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Extrait ajouté par lamiss59283 2012-02-24T16:09:09+01:00

Statut Facebook : Jour 1, en mode winneuse.

Aujourd'hui est un grand jour pour moi. Si ce jour était un mec, il ferait au moins 1,90 m. Je vais bosser chez Teen TV ! Je n'ai pas dormi de la nuit, mais ma fatigue est planquée sous une couche de fond de teint. J'ai mis mes fringues fétiches – un peu serrées, j'ai dû forcer sur le chocolat ces derniers temps. Il me reste trente minutes avant de partir, je me laisse tomber sur le canapé, allume la télé et zappe jusqu'à ma chaîne préférée... Teen TV.

Ado, j'y ai découvert les meilleurs groupes du monde, les premières émissions de télé-réalité, les animateurs british qui parlaient si vite que je devais me concentrer à fond pour les comprendre. J'étais trop fière d'avoir le câble, mes amis venaient regarder la télé chez moi, on chantait, on se sentait en avance sur les autres. Et aujourd'hui... je passe de l'autre côté de l'écran. Ma vie prend un virage passionnant.

Mon portable sonne. C'est Vincent, mon meilleur pote.

— Alors poulette, t'es prête ?

— Je crois !

— Comment ça, tu crois ? Il faut y aller là, c'est l'heure. On fait un dernier check ?

— OK, vas-y.

— It-bag XXL acheté avec moi la semaine dernière ?

— Check.

— Tenue porte-bonheur ?

— Check. J'ai mis mon top chinois, mais il me boudine un peu.

— Rentre le ventre, on n' a plus le temps de se changer là. Pas de miettes de Smacks coincées entre les dents ?

— Check.

— Maquillage ?

— Minicheck. Juste du fond de teint, je ne veux pas passer pour une pétasse.

— Bon point. Et, enfin, le check qui tue : t'es gonflée à bloc ?

— Check, super check. Je vais les manger en brochette.

— Alors, ma belle, tu bouges parce que tu vas être en retard. Appelle-moi tout à l'heure.

J'éteins la TV. C'est parti.

Statut Facebook : Premier jour du reste de ma vie.

Dès que je passe la porte à tambour de Teen TV, les ennuis commencent. À l'accueil, l'hôtesse exige ma carte d'identité en échange d'un badge « visiteur ».

— Je ne suis pas un visiteur mais Marion, la nouvelle assistante de William Desalle. Le directeur d'antenne.

— Je sais qui est William Desalle, mais personne ne m'a parlé de votre arrivée, donc il me faut une carte d'identité. C'est la procédure.

Elle a avalé un balai-brosse et ça lui va bien.

— Les mythomanes prêts à tout pour un casting, je connais. Alors, c'est simple, pas de carte, pas de badge.

Évidemment, je ne l'ai pas sur moi : comme je perds tout, j'évite de me promener avec des trucs importants... C'est une mauvaise technique.

— Vous ne pouvez pas contacter la responsable du personnel ? Ou M. Desalle ? Ils vous confirmeront que je viens d'être embauchée.

— Mme Mignoute est en congé, et William n'est pas encore arrivé. Nous sommes dans une impasse. Désolée.

Heureusement, une fille au décolleté obscène arrive à ma rescousse.

— Lâche-lui la grappe et laisse-la entrer sans discuter.

Ouf, ça marche : l'hôtesse renifle d'un air méprisant, mais elle me tend mon badge. Gagné. Je rattrape en courant la fille qui m'a sauvée.

— ... Euh, merci beaucoup, en fait je ne savais pas qu'il fallait une carte d'identité et... c'est très gentil de votre part...

— C'est pas pour toi que j'ai fait ça. Je ne supporte pas cette nana qui se croit à la CIA et nous gonfle tous les jours avec ses histoires de badge.

Bonjour l'accueil. Ma grand-mère m'a toujours dit de remercier « plutôt deux fois qu'une ». Je crois qu'une suffira amplement. La journée commence fort, mais je ne suis pas du genre à me laisser abattre. Je respire un grand coup, retrouve d'instinct l'open space que m'avait montré William après mon ultime entretien et m'installe derrière le seul bureau libre. Cela m'aura pris huit ans et vingt minutes pour arriver ici.

