Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 700
Membres
1 013 436

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Je ne voulais pas vous faire pleurer



Description ajoutée par PatateB4 2019-12-13T00:19:45+01:00

Résumé

Le parcours inspirant d'une adolescente, anorexique, qui, aidée de sa famille et forte de nouvelles rencontres, va trouver les armes pour apprendre à accepter son corps.

Julie-Anne a 15 ans quand ses parents la déposent dans un hôpital psychiatrique pour adolescents. Anorexique, son poids est trop faible pour qu'elle puisse mener l'existence d'une jeune fille de son âge dans le monde extérieur. Elle doit prendre 7 kilos pour pouvoir sortir de l'hôpital et surtout, retrouver sa famille.

Commence alors pour elle un long parcours, "enfermée" dans cette unité d'hôpital psychiatrique pour adolescents. Il va falloir s'y faire et malgré tout, s'y amuser. Mais elle va surtout y trouver un tout nouveau sens à sa vie grâce à des rencontres, les échanges avec sa meilleure amie, et... une passion inattendue.

Afficher en entier

Classement en biblio - 22 lecteurs

extrait

Lola fait partie de ces filles qui passent leur temps sur Instagram. Quoique très jolie, elle a toujours besoin de le montrer, comme pour se rassurer.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Argent

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouvé pour ma chronique du titre Je ne voulais pas vous faire pleurer signé Charlotte Monnier. Je remercie infiniment les éditions Slalom pour ce sublime envoi.

J'étais à la fois très excitée et craintive à l'idée de lire ce roman. Mon enthousiasme peut surprendre au vu du sujet de ce livre mais j'étais justement extrêmement curieuse de découvrir un roman ado traitant de cette épineuse question. Je n'ai en effet pas l'impression qu'il existe beaucoup de fictions là-dessus et je trouve cela fortement dommage au vu du nombre de personnes souffrant malheureusement de cette maladie. D'un autre côté, étant donné que j'ai moi-même fait de l'anorexie par le passé, j'avais peur que cette lecture réveille d'anciens démons que je n'avais en rien envie d'affronter de nouveau.

Je ne vais pas vous mentir : me retrouver face aux pensées et au mal-être de Julie-Anne m'a fait extrêmement mal. C'est comme si j'avais fait un bond dans le temps de presque dix ans en arrière. Notre héroïne ressemble énormément à l'ado de 15-16 ans que j'étais alors : elle a conscience que quelque chose ne va pas, que sa relation inexistante avec la nourriture l'empêche de vivre pleinement sa vie et fait du mal à son entourage. Pour autant, elle ne peut pas s'empêcher d'aimer sa maigreur et surtout le sentiment de contrôle que cela lui procure.

L'aversion des règles, la haine de son corps que l'on voit toujours trop gros, mais en même temps cette rage de s'en sortir et de faire tête toutes ces voix incessantes dans notre tête... Tout cela, je l'ai vécu, et d'une certaine manière, je le vis encore aujourd'hui, pour d'autres choses. Ce qui est certain, c'est que je n'éprouve plus ce dégoût de mes imperfections comme avant. Bien sûr, j'ai toujours des moments d'incertitude, de spleen où toute cette noirceur revient au galop et me fait me demander si je n'étais pas mieux avant avec 10 kilos en moins. Mais le combat de Julie-Anne m'a rappelé que non, toutes ces tortures infligées à mon corps et à mon mental n'en valaient pas la peine. La vie, ceux qu'on aime, soi-même, oui, sans aucun doute.

Pour conclure, je dirais que Je ne voulais pas vous faire pleurer est assurément un roman à lire. Ça ne va pas être une partie de plaisir car l'autrice n'embellit pas la réalité. Elle la décrit au contraire avec beaucoup de justesse mais aussi de bienveillance qui m'a fait l'effet d'un immense câlin dont l'adolescente angoissée que j'étais avait bien besoin. Pour les lecteurs n'ayant pas connu ce mal, cela leur permettra quant à eux de mieux le comprendre et d'ainsi parvenir à en voir les signes ou d'accompagner les personnes qui le subissent du mieux qu'ils peuvent. En clair, j'ai été éblouie par ce petit livre qui a su décrire l'anorexie et les sentiments qu'elle déclenche avec concision, poésie et surtout véracité. Je guetterai les prochains romans de Charlotte Monnier de très près !

