Je crois que je l'ai tuée

Ce thriller n’a pas été une lecture facile dès le départ. J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, et si je n’avais pas été en lecture commune, je ne suis pas certaine que je serais allée jusqu’au bout. Car les premières pages sont vraiment denses. On est submergé par un flot de personnages, de voisins, de rumeurs… et même avec la fiche de perso au début du livre, il faut un temps d’adaptation. Beaucoup d’allers-retours, beaucoup d’informations d’un coup, pas évident de s’y retrouver.

Mais une fois cette phase passée, tout devient plus fluide. On commence à distinguer les personnages, à saisir leurs rôles, leurs secrets, leurs zones d’ombre. Et c’est là que ça fonctionne. L’autrice ne balance pas tous ces noms pour rien : chacun a son importance, chaque pièce finit par s’emboîter, ils ont tous leurs personnalités à eux, et on voit que ça a été bossé.

L’ambiance est très réussie. Une vraie vibe Desperate Housewives version thriller : quartier résidentiel trop calme pour être honnête, commérages, non-dits, infidélités et secrets enfouis. C’est addictif, déroutant, et ça pousse constamment à élaborer des théories (souvent fausses, j’avoue). On est dans le flou jusqu’à la toute fin, et c’est ce qui fait le charme du roman.

La protagoniste est très intéressante, même si il ne s’agit pas d’un thriller psychologique à proprement parler, on découvre ses failles, ses hésitations, ses silences, et tout ça aide à installer une tension constante.

Quant à la fin, elle est simple mais efficace. Pas de twist inutile, pas de raccourci bâclé. On a une résolution cohérente, bien menée, qui répond aux questions et clôt l’histoire proprement. Ce qui est assez rare pour être souligné.

Je ressors de cette lecture bouche-bée. Je sors un peu de ma zone de confort, c’est pas mon genre de prédilection les thrillers, mais de temps en temps, ça me fait du bien de stresser, ne sachant pas comment tout ça va se terminer.

On reprend du début : c’est l’histoire d’une petite fille de 3 ans, disparue pendant une partie de cache-cache. Une 30aine d’années plus tard, Joanna débarque dans cette fameuse maison avec sa famille et découvre son histoire. Petit hic : Joanna pense avoir tué la petite, justement au moment de sa disparition…quels secrets se cachent dans ce quartier paisible de Dublin ? Pourquoi tout le monde semble cacher un secret bien enfouis ?

J’ai eu du mal à entrer à l’intérieur au début, parce qu’il y a pas mal de personnages mine de rien, mais les 50 derniers % je les ai lus à une vitesse folle.

Une des phrases accrocheuses sur la couverture “même les twists ont des twists” est entièrement vraie.

Je me perdais un peu dans tous les mystères, tous les secrets, tous les personnages à devoir mettre en place, mais ensuite… wow. Le style d’écriture est fluide, rapide, super bien rythmé, avec de belles descriptions sur ce que ressent les personnages. Et surtout sur les thèmes abordés qui sont assez durs : de la violence, le sentiment de perte et de deuil, de familles volées en éclats, … bref, tout ce qu’il faut pour que ce soit poignant au possible.

Le but de l’autrice est clairement de t’offrir une boule dans l’estomac à chaque page, à chaque révélations, à chaque personnage torturé.

J’ai adoré suivre les investigations de Joanna en 2018, avec ses propres démons à combattre et démystifier tous ces secrets, entre-coupé du point de vue de Mary en 1985, avant, pendant et après la disparition de la petite Lily.

Ce livre me donne l’impression d’être un puzzle de 10 000 pièces avec une forme complexe, en noir et blanc et dont certaines pièces sont cachées volontairement, pour te les offrir bien plus tard. C’est chiant de ne pas les trouver par toi-même, c’est complexe au possible et c’est stressant, mais tu lâches pas tant que tu ne l’as pas fini. Et le résultat est merveilleux.

Bref, Je crois que je l’ai tuée, est un super one-shot thriller, à lire bien au chaud chez soi, en écoutant la pluie qui tombe sur la vitre.