Nous sommes une dizaine dans l'open space et la chaleur est étouffante. J'apprendrai plus tard que les radiateurs sont bloqués sur 30 mais comme ce n'est le boulot de personne de s'en occuper, ça reste comme ça. Super ! La chaleur me donne soit la migraine, soit la nausée, soit les deux. Note sur mon iPhone pour plus tard : acheter du Spédifen et du Primpéran.

La moquette est tachée, mais les murs sont couverts de disques d'or, et ça, ça me plaît. Chaque bureau dispose de plusieurs télés, de manière à produire le maximum de boucan. J'adore. Les fenêtres sont minuscules, sauf une qui ouvre sur un minibalcon sur lequel on tient à deux, à condition de rester debout. Personne ne me demande ce que je fais là. Je suppose que je devrais me présenter, mais je préfère attendre William. Mon petit bureau est vide. Juste un ordinateur portable et un mug. Le mug n'est pas un cadeau de bienvenue, mais celui de William à qui je dois apporter un thé chaud dès qu'il claque des doigts. Ce mug, c'est mon outil de travail.

Réflexe humain, je jette un coup d'œil rapide autour de moi. Mes collègues sont toutes des filles. Plus précisément des squelettes : la peau sur les os, habillées comme dans les magazines, les cheveux Babylissés. La comparaison avec mon look de la journée me fait mal. Mon top chinois est totalement has been à côté de leurs marinières Jean-Paul Gaultier et leurs jeans Diesel. Idem pour les chaussures : elles portent toutes des talons. De quoi j'ai l'air, avec mes Converse ? Mais le pire, c'est la coupe de cheveux. Avec ma queue-de-cheval, je ressemble à une nana qui passe le concours des ratés de l'Opéra. Ici, la frange est de rigueur. Effilée et oblique. Ou bien droite, style pin-up. Je me suis plantée sur toute la ligne.

En regardant bien, je m'aperçois qu'il y a aussi un garçon, au fond de l'open space. Caché derrière les plantes vertes, il ne bouge pas – si ça se trouve, il est mort. Au milieu de tous ces tas d'os, ça n'aurait rien d'étonnant.

Les yeux baissés, je me répète en boucle que j'ai une chance folle d'avoir trouvé un job ici. Je me suis battue pour être embauchée, avec quatre entretiens, des fringues neuves, des sourires forcés et quelques mensonges. Moi qui ne suis pourtant pas du genre à me la péter, j'ai réussi à leur faire croire :

1° – Que je connais parfaitement les stratégies des chaînes concurrentes (totalement faux).

2° – Que je m'intègre en un clin d'œil dans une nouvelle boîte (alors que ma timidité me pourrit la vie).

3° – Que l'argent compte moins pour moi qu'un travail épanouissant (ce qui est très exagéré).

À 11 heures, mon chef débarque. Il a un look hors du temps, il faudra m'y habituer. Poils de lapin angora fièrement sortis d'un pull moulant col V, cheveux gominés avec la raie au milieu qui dessine des vagues, pantalon en cuir trop court, bottes de moto avec des sangles, genre Easy Rider et dents fluo à la Bon Jovi. Je repense à cet épisode de Friends dans lequel Ross porte un fut en cuir tellement serré qu'il doit mettre du talc pour l'enlever... J'ai envie de rire. Pas lui.

— OK, Marion... alors, t'es grande, tu fais le tour des bureaux et tu te présentes. Je vais balancer un mail pour prévenir de ton arrivée, ils ne vont pas te manger.

Il envoie en effet un mail depuis mon ordinateur, avec une faute à mon prénom (Marine au lieu de Marion). Il me donne aussi les codes d'accès pour lire ses mails.

— Moi, j'ai pas le temps de les lire. Trop de taf, mais tu t'en doutes puisque tu es là pour que je respire. Donc tu gardes les yeux rivés sur ma boîte mail et tu me bipes dès qu'il y a un truc important. Comme tout est important, tu tries parce que je ne veux pas recevoir un texto toutes les cinq minutes. Et tu ne m'appelles pas, je n'ai pas non plus le temps de parler. Tes messages doivent être brefs, clairs et complets. Compris ?

