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« En sortant de la voiture, il attrapa la besace contenant son bloc et ses crayons, puis s’éloigna sans se soucier de savoir si Artus le suivait ou non. Lorsqu’une main se glissa dans la sienne, il sursauta. Il tenta de se dégager d’un bond sur le côté, mais la prise sur ses doigts était ferme. Après une courte bataille pour le faire lâcher, il lui lança un regard noir.

— Je peux savoir à quoi tu joues ?

— On m’a appris à donner la main pour ne pas me perdre.

— Tu n’es plus un enfant, protesta Julien.

— Ah non ? Pourtant tu m’as fait la morale comme si j’en étais un tout à l’heure.

Il rougit et tira d’un coup sec pour arracher sa main à celle d’Artus. »

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Extrait ajouté par Pegh 2023-07-09T11:20:47+02:00

Tout à ses pensées, il ne s’aperçut que trop tard qu’il n’était plus seul dans la pièce. À quelques pas de lui, appuyé contre le chambranle de la porte de la salle de bains, l’homme le toisait de toute sa hauteur. Soudain, il s’inquiéta et regretta de s’être jeté en pâture à l’inconnu. Ce dernier le regardait avec une curiosité apparente tandis que Julien le dévisageait ouvertement. Le visage, à la mâchoire carrée, était bronzé, comme le reste de son corps, et les yeux bruns brillaient de malice tout juste contenue. Son intrus n’avait pas jugé nécessaire de troquer la serviette qui lui enserrait la taille contre des vêtements. Bizarrement, au lieu de déranger Julien, cette semi-nudité le rassurait : il avait le sentiment d’avoir un avantage. Par pur caprice, son regard glissa le long du torse dénudé et il se gorgea de la vue. Un ricanement lui fit relever la tête. Le sourire ravageur que l’autre lui adressa menaça de le faire fondre sur place :

— Tu aimes ce que tu vois ? se fit-il provoquer.

Malgré le ton sensuel, Julien n’était pas subjugué au point de ne pas détecter la pointe d’ironie. Il tenta de reprendre contenance, haussa les épaules et répondit d’un ton qu’il espérait blasé :

— J’ai déjà vu mieux…

Un rire franc et court répondit à sa remarque. Pourtant, en un sens, c’était vrai. Les modèles avec lesquels avait travaillé Julien avaient tous eu cette arrogance et cet exhibitionnisme un peu innés.

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Extrait ajouté par Idole 2022-06-29T16:51:09+02:00

— Tu pars déjà ?

— Je n’arrive à rien, se défendit-il. Autant rentrer.

— T’as besoin de te détendre, Jul. Tu viens faire la sieste avec moi ?

— Et puis quoi encore ? ronchonna-t-il pour masquer son trouble.

Le charme de l’invitation ne lui faisait pas oublier en quoi c’était une mauvaise idée. Il ajouta :

— Je ne vais pas te mettre au lit, te border et te chanter une berceuse ?

— Non, on n’est pas assez intimes pour se lancer dans du roleplay Daddy/boy, se moqua Artus, à présent bien réveillé, avant d’éclater de rire.

— Imbécile !

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Extrait ajouté par Idole 2022-06-29T16:50:23+02:00

Artus s’étira longuement avant de se redresser et Julien fut heureux d’avoir pris en main son problème sous la douche, sinon son corps aurait déjà été en surchauffe à la vue de ces muscles finement dessinés et de cette cambrure indécente. Il resta figé sur son siège tandis qu’Artus traversait la pièce de sa démarche chaloupée pour le rejoindre et se poster devant lui, bien trop proche pour une conversation confortable entre personnes qui travaillent ensemble. La notion d’espace personnel semblait lui être étrangère.

— Pour la prochaine fois, sache que j’adore les réveils câlins, l’informa-t-il en faisant glisser l’index sur sa mâchoire jusqu’à lui soulever légèrement le menton.

Muet de stupeur et le regard accroché à celui d’Artus, Julien déglutit de façon audible. Le sourire en coin clairement satisfait qui lui répondit l’aida à se ressaisir. Sans rompre le contact visuel, il leva la main pour saisir le poignet d’Artus et amena le doigt devant sa bouche. Il avait envie de le serrer brièvement entre ses dents, de voir la réaction qu’il obtiendrait s’il cédait à ses caprices sans réfléchir aux conséquences. Néanmoins, il se retint. Il ne voulait pas prendre le risque de décevoir Simon une nouvelle fois. Même pas pour voir s’il était possible de faire rougir Artus. Julien le relâcha.

— Garde tes mains pour toi, le prévint-il. La prochaine fois, je mords.

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Extrait ajouté par Folize 2020-03-21T15:04:11+01:00

Lorsqu’il parvint enfin sur le palier, il poussa un soupir de soulagement. Il jeta un regard à son sac, mais décida bien vite qu’Artus pourrait venir le récupérer après.

Il ouvrit la porte de l’atelier et déposa aussitôt son carton à dessins contre le mur, prenant soin de bien le caler. Il referma derrière lui et s’avança dans la pièce en sautillant sur son pied valide, visant le canapé qui lui semblait l’aire de repos la plus proche. Il ne chercha même pas du regard pour savoir où se trouvait Artus : Julien lui avait envoyé un message pour le prévenir de son départ de son appartement et Artus lui avait répondu qu’il l’attendrait. Il se contenta de l’appeler à la cantonade :

- Artus ! Je suis arrivé.

Il s’effondra sur le canapé avec un nouveau soupir satisfait et ferma les yeux, puis enchaîna sans attendre de réponse :

- J’ai laissé mon sac sur le palier. Ce serait sympa que tu le récupères et que tu me files un truc pour la douleur.

Il entendit des pas s’approcher et eut un sourire en coin. Peut-être qu’ils avaient besoin de discuter, mais il n’avait plus à résister à ses envies de flirter avec Artus, aussi lui lança-t-il :

- Et j’ai pensé aux préservatifs et au lubrifiant pour tout à l’heure.

- Ravie d’apprendre comment tu juges les compétences de tes assistants.

La voix de Myriam le fit sursauter. Son sourire s’effaça aussitôt de ses lèvres : déjà, parce que Myriam se tenait au-dessus de lui, les bras croisés sous la poitrine, et le toisait d’un air franchement irrité. Et aussi parce qu’en se redressant si violemment, il venait de se cogner le talon au sol et la douleur irradiait dans son pied.

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— Je vais laisser mon prodige travailler. Je suis ravie de vous avoir rencontré, Artus.

Avant qu’il ne puisse lui retourner le compliment, elle enchaîna :

— Raccompagnez-moi, vous avez un sac important à récupérer sur le palier.

Artus lança un regard curieux à Julien, mais il était trop occupé à mourir de honte pour tenter une repartie.

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Artus était dangereux parce qu’il avait le potentiel d’alimenter cette énergie destructrice. Il avait ce charisme auquel Julien était sensible, celui qui pourrait l’éblouir au point d’éclipser toute raison.

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— Alors, c’est toi le peintre ? commença l’intrus, en se dirigeant vers la porte restée ouverte. Regarde-moi ce que tu as fait de ce loft. Un vrai chantier.

— C’est mon atelier, corrigea-t-il, tout en le suivant à une distance raisonnable.

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« – En ce moment, j’aurais plutôt besoin d’une muse.

Il sentit les lèvres d’Artus s’étirer en un sourire contre les siennes. Sa réponse à double sens le fit s’enflammer de désir et ressentir une bouffée intense de tendresse :

– Je suis ton homme. »

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