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Elle est morte. J'ai une peine immense. Depuis ce matin, je pleure. Je ne sais pas ce qui est en train de se passer. Tout est là. Les comptes sont arrêtés, oui. On ne peut pas prévoir la douleur. Ce désir de la voir encore. Ce moment est arrivé sans que je l'aie imaginé, prévu. Je la préférais folle que morte.

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Exister, c'est être caressé, touché.

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Aujourd'hui, elle me dit : "Je serais sûrement mieux avec toi que hors de toi."

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Le plus souvent, je ne pense à rien, je suis auprès d'elle, c'est tout. Il y a pour moi, toujours, sa voix. Tout est dans la voix. La mort, c'est l'absence de voix par-dessus tout.

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"Je ne suis pas sortie de ma nuit" est la dernière phrase que ma mère a écrite.

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Ce n'était plus la femme que j'avais toujours connue au-dessus de ma vie, et pourtant, sous sa figure inhumaine, par sa voix, ses gestes, son rire, c'était ma mère, plus que jamais.

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La troisième fête de Pâques qu'elle passe ici. A chaque fois qu'elle arrive, j'ai du mal à la reconnaître, son visage n'est jamais le même, aujourd'hui la bouche tirée vers la droite. Je lui ai apporté une poule en chocolat. Le morceau que j'ai détaché est trop gros, elle ne l'enfonce pas tout entier, il glisse, elle cherche à le rattraper, mais c'est son menton qu'elle saisit à la place. Ce geste et tous les autres où elle se débat dans le vide sont les plus éprouvants de tous. Ensuite, elle malaxe un morceau de chocolat au lieu de le porter à sa bouche, puis elle tente de le manger, en vain. Elle a déjà du chocolat partout. C'est le point où tout bascule, l'horreur non seulement n'a plus d'importance, mais elle est devenue nécessaire. Allez, mets-t'en partout, barbouille-toi complètement. Une sorte de rage qui remonte à mon enfance, tout détruire, tout salir et se rouler dans la saleté. Une rage cette fois détournée sur elle. Après que je l'ai fait manger et que je l'ai nettoyée : "Tu as toutes tes dents ? Moi, mon dentier est..." (Un mot incompréhensible.) Je lui dis que je vais lui en faire refaire un, je lui dis n'importe quoi comme on le fait aux enfants.

La voisine de ma mère est en larmes, elle sanglote dans son fauteuil ; je veux lui offrir un chocolat, elle refuse en relevant son visage, très laid, gonflé de pleurs. Je ne peux pas supporter cela. Ni ceci : je me penche pour vérifier le cran d'arrêt du fauteuil de ma mère : elle se penche et elle m'embrasse les cheveux. Survivre à ce geste, cet amour, ma mère, ma mère.

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