J'ai envie de répondre « Compris chef », mais je me contente d'un petit « Oui, William ». Bref, clair et complet. Pour le moment, il vaut mieux faire profil bas. J'ai bien remarqué aux entretiens que la DRH m'appréciait beaucoup plus que lui. La preuve : il part sans me dire où il va.

En fait, je vais mettre dix minutes pour comprendre que je ne le trouverai nulle part, puisqu'il n'a pas de bureau. Son bureau, c'est le mien. Il viendra quand il en aura besoin et bossera sur mon ordi. Ou bien il me fera faire le boulot, installé sur mon épaule. Le reste du temps, il sera dehors ou en réunion.

Je regarde ses mails dont l'un me concerne directement : « Alors, elle est bonne la nouvelle ? » Super.

Rassemblant tout mon courage, je me présente à mes nouveaux collègues. Ça va vite, personne n'a le temps de bavasser ni de m'expliquer ce qu'il fait – ce qui m'évite de faire semblant de comprendre. Marketing antenne, programmation, bandes-annonces, cross*promo, régie pub... Tout ça me dit quelque chose – de très loin. Je m'étonne à sortir des phrases comme « Ah oui, c'est très très intéressant » en sachant qu'ils ne m'écoutent pas. Tous les termes pro se mélangent déjà dans ma tête, j'ai peur d'avoir vu trop grand en voulant travailler ici. Ils ont l'air super calés, ils parlent de télé comme s'ils racontaient leurs vacances et utilisent des mots comme « Beta num, bug, Q3, Final Cut, conf de presse », sans me donner la traduction.

Perdue dans les couloirs, je passe cinq fois devant les mêmes visages avant de retrouver mon bureau par hasard. Mes collègues doivent me prendre pour une quiche, mais je garde la tête haute, c'est mieux. Planquée derrière mon ordi, j'envoie juste un message de détresse à mes copines :

Objet : Au secours !

Je ne vais pas y arriver. Qu'est-ce que je fous là ?

2

Statut Facebook : En mode défaite.

L'heure du déjeuner arrive : gros soulagement, j'ai besoin de sortir respirer. Personne ne me propose de l'accompagner, je fais donc les boutiques du quartier qui n'en manque pas : Opéra, le piège à carte bancaire. Un moche collier plus tard, je me pose sur un banc, déprimée. Pendant cinq ans, j'ai travaillé dans une chambre syndicale. Cinq ans dans la même boîte avec les mêmes personnes. J'étais comme mes nouveaux collègues : je connaissais mon boulot sur le bout des doigts, pouvais répondre à toutes les questions, dépanner en cas de problème (de la formule Excel qui débloque au dossier classé n'importe où). Même si je savais que ma place n'était pas celle-là. Tout ce que j'y ai appris, c'était pour me préparer à la télé. Pour ne pas débarquer sans bagage. Maintenant, je me demande si mon confort ne valait pas mieux... Teen TV, tu es au-dessus de mes compétences. Tu vas me provoquer quelques arrêts cardiaques.

J'ai envie de téléphoner à mes anciens collègues pour entendre des voix familières, mais je ne peux pas. Lorsque j'ai démissionné, j'ai paradé dans les couloirs, toute fière de quitter la chambre syndicale pour un monde de paillettes et de stars. J'étais une warrior, je partais à la guerre pour la gagner. Ça ne faisait pas rêver que moi : j'ai repéré des regards envieux... J'aurais l'air de quoi maintenant, si je leur parlais de mon mal-être ?

Je me sens comme une petite fille le jour de la rentrée des classes, à qui sa mère aurait, en plus, acheté des fringues d'occase. J'ai peur que les gens de la télé soient comme je les imagine... en pire : le nez plein de coke, superficiels, accros au boulot au point d'y dormir, anorexiques, cruels. J'en arrive à me demander ce qui m'a pris de quitter mon job, et pourquoi je ne me contente pas de la regarder avec un pot de Ben & Jerry's, cette fichue télé. J'appelle Vincent pour qu'il me console. Il décroche à la seconde.

— Alors, c'est comment de l'autre côté ? Tu t'es fait draguer ? Tu t'es droguée ? T'as vu des stars ?

— Je ne veux pas rester là !

— Non mais t'es folle ! C'est le show-biz, tout ça... Tu ne vas pas laisser tomber, non ? Tu sais combien de filles rêvent d'être à ta place ? Tu vas te remuer un peu le derrière, ma grande !