Afficher en entier
Lu aussi

Dans ce roman court on aborde des sujets aussi coup de poing qu'important.

L'anorexie et ses conséquences. La dépression, le suicide, la scarification, l'internement en hôpital psy, et tout cela chez l'adolescent.

Ce livre est écrit avec le point de vue de Julie-Anne, qui a 15ans, et on croirait réellement que l'auteur à cet âge grâce à ses tournures de phrases, sa façon de s'exprimer.

Il se veut brut dans les sentiments et dans les situations, c'est comme un journal intime que Julie-Anne va tenir au jour le jour, à partir du 1er jour de son internement.

Il est assez intense dans l'expression des ressentis, on arrive à comprendre le malaise de ces ados, on compatie, on voudrait les aider. Prendre toutes ces choses négatives et leur tordre le cou une bonne fois pour qu'ils soient tous enfin heureux.

Ce côté là du livre m'a plu et m'a vraiment prise aux tripes.

Malheureusement, j'ai eu un goût d'inachevé en le refermant. Certaines choses sont trop survolé (par exemple la nouvelle passion pour la boxe qui se trouve être très peu abordé au final).

Si au début on comprend le cheminement de la guérison de Julie-Anne, très vite ça se veut plus léger et moins dans la reconstruction et j'ai trouvé cela dommage car j'aurais aimer en apprendre plus sur ses états d'âme et son chemin pour réussir à atteindre le poids qu'on lui demandait d'atteindre pour sortir de l'hôpital.

C'était donc une lecture en demi teinte, le début était vraiment prometteur et ça c'est un peu éteint par la suite.

Cela n'en reste pas moins un sujet extrêmement fort qui mérite d'être plus abordé et qui pourrait aider les ados d'aujourd'hui à comprendre leur mal-être et pourquoi pas enclencher la petite flamme pour les aider à aller mieux.

Afficher en entier
Bronze

C'est la couverture et le long titre qui m'ont donné envie de lire Je ne voulais pas vous faire pleurer qui ne sont pas sans rappeler un feel good book à la mode pour adultes ; mais le roman s'adresse à un lectorat bien plus jeune et va traiter d'un sujet bien moins feel good.

Julie-Anne a quinze ans et elle souffre d'anorexie. Elle va être hospitalisée afin de gagner les kilos qui lui sauveront la vie. Dans cet hôpital où les cas plus où moins graves se présentent, se rencontrent, se côtoient et se soignent chacun à leur rythme, les jours n'existent plus ; le temps s'écoule en kilos et Julie-Anne doit en gagner sept pour retrouver ses parents et sa sœur. C'est à travers des échanges de SMS qui ont précédé l'hospitalisation que l'on découvre la démarche de cette dernière pour venir en aide à Julie-Anne.

Je ne voulais pas vous faire pleurer est un roman ultra court qui se lit rapidement parce qu'il est écrit simplement. C'est Julie-Anne qui nous raconte son combat, comme dans un journal intime. La plume de l'auteure qui a écrit son roman comme s'il était parlé a le mérite d'être très naturelle et très fluide. On tourne les pages rapidement, résolument immergé dans l'univers de la jeune narratrice.

Dans Je ne voulais pas vous faire pleurer, Charlotte Monnier n'a pas voulu s'encombrer de superflu. Avec une écriture sans fioriture, elle va droit au but et a visiblement voulu privilégier le fond de son récit : lever le voile sur l'internement des anorexiques en hôpital psychiatrique. Dit comme ça, le roman a l'air d'être dur et impardonnable mais ce n'est pas le cas du tout et l'auteure sait traiter le sujet sans lourdeur, ce qui est relativement appréciable !

Julie-Anne fait de nombreuses rencontres et on apprécie, rempli de curiosité, découvrir les jeunes personnages qui vont graviter autour d'elle mais aussi les soignants, tous plus attachants les uns que les autres. A travers ses yeux, le quotidien coule de source et le combat est comme gagné d'avance. Mais ce n'est pas sans souffrance car il lui faudra trouver l'envie de se lever le matin, trouver la force d'endurer le manque que provoque l'absence de sa famille et de sa meilleure amie, et, enfin, trouver la capacité à s'adapter à la communauté mais aussi à son propre corps qui se transforme. Julie-Anne n'a aucun tabou lorsqu'elle nous parle de lui. Elle nous parle aussi des pactes conclus avec les soignants grâce auxquels la jeune fille pourra lire le courrier que sa meilleure amie lui a envoyé ; les assiettes sur la table deviennent une monnaie d'échange.

