sur un Tyrannosaure ou quoi?

Je lançais ça entre mes dents tout en augmentant le niveau de mon lecteur mp3. La mort était récente, ça je pouvais le dire d’ici, il y avait une telle activité qu’il me semblait sentir mon tympan vibrer. Mon estomac se retournait et il se ratatinait sur lui-même, je redoutais le moment où le silence allait m’envahir, je redoutais de les entendre. Ils n’attendaient que ça et n’aimaient pas cela, ils n’aimaient pas que je foute mon nez dans leurs petites affaires sombres et malsaines pour qui avait encore un tant soit peu de substance solide. On traversa tout les cordons de police, m’accrochant à ma jolie chaperonne comme un gamin à son doudou. En me rapprochant je vis que c’était un hôtel luxueux, cinq étoiles, réception en marbre et personnel prêt à aller vous chercher une pute et un rail de coke à cinq heure du matin si l’envie vous venait de faire une petite fiesta improvisée. Une fois dans l’ascenseur, elle me lança en appuyant sur le cinq:

-Je ne rigolais pas tout à l’heure, c’est vraiment sale…

Comment lui dire que je m’en doutais vu que j’avais l’impression que mon tympan mort allait littéralement sortir de mon oreille? Je le sentais battre fort, avec un peu d’imagination, je pouvais l’imaginer gonfler et se dégonfler en rythme et cogner mon cerveau. Les chuchotements précipités avaient légèrement augmentés en volume, assez pour me faire grincer des dents, et je commençais à discerner des mots. La plupart du temps des insultes, des menaces, des hurlements. Les défunts savaient que je les entendais et ils détestaient ça…

Je m’appelle James Mallory et voici ma première affaire en compagnie de la police.

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Commentaires récents

Argent

Lu sur Kindle et le texte est rempli de coquilles, ce qui a rendu la lecture moins agréable qu'elle n'aurait dû. J'ai tout de même lu jusqu'à la fin parce-que l'intrigue en vaut vraiment la peine, l'écriture est très sympa, les personnages sont à découvrir et surtout c'est bourré d'humour ! Donc pas de regret, je lirai certainement la suite ;)

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Date de sortie

James Mallory - Tome 1 : Le Détective aux Morts

  • France : 2013-03-20 (Français)

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Note globale 7 / 10

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