— Tu ne comprends pas ! Personne ne me parle, je suis grosse, tout le monde est maigre et je n'ai même pas de frange !

Évidemment personne ne te parle, tu y es restée trois heures. T'es pas possible, toi. C'est fini la vie pépère et les horaires de fonctionnaire. Tu as choisi, tu assumes. Et puis c'est quoi, cette histoire d'être grosse ?

— J'ai des bourrelets sur les hanches et mon top est trop petit. J'ai honte, je ne veux pas y retourner.

— Tu n'as aucun bourrelet, tu es parfaite. Bon, écoute-moi bien parce que je le dirai une seule fois : un, tu vas acheter un haut à ta taille dans la première boutique venue. Deux, comme tu vas perdre du temps à l'essayer, tu prends un sandwich. Trois, comme tu n'es pas en forme, tu prends aussi une religieuse au chocolat. Et tu m'appelles ce soir. Et tu souris. Et tu ne chuchotes pas quand on te pose une question, tu ne regardes pas tes pieds, tu t'exprimes. C'est clair ?

— Tu peux répéter à partir de la religieuse ?

— Tu me fatigues. Allez, grouille. Et, oui, une frange t'irait bien.

Je dégote un chemisier noir à manches courtes et bouffantes chez H&M, et une paire de boucles d'oreilles pour détourner les regards de mes cheveux. Je choisis une salade plutôt qu'un sandwich parce que les filles m'ont trop complexée, un Coca light, mais ne fais pas l'impasse sur la religieuse, sinon je ne tiendrai pas tout l'après-midi. Je repars en direction de « Challenge TVe» avec un peu plus de courage – et aussi parce que j'ai plus peur de Vincent que de n'importe quel boulot au monde.

En mon absence, quelqu'un a eu la bonne idée d'installer une télé sur mon bureau. Je m'apprête donc à déjeuner en regardant Teen TV sur mon écran, lorsque je sens le regard pesant de ma voisine d'en face. Elle a l'air aussi étonnée que si j'étais en train de déchiqueter un poulet avec les dents.

— Tu vas vraiment avaler tout ça ?

— Oh... c'est juste une salade et un dessert. J'ai faim... j'ai zappé le petit déj.

Je ne sais pas pourquoi je me justifie devant cette conne qui fait peine à voir avec ses petits bras maigrichons, mais c'est sorti tout seul.

— Ne zappe jamais le petit déj, sinon t'as pas fini de grossir...

— Oui... bien sûr... tu as raison... je...

Sous le choc, je cours ranger ma religieuse au frigo. J'aurais peut-être dû la cacher dès le début maintenant que j'y pense. C'est pas malin, on va me prendre pour une goinfre.

William passe lire ses mails et m'annonce qu'il a du boulot pour moi : il cherche une nouvelle animatrice « fraîche et cool ». À moi de la dénicher. Avec une voix de pré-ado apeurée, je lui parle de la première personne qui me vient à l'esprit, une blonde d'une émission de télé-réalité, à qui il est arrivé de sortir une bonne blague.

— OK, tu la fais venir rapidos, je dois y aller, on se voit demain.

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Extrait ajouté par isane3 2012-07-03T11:47:47+02:00

Objet : Je sais.

Que tu sais. Et si tu sais que je sais que tu sais, alors tu dois savoir qu'il faut que je sache ce que tu sais pour arrêter de te pourrir la vie en te disant que je sais.

Re : Je sais.

Ce n'est pas parce que tu me rejoues une scène de Friends que je vais t'inventer une histoire. Je ne sais pas pourquoi William est gentil, et je ne sais pas non plus si ça va durer, alors laisse tomber !

Re : Re : Je sais.

Tu sais que je sais. Et je vais savoir ce que tu sais. C'est tout ce que je sais.

Objet : Pfff...

Tu es folle.

Re : Pfff...

Je sais.

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Extrait ajouté par isane3 2012-07-03T11:41:16+02:00

- Bon, les amis, il n'y a pas que des mauvaises nouvelles dans la vie. Je vais même vous en annoncer une bonne : je suis officiellement enceinte.

- Youhou ! C'est génial !