Merci à NetGalley pour ce SP non rémunéré ✨

Ce roman fait partie de ces thrillers qui prennent leur temps pour s’installer… peut-être un peu trop, au départ. L’introduction est assez lente, les événements se mettent en place doucement, et il faut réussir à s’y retrouver parmi de nombreux personnages (heureusement, une liste en début de livre nous sauve la mise !). Ce rythme tranquille peut dérouter au début, mais il s’avère essentiel pour créer une atmosphère lourde, presque oppressante, qui ne nous quitte plus.

Et puis, sans crier gare, l’histoire prend un virage. Petit à petit, les révélations s'enchaînent, les pièces du puzzle s’imbriquent, et on se retrouve happé par cette intrigue bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Dès la moitié du livre, c’est le déclic : impossible de le reposer. Les secrets enfouis, les non-dits, les liens entre les personnages… tout devient fascinant.

Ce qui m’a bluffée, c’est la manière dont l’autrice entretient le mystère. Elle sème des indices avec justesse, joue avec nos certitudes, et garde ses cartes les plus importantes jusqu’aux toutes dernières pages. Le suspense est réel, et même les lecteurs aguerris risquent de se faire surprendre.

Alors oui, le début demande un peu de patience, mais une fois lancée, on ne voit plus le temps passer. Une lecture que je recommande vivement à celles et ceux qui aiment les thrillers psychologiques, les ambiances tendues, et les secrets bien gardés.

Comment un cache-cache a viré au cauchemar?

Mesdames et messieurs, accrochez vos nerfs, on part en Irlande – là où les pelouses sont bien vertes, les maisons bien rangées… et les secrets bien gardés !

2018, Joanna, psy de profession, maman à temps (très) plein, vient d’emménager dans LA maison de ses rêves avec mari et enfants. Sauf que bim : elle découvre que cette adorable maisonnée est celle d’un cold case oublié, genre de l’histoire qu’on chuchote entre deux verres de vin blanc chez les voisins.

Retour en 1985 : Lily Murphy, 7 ans, disparaît pendant une partie de cache-cache. Pouf, envolée ... Pas de corps, pas de réponse. Trente années plus tard, Joanna sent que quelque chose cloche. Et nous, lecteurs innocents, on commence à soupçonner tout le monde : les voisins, les enfants, le chien, la boîte aux lettres… même Joanna elle-même ! Et c’est là que ça devient dingue.

Le style de Mara est fluide et précis, évitant les descriptions superflues pour se concentrer sur l’essentiel : les émotions, les non-dits, les silences lourds de sens.

Elle joue avec nos cerveaux comme un chat avec une souris. Chaque chapitre est une fausse piste bien emballée. Tu crois avoir compris ? FAUX. Tu penses que c’est lui ? PERDU. Tu veux arrêter de lire pour dormir ? Ah, ah, bonne chance.

Le récit oscille entre psychose domestique et thriller intime, un peu comme si Desperate Housewives avait un enfant illégitime avec Gone Girl. Ça parle de mémoire, de culpabilité, de trauma... mais avec un sens du rythme et du twist qui te ferait rater ton arrêt de métro sans t’en rendre compte.

Et Joanna ? Quelle héroïne ! Flippée, fatiguée, borderline parano mais hyper humaine. Tu l’aimes, tu la crains, tu doutes d’elle — puis tu deviens elle.

Bref : si vous aimez les thrillers qui montent doucement pour mieux exploser, où les "petits riens" sont des bombes à retardement, et où le dernier chapitre vous laisse le cœur en vrac : Je crois que je l’ai tuée est pour vous.

Après ma lecture de "Ils n'ont rien vu", il y a quelques mois, je reviens avec le dernier titre de Andrea Mara, Je crois que je l'ai tuée". Merci à Netgalley et à Méra éditions pour ce service presse qui m'a tenue en haleine du début à la fin.