J'accorde un 5/10 à Je ne voulais pas vous faire pleurer. Je ne voulais pas est un roman presque trop court qui m'a un peu laissé sur ma faim à cause de son rythme ultra rapide provoqué par de grosses ellipses, par une écriture sans chichi et par l'impression parfois que certaines choses sont survolées. Je pense que c'est à cause de mon âge que j'attendais un peu plus de l'histoire de Julie-Anne mais j'ai tout de même apprécié découvrir page après page l'héroïne de l'histoire de Charlotte Monnier. L’œuvre de l'auteure remplie de bienveillance et d'espoir a sa place toute trouvée dans les CDI et elle est avant tout un titre à remettre entre les mains des jeunes adolescents pour qui le livre sera très agréable à lire ; il conviendra aux curieux, à ceux qui se questionnent, mais surtout, aux victimes de la maladie. Je ne voulais pas vous faire pleurer, c'est un peu l'épaule sur laquelle nos ados remplis de questions et de mal-être peuvent venir pleurer afin de sentir un peu plus confiants et un peu plus légers lorsque le point final du roman pointe le bout de son nez.

Merci infiniment aux éditions Slalom de m'avoir donné accès au roman sur la plateforme NetGalley. J'avais rencontré cet ouvrage sur la toile et il me tardait de l'ouvrir pour en apprendre plus sur lui.

Afficher en entier
Bronze

https://lapommequirougit.com/2020/06/25/je-ne-voulais-pas-vous-faire-pleurer-%e2%80%a2-charlotte-monnier/

Je remercie les Éditions slalom pour cette lecture. Une histoire jeunesse qui restait intrigante, surtout de par son titre, dont on comprend la signification au fur et à mesure de notre lecture !

Julie-Anne est une jeune adolescente de 15 ans. Elle souffre d’anorexie et de ce fait, le roman commence sur elle, rentrant dans un hôpital psychiatrique, afin qu’elle se soigne. Elle ne voit pas l’intérêt d’être dans cet endroit, mais elle a conscience qu’elle est malade.

C’est ainsi que nous allons au travers de ses yeux, découvrir l’univers dans lequel elle vient d’arriver. Cet hôpital psychiatrique qui ne lui inspire pas confiance, mais qu’elle va devoir côtoyer pour les semaines à venir.

En soi, c’est un sujet qui a souvent été traité dans les romans jeunesses et qui du coup donne une impression de vu et revue. Par compte, cela reste une histoire agréable à lire. On se laisse porter par l’histoire et le combat de cette jeune fille.

Ce que je trouve dommage, c’est que le roman n’est pas assez poussé à mon goût. Sur la couverture on voit clairement une fille qui fait de la boxe. Dans le résumé il est précisé « découvrira peut-être même une passion inattendue », mais elle pratique la boxe qu’une fois en tout dans l’histoire. Ce qui est dommage, car du coup, je m’attendais à un peu plus d’histoires centrée sur cette nouvelle passion.

En bref, c’est une histoire qui m’a plu, même si j’aurais aimé en voir un peu plus sur Julie-Anne et sa passion pour la boxe. En soi c’est un roman court et tout passe très vite, mais ça reste une histoire agréable à lire et touchante !

Afficher en entier
Bronze

C'est assez compliqué de donner mon avis sur ce roman: j'ai aimé le fond, mais je n'ai pas accroché à la forme. L'histoire de cette jeune fille anorexique qui tente de se soigner m'a ému: j'ai aimé les thèmes abordés (maladie mentale, l'hospitalisation en psy, le choc des menstruations). Mais je ne me suis pas attachée à l'héroïne, j'ai trouvé sa guérison rapide et pas assez décrite. J'ai eu l'impression que ça survolait des thèmes importants sans aller jusqu'au bout. le livre est court, mais j'ai trouvé que ça manquait de profondeur et au final j'ai trouvé que ça faisait "fabriqué". Pour autant, le thème étant important je le recommanderai pour ma bibliothèque. Après tout, ça ne l'a pas fait pour moi, mais il plaira peut-être plus aux ados!