- J'ai passé les trois premiers mois fatidiques hier matin ! Je propose qu'on porte un toast à cette petite merveille qui aura la chance de vous avoir comme oncles et tantes de substitution, vu que je suis fille unique.

- Au bébé !

- Dis donc, Frank, ce ne serait pas une larmounette que je vois dans ton oeil, là ?

- Non, mais tu es malade ! J'ai une conjonctivite.

- Moi, je crois que tu es ému.

- Pfff, c'est vous les filles qui êtes gaga. Moi je trinque et c'est tout. Je ne vais pas pleurer pour un bébé, c'est cool mais voilà quoi...

- Je crois pourtant que tu vas te cacher aux toilettes pour pleurer.

- Moi aussi.

- Ah non, Carine, tu ne vas pas t'y mettre aussi. Je suis un homme, je pleure seulement quand la France perd la Coupe du Monde !

- Tu ne regardes pas le foot.

- Bha, je pleure quand même parce que mes potes sont dégoûtés.

- Tu es trop mignon...

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Extrait ajouté par isane3 2012-07-03T11:34:29+02:00

[...]

- Il m'a embrouillée avec ses histoires de relation magique qu'il fallait qu'on garde précieusement pour nous. Je suis toujours tombée sur des mecs étranges, alors ça ne m'a même pas choquée et...

Anna m'interrompt :

- Qu'est-ce que tu vas faire ? Tu ne peux pas juste lui dire que c'est fini, il faut le castrer !

- Anna, non, c'est totalement illégal de castrer les enfoirés. Mais je vais songer à une vengeance, ne t'inquiète pas.

- Quand je pense aux autres filles, dit Sev. Il est malin, lui, vraiment. C'est un danger national.

- Non mais, on s'en fout des autres filles ! C'est ma soeur qui s'est fait avoir ! Faut qu'on le chope, qu'on lui mette une cagoule, qu'on le balance dans une fourgonnette et qu'on l'abandonne dans une forêt, à poil. C'est tout ce qu'il mérite.

- Si on pouvait penser à un truc qui ne me fasse pas atterrir chez les flics, ça m'arrangerait. D'ailleurs, il faut que la vengeance vienne de moi. Il va payer. Bon, on dîne ?

- D'abord on trinque à sa future castration !

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Extrait ajouté par isane3 2012-07-03T11:32:23+02:00

- Bha, ça alors. T'as un mec. Mazeltov.

- Oui, bon. Ce n'est pas comme si j'étais célib depuis dix ans non plus.

- Non... la moitié seulement.

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Extrait ajouté par isane3 2012-07-03T11:22:16+02:00

[...]

- C'est quoi ce numéro d'identification dont tu parles à la ligne 2 ?

- Bha, c'est le numéro de la cassette, ça me paraît bête comme hibou.

Self-control, Marion. Self-control.

- Hum. Et je le trouve où ce numéro ?

- Dans la base de données. Evidemment, tu n'as pas dû recevoir tes codes, ils sont super longs au service informatique. Toutes les équipes européennes ont été virées et centralisées dans une hotline, au Texas. A cette heure-ci, ils dorment, on ne va pas pouvoir les contacter.

- En effet. Comment je peux faire ?

- Ah, là, là ! Marine, tu as encore beaucoup de choses à apprendre.

- Marion, je m'appelle Marion.

- C'est pareil.

- Voilà qui explique bien des choses...

- De quoi ?

- Non, rien. Est-ce que tu peux m'aider pour ces cassettes ? Je te promets de me débrouiller la prochaine fois.

- OK. Mais c'est la dernière fois, parce que je n'aime pas trop qu'on profite de moi. Donne-moi la liste de tes émissions et je m'en occupe.

- Tu es un ange.

- Oui, on peut dire que je t'enlève une fière chandelle du pied.

- C'est ce que j'allais dire, Lucie.

- Magalie. Moi, c'est Magalie.

- Ah, pardon. C'est presque pareil.

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Extrait ajouté par ZouzouZouzou 2012-05-15T15:13:10+02:00

- Tu ne craques pas un peu, mais beaucoup. Tu craques comme un ogre, bientôt tu vas avaler des enfants. Ou ton cochon d'Inde. D'ailleurs tu l'as appelé Muffin, il n'y a pas de hasard. Pauvre bête.

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