Le jeu de cache-cache est terminé, mais la petite Lily Murphy demeure introuvable. Ses parents s'efforcent de rester positifs, mais ils savent que la paisible banlieue de Dublin ne sera plus jamais la même. Des années plus tard, Joanna emménage dans une nouvelle maison. Cette dernière semble parfaite en tous points, jusqu'au jour où elle apprend qu'il s'agissait autrefois de la maison des Murphy et de la petite disparue. Dès lors, un sentiment d'effroi semble la suivre de pièce en pièce. À mesure que Joanna dévoile les secrets de cette communauté très soudée, son propre passé refait surface. Car elle pense savoir ce qui est réellement arrivé à Lily. Et si la vérité éclatait au grand jour, elle pourrait bien la mener à sa perte...

Andrea Mara excelle dans l'art du suspense. Son récit, bien que complexe, captive le lecteur. Elle conserve la structure narrative de son précédent roman, alternant entre 1985, l'année de la disparition de la petite Lily, et 2018, avec l'arrivée de Joanna et sa famille dans l'ancienne maison de Lily. La lecture soulève plusieurs interrogations. Quand Joanna apprend que Lily, la petite disparue, avait vécu dans sa maison, elle cherche à en savoir plus. Son mari étant originaire du quartier et ses beaux-parents y ayant vécu, elle mène l'enquête pour comprendre les événements passés, et compte bien entendu s'appuyer sur eux pour lui donner les premières réponses. Elle s'interroge également sur son propre passé troublé et malheureux.

Inutile d'essayer de deviner la suite : l'autrice a le don de déjouer toutes les prédictions. À la fin, les réponses vous surprendront à coup sûr.

« Un thriller domestique de haute volée. Même les twists ont des twists. J'ai adoré, Andrea Mara est incroyable ! » - LEE CHILD

Un commentaire très avisé qui résume parfaitement l'avis que je me fais de ce thriller captivant. Dans ce quartier tranquille se dissimulent de nombreux secrets. Les voisins, bien que sympathiques, semblent garder certaines choses pour eux. Ce mystère va mettre Joanna à rude épreuve. Cependant, elle-même n'est pas totalement franche. Tous les personnages révèlent des aspects variés de leur personnalité, allant du pire au meilleur.

Je recommande vivement ce thriller. Il vous plongera dans une intrigue complexe et captivante.

#Jecroisquejelaituée #NetGalleyFrance

« Je crois que je l’ai tuée » est le dernier roman de l’autrice, paru chez les éditions Mera. Pour la petite anecdote, je suis allée au Festival du Livre au Grand Palais de Paris, où le roman devait normalement être disponible en avant-première. Mais malheureusement, à cause d’un dégât des eaux chez l’imprimeur, il n’a pas pu être présent lors de l’événement.

J’ai beaucoup aimé l’intrigue : Joanna emménage dans une nouvelle maison, qui s’avère être celle des Murphy, une famille ayant vécu un drame. Dans les années 1985, Robbie et Mary Murphy ont perdu leur fille, disparue lors d’une partie de cache-cache avec d’autres enfants du quartier. Elle a été présumée noyée, mais les circonstances restent floues. En l’apprenant, Joanna trouve cette histoire étrange et se met à penser qu’elle pourrait avoir un lien avec sa propre enfance. Intriguée, elle décide de mener l’enquête en posant des questions aux personnes présentes à l’époque.

L’intrigue est véritablement bien menée. L’enquête avance progressivement, et l’on découvre petit à petit un puzzle qui se met en place. Juste au moment où l’on pense avoir découvert le pot aux roses… on se rend compte qu’on s’est trompé. J’ai cru avoir compris certaines choses, jusqu’à la fin du livre, où j’ai réalisé que je m’étais laissée berner par l’autrice une fois de plus.

La plume addictive et immersive de l’autrice me plonge très rapidement dans ses romans, et je n’ai plus envie de les lâcher. C’est exactement ce qui s’est encore passé ici. Je ne sais pas d’où lui viennent toutes ses idées, mais une chose est sûre : elle a un véritable talent pour l’écriture ! Je m’étais promis de lire tous ses romans dès que je l’ai découverte, et après cette lecture, cet objectif reste plus que jamais d’actualité.