Afficher en entier
Or

#Chronique pour les Éditions Slalom​ : Je ne voulais pas vous faire pleurer de Charlotte Monnier​

« Ils ont gardé mon téléphone.

On avait rendez-vous à onze heures du matin. C’était un mercredi. Je l’attendais depuis longtemps, ce rendez-vous. Maman aussi, mais papa un peu moins. Maman s’était tellement battue pour l’obtenir. Je l’entendais se bagarrer pendant des heures à l’autre bout du fil et depuis deux semaines. En fait, je crois que c’est surtout ma sœur qui a tenu à ce qu’on le prenne, ce rendez-vous. Elle s’appelle Marine. Vous n’allez pas tarder à en savoir un peu plus à son sujet. Je l’adore, mais elle ne me facilite pas toujours l’existence.

Au bout du fil, maman ne tombait jamais au bon moment, jamais dans le bon service ni sur le bon répondeur. Elle soupirait, disait : « C’est pas croyable, c’est pourtant pas la mer à boire que de parler à un humain. » Et puis, elle ne savait pas s’il fallait presser la touche 2 ou 3. « Ils vont nous rendre cinglés à la fin. Est-ce qu’on peut parler à quelqu’un encore ici ou c’est plus possible ? On vit vraiment dans un monde de fous ! »

Puis elle raccrochait en prononçant des mots en suisse-allemand, parce que maman est née là-bas et que je m’en souviens principalement quand elle s’énerve. Enfin, « là-bas ». C’est pas si loin non plus, on reste en Suisse, mais quand même. Là-bas, ils ont une langue qui chante beaucoup et qu’on ne parle nulle part ailleurs. C’est peut-être pour ça que je la comprends bien, cette langue : parce que j’aime la musique et qu’elle m’aide à savoir quand maman chante la mélodie de la colère.

L’écran affichait donc exactement onze heures zéro zéro quand ils ont pris mon téléphone. Mme Lepoivre m’a dit : « Celui-là, on va le garder, d’accord ? Éteins-le complètement et on te le rendra après tout ça. »

Après tout ça. Ouais. À ce moment-là, je crois qu’elle-même ne savait pas ce que « tout ça » allait devenir. »

Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2020/02/je-ne-voulais-pas-vous-faire-pleurer.html#more

Bonne lecture !

Afficher en entier
Lu aussi

C'est un livre pour jeunes lecteurs. Plus particulièrement, jeunes lectrices en général. Le thème abordé est bien mené. Cela nous permet d'en apprendre plus sur l'anorexie et sûrement que les jeunes personnes touchées pourrons se reconnaître dans le livre. Malgré ce sujet principal, un autre en découle. Les premières règles. Et les jeunes adolescents (surtout adolescentes mal informées cela peut provoquer des problèmes plus grave comme on peut le voir avec le personnage principal). J'ai beaucoup apprécié ce livre, je pense qu'il est destiné au jeune adolescent, mais qu'il convient parfaitement aux personnes plus âgées. L'écriture est fluide et l'histoire possède des touches de positivités ce que j'apprécie beaucoup dans les livres. Merci beaucoup à Netgalley, pour cette lecture.

Afficher en entier
Bronze

Je remercie NetGalley et les Éditions Slalom de m’avoir confié ce service presse. La quatrième de couverture m’a interpellée ; d’autant plus qu’un membre de mon entourage a été touché, il y a plusieurs années par cette pathologie.

Lorsque nous n’y sommes pas confrontés, un grand nombre de gens ont tendance à penser que ce genre de problème n’arrive qu’aux autres. Combien de fois ai-je entendu des réflexions du type : « elle doit faire un effort ». Eh bien, non ! L’anorexie est une maladie mentale grave qui peut amener jusqu’au décès de la personne concernée.

J’avais hâte de découvrir comment Charlotte Monnier aller nous parler de ce mal qui touche beaucoup d’adolescents (filles et garçons), mais aussi des adultes.

Il s’agit d’une lecture plutôt destinée à un public adolescent. Cependant, je tiens à préciser que les adultes peuvent le lire et prendre conscience du véritable parcours du combattant que devra livrer Julie-Anne.

