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-Le club de bridge ? répéta Penny, les yeux pétillants. J'adore le bridge. Mon père est un grand maître. Je crois que je vais aller tailler le bout de gras avec ces dames.
-Qu'est qu'il y'a de drôle ? s'enquit Morgan lorsque Jane et Amber éclatèrent de rire.
-Rien, rien, répondit Jane.
-Je suis sure que ces dames du Club vont prendre le plus grand soin de ton amie, ajouta Amber.
Elle se regardèrent et éclatèrent de rire une fois encore.
-Vous êtes horribles, les filles, dit Verna en gloussant.
-Qu'est-ce qu'il y'a de drôle, Verna ? demanda Berkley, un bras passé autour de sa taille.
Mais Verna continuait de glousser avec ses deux amies et ne répondit pas. Berkley regarda Morgan, perplexe.
Ce dernier secoua la tête.
-Il doit y avoir un truc dans l'eau, suggéra-t-il.
-Crois-moi, intervient Steve. C'est la cas.
Tire-toi tant qu'il en est encore temps.
[...]Soudain, Penny se précipita vers eux.
-Morgan, il faut que tu me sauves de ces folles furieuses ! souffla-t-elle.
-De quoi tu parles ? cria-t-il par dessus la musique en refermant ses bras en même temps que les autres danseurs. Quelles folles furieuses ?
-Ces femmes ! Elles ont aligné une dizaine de types pour danser avec moi, répondit-elle d'un air désespéré.
Le rire de Jane retentit.
-Ne résiste pas, Penny. Ça ne fera qu'empirer les choses.
Afficher en entier"Les femmes qui pensent que le chemin qui mène au cœur d'un homme passe par son estomac ne connaissent pas grand-chose à l'anatomie"
Afficher en entierJane haussa le ton, sans remarquer que la salle était à présent silencieuse. Résolument décidée à ne laisser personne penser qu'elle était en pleine chasse à l'homme, ou que sa vie ne la comblait pas entièrement, comme le laissait supposer ce stupide badge, elle enchaîna :
-Je n'ai pas envie de me marier. Je suis parfaitement heureuse comme ça et j'aimerais bien que tout le monde dans cette ville le comprenne. Je suis libre d'aller et venir à ma guise sans rendre de comptes à qui que ce soit. Et je gagne ma vie. Je n'ai pas besoin d'un homme pour m'entretenir, alors à quoi me servirait un mari ? Inutile d'acheter une vache pour avoir du lait, si vous voyez ce que je veux dire. Et je peux vous affirmer que les hommes l'ont compris bien avant nous.
Felicia la dévisagea d'un air bizarre :
-Donc pour toi, Morgan n'est pas un bon parti ?
Jane partit d'un rire forcé :
-Il ne m’impressionnait déjà pas il y a dix ans, alors pourquoi je changerais d'avis simplement parce qu'il a quelques dollars de plus sur son compte en banque ?
-Je dirai plutôt dix millions en actions, titres et métaux précieux. Et quelques dollars sur son compte, la corrigea une voix grave derrière elle.
Jane se retourna vivement pour se retrouver face à face avec un homme aux cheveux bruns qui la dépassait d'au moins une tête. Il lui décocha un grand sourire qui révéla des dents d'un blanc étincelant. Une pensée stupide traversa l'esprit de Jane.
C'est pour mieux te manger, mon enfant.
Elle réprima le petit rire hystérique qui montait en elle. Ce n'était pas le Grand Méchant Loup, pourtant, à cet instant, elle avait l'impression d’être le Petit Chaperon rouge. Elle plongea dans ses grands yeux bleus, aussi froids et impénétrables que l'Atlantique nord.
-Morgan !
Afficher en entier" - Je n'ai jamais vu une femme aussi belle que toi, murmura-t-il. "
Afficher en entier" -Je crois que je suis prête à découvrir ce que j'ai manqué il y a dix ans. "
Afficher en entier— Je n’ai besoin de personne pour m’entretenir, grand-maman. Je gagne probablement plus que Bobby Tyler ne pourrait jamais imaginer gagner. Les femmes modernes ne se marient plus pour cette raison.
— Et elles se marient pourquoi, alors ? demanda Brenda, l’air exaspéré.
Explique-moi, vas-y, je comprendrai peut-être enfin pourquoi personne ne trouve grâce à tes yeux.
— Mais tu sais bien, Brenda, dit grand-maman. (Elle baissa la voix et se pencha vers elle.) Ils se marient pour le s-e-x-e, épela-t-elle.
Jane se couvrit la bouche pour cacher son sourire. Pas question que je dise à grand-maman qu’on n’est plus obligé de se marie pour ça non plus. Elle réprima un gloussement, s’éclaircit la voix et déclara :
— Pour ne pas être seule. Pour quoi d’autre ?
Afficher en entier" Un peu plus, et il faudrait arrêter Morgan pour incitation à l’indécence féminine!"
Afficher en entier" - Tu m'as menacée, suppliée, implorée... Tu as même lancé la ville à mes trousses. C"est déjà assez pénible comme ca de me faire harceler par mes parents, mais le club de bridge des Dames, vraiment !?"
Afficher en entierJe t'aurais bien apporté des fleurs, murmura-t-il. Mais elles auraient fait pâle figure à côté de ta beauté.
-ça ressemble étrangement à un compliment, réussit à dire Jane.
-Si tu en doutes, c'est que j'ai bien besoin d'entraînement.
-Tu me paraît déjà bien exercé.
Il leva un sourcil.
-Insinuerais-tu que ça sonne faux ? Si c'est le cas, il faut vraiment que je revoie ma technique de drague.
-Pourquoi? demanda-t-elle doucement, les yeux baissées. Tu me dragues, là?
Morgan se rapprocha.
-C'est ce que nous faisons tous les deux, non ?
Elle était si belle dans cette robe extraordinaire qu'il avait presque du mal de la regarder.
Il se sentait tout bizarre, comme s'il allait se dessécher et mourir s'il ne la touchait pas.
Afficher en entierSoudain, il aperçut Jane qui se faufilait par la porte qui menait à la terrasse et sentit son estomac se nouer. Mais pourquoi fallait-il qu'elle soit aussi belle? Merde! Elle était encore plus séduisante qu'au lycée, et ce n'était que peu de le dire.
A l'époque elle était jolie. A présent, elle possédait, en plus, cette sensualité qui la rendait encore plus désirable. Il ignorait si c'était cela la maturité, mais il y avait quelque chose dans ces beaux yeux verts qui l'attirait plus que jamais. Il était sous le charme.
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