Les personnages sont attachants. On découvre notamment Joanna, que j’ai trouvée très sympathique et touchante. À la fin du roman, on comprend son histoire dans son intégralité, ce qui rend son parcours encore plus émouvant. On suit aussi plusieurs personnages secondaires comme Fran, Mary ou Ruth, qu’ils soient voisins ou amis, et qui ont tous leur rôle à jouer dans l’intrigue.

Le roman alterne les points de vue et les époques : en 2018, on suit Joanna, qui cherche à démêler le vrai du faux autour de la disparition de Lily Murphy. En parallèle, des chapitres situés en 1985 nous plongent dans les événements passés, à travers différents personnages. Ce va-et-vient entre passé et présent nous permet de reconstituer progressivement le déroulement de l’histoire… ou du moins, de croire qu’on l’a compris.

Les changements de chapitres et d’époque permettent de garder un bon rythme tout au long de la lecture. Cela la rend dynamique, et c’est l’un des atouts majeurs de ce roman. C’est un point que j’apprécie particulièrement dans mes lectures, car il aide souvent à mieux comprendre l’histoire dans sa globalité, tout en ayant un aperçu de l’évolution des différents personnages.

En bref, si vous ne l’avez pas encore compris, je vous recommande chaudement ce roman si vous aimez les thrillers et les enquêtes autour de disparitions d’enfants. Vous y trouverez des personnages attachants, une histoire complète, des secrets, des mystères, et des révélations qui vous laisseront sans voix.

Je viens tout juste de refermer ce livre et… whaou, quelle claque ! Peu de thrillers parviennent à m’immerger aussi profondément dans leur univers, mais celui-ci m’a littéralement happé. Les intrigues sont finement tissées, chaque détail trouve sa place, et la révélation finale est d’une intensité bouleversante. Comment ne pas verser une larme ou ressentir un nœud à l’estomac en découvrant la vérité ?

Les personnages sont d’une complexité fascinante, à la fois torturés, humains et profondément crédibles. J’ai adoré la manière dont l’histoire navigue entre différentes époques — ce va-et-vient temporel est parfaitement maîtrisé et apporte une richesse supplémentaire au récit.

Je crois que je viens de découvrir un auteur à suivre de très près. Une chose est sûre : ce n’est pas le dernier livre que je lis d'elle !

J'ai lu "Je crois que je l'ai tuée" de Andrea Mara.

Il s’agit de l'histoire d'une petite fille de 3 ans Lily qui disparaît lors d'une partie de cache-cache, dans un quartier pasible de Dublin. Plusieurs années plus tard, Joanna s'installe, avec toute sa petite famille dans la maison de Lily sans le savoir. Et quand elle l’apprend, elle est complètement tourmentée par cette tragédie et cherche la vérité.

Ce thriller domestique est vraiment excellent ! Dès les premières pages, on comprend qu'il y a tellement de secrets, pour chaque personnage, car bien sûr, qui raconte tout à ses amis ? Que se cache derrière le masque d'une personne qui vous sourit ? L’autrice réussit à nous plonger dans cette atmosphère étouffante, frustrante et tellement mystérieuse. La narration chorale et les passages entre le passé et le présent renforcent cette ambiance. On ne peut s’arrêter de lire, tellement c'est haletant et on découvre une succession de révélations et des twists qui en entraînent encore plus ! Et que c'est satisfaisant d'arriver à la fin de cette lecture après tous les rebondissements qui nous ont tant tenus en haleine ! La plume de l’écrivaine est fluide, rythmée, si prenante dans la description des émotions, des thèmes si forts abordés et si bien amenés. Une histoire incroyable qui nous fait réfléchir sur les personnes que nous connaissons ou pensons connaître, et sur ce qui se passe réellement dans leurs vies quand la porte de la maison se referme. J'ai hâte de lire un de ses prochains romans que j'ai dans ma pile à lire !

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