Notre adolescente est âgée de quinze ans, lorsqu’elle est internée dans un hôpital psychiatrique. Ses parents désespérés n’ont eu aucune autre alternative. Cette décision est toujours douloureuse et source de culpabilité. Pourtant, il est primordial d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

Notre jeune patiente devra prendre sept kilos avant d’obtenir l’autorisation de renouer contact avec sa famille et ses amis. Lors de son admission, le verdict tombe : elle sera coupée de tout, tant que cet objectif ne sera pas atteint.

Les mesures sont drastiques, mais l’anorexie est une maladie complexe que les médecins ont bien du mal à soigner.

L’isolement est-il la solution adéquate ? Julie-Anne parviendra-t-elle à trouver ses repères dans ce monde clos ? De nombreux adolescents ont rejoint cette unité, mais ils ne sont pas tous atteints de la même pathologie. Toutefois, nous avons un aperçu des souffrances profondes qui peuvent les foudroyer, voire les anéantir.

Nous sommes témoins de la lutte que mène cette adolescente afin de se libérer de ses chaînes. Elle sera confrontée à ses propres contradictions, ses doutes, ses peurs, et ses progrès. L’espoir finira-t-il par prendre le pas sur sa détresse ? Acceptera-t-elle une main tendue ? Celle de Kevin par exemple.

Parallèlement au parcours de notre héroïne, l’auteure intègre des passages où nous percevons parfaitement le mal-être de Marine, sa soeur. Le procédé est très intéressant puisque l’envoi de textos date de plusieurs jours avant l’hospitalisation de Julie-Anne. Nous comprenons très bien que lorsque cette maladie survient dans une famille, ce n’est pas seulement la personne anorexique qui en pâtit, mais tout l’entourage est frappé de plein fouet.

Julie-Anne sera-t-elle assez forte pour réussir à prendre ses sept kilos ? Ce début marquera la première victoire susceptible de mener notre battante vers une possible guérison.

L’auteure aborde ce thème délicat avec pudeur. L’essentiel est bien décrit, mais le sujet méritait davantage de profondeur. Dommage, car le récit aurait été plus poignant à mon sens.

Un roman à mettre entre les mains des d’adolescents. Ce livre leur permettrait de prendre conscience de la gravité de cette maladie et de détecter les premiers signes qui apparaissent et doivent sonner comme un signal d’alarme.

Un hymne au courage, à l’espoir et à la vie.

Afficher en entier
Lu aussi

Ce livre est très court. J'ai dû le lire en une heure, et le style très léger de l'autrice n'y est pas pour rien.

Le personnage central, la narratrice, a 15 ans... et j'ai souvent eu l'impression que la personne qui écrivait avait réellement cet âge. Ce qui n'est pas le cas, et traduis donc le talent de l'autrice.

Néanmoins, ce style volontairement léger se retrouve également dans la trame de l'histoire. On suit le parcours d'une jeune anorexique qui se retrouve internée parce qu'elle n'arrive plus à manger. Et ce combat contre elle-même est très survolé : elle refuse de prendre un premier repas, sans que personne ne le lui reproche, mais ensuite elle mange systématiquement pour gagner le droit de sortir. Ca vous semble un peu facile ? À moi aussi.

Le livre évoque bien, par moments, le fait que, quand même, elle a des difficultés à accepter ce poids gagné, mais cela ne va pas plus loin.

Ca reste une belle histoire, parce que le roman montre les craintes et l'impuissance de la famille ou des amis. On a même droit à un semblant de romance. Mais tout y est trop aisé : elle le rencontre, comme par hasard ils craquent l'un sur l'autre dès le départ, et on les voit juste parler de temps en temps.

La narratrice parle comme si elle se confiait à une amie, avec des adresses au lecteur "est-ce que je vous ai dit que..." et sa jeunesse d'esprit, en réalité, ne correspond pas véritablement à la gravité de ce qu'elle traverse.

Bref, je suis restée sur ma faim (sans jeu de mot) avec cette histoire, qui m'a hélas semblé un peu bâclée bien que touchante.

Afficher en entier

Date de sortie

Je ne voulais pas vous faire pleurer

  • France : 2020-01-16 (Français)

Activité récente

Nath-65 l'ajoute dans sa biblio or
2022-02-16T13:22:29+01:00

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 22
Commentaires 9
extraits 1
Evaluations 11
Note globale 6.73 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode