Ajouter un extrait
Liste des extraits
Quand la musique commence, la lumière éclaire à peine la pièce. Je reconnais immédiatement la mélodie : Closer de Nine Inch Nails. Un tempo très sensuel, des paroles crues qui me donnent chaud : « Tu me laisses te pénétrer, tu me laisses te compliquer, je veux te baiser comme un animal ». Aujourd’hui, elle rend ma gorge sèche et mes mains moites. Une silhouette se découpe dans le clair-obscur. Une ombre totalement masculine. Chaque courbe que j’aperçois semble faite d’acier. Il commence à danser de manière voluptueuse tout en douceur : des mouvements lents, envoûtants. Je n’ai jamais vu quelqu’un bouger ainsi. Totalement ensorcelant. Sa peau brille sous la lumière tamisée, j’observe chaque muscle qui roule sous son épiderme. Pour seul vêtement, il porte un jeans qui descend très bas. On ne peut que constater qu’il n’a pas de sous-vêtement. Mes joues se colorent quand je le remarque. J’essaye de ne plus fixer le pantalon moulant, mais c’est peine perdue. Ce jeans semble cousu à même sa peau. Il se déplace comme un félin. Peu à peu ses mouvements l’emmènent vers moi. Je ne vois pas distinctement son visage, néanmoins je commence à expliquer la situation d’une voix hésitante :
— Je ne suis pas la mariée. Je suis juste le témoin. Cette danse n’est pas pour moi.
Afficher en entier« Ella, tu ignores visiblement tout de notre monde, même de nos mondes. »
Afficher en entierChapitre 2 :
«… Lorsqu’enfin j’y parviens, une silhouette massive se glisse dans mon véhicule. Caël, sur le siège passager, me dévisage, puis prend la parole :
– Mon petit bouton rose, jusque-là, j’avais juste des doutes. À présent, je suis certain que tu sais qui je suis. Sinon, tu n’aurais pas détalé comme une biche effrayée.
Sans que je la contrôle complètement, ma voix monte instantanément dans les aigus.
– Je ne connaissais pas votre identité avant qu’on me dise votre nom. Je veux que vous descendiez de ma voiture ! Maintenant !
Ma voix est devenue tellement stridente que seuls les dauphins doivent me comprendre. En face de moi, Caël affiche un sourire amusé, puis continue son discours décousu :
– Donc, tu comprends qu’en pénétrant sur mon territoire, tu aurais dû venir me présenter tes respects. Tu connais le prix de cet oubli, je suppose ?
Je secoue la tête. Je ne saisis même pas de quoi il parle. Ce dernier m’adresse un immense rictus avant de poursuivre :
– Tu m’appartiens pendant trente jours.
Cette fois, je panique totalement quand Caël se rapproche de moi pour replacer une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. L’angoisse m’enserre dans un étau. …»
Afficher en entierChapitre 1 :
«… Il m’embrasse sur la joue rapidement, puis s’écarte de moi, les sourcils froncés. Il se penche sur mon cou avant de me humer.
— T’étais où hier ? me demande-t-il d’un ton agressif.
Je suis extrêmement surprise, car jamais au cours de nos trois ans de relation, Marco ne s’est montré jaloux. Une de ses principales qualités, à mes yeux.
— Je te l’ai dit la semaine dernière. L’enterrement de vie de jeune fille d’Isa.
— C’était où ? répète-t-il la mâchoire serrée.
— À Paris dans le dix-septième, un club qui s’appelle…
— L’Absinthe, disons-nous en même temps.
Je n’ai pas le temps de lui demander comment il connaît ce club qu’il court au salon, puis se dirige vers l’entrée. Marco ouvre un placard et prend une valise avant de se précipiter à l’étage.
— Mais qu’est-ce qui se passe ? l’interrogé-je.
Je le rejoins dans notre chambre alors qu’il fourre ses affaires dans le bagage.
— Il se passe que tu as déconné, Ella. Je sens son odeur partout sur toi ! Il sait forcément ce que tu es, et quand il va te trouver, il va me tuer ! Putain, on ne plaisante pas avec Caël !
Son discours incohérent m’effraye. J’ignore totalement qui est cette personne. …»
Afficher en entierTout sourire, Caël m'ouvre avec juste une serviette autour de la taille et le corps ruisselant. Cette vision enchanteresse ne me détourne même pas de ma crise de panique.
- Je ne peux pas danser devant tout le monde. Je ne peux pas, ça va être un fiasco total! Pour moi, pour ton business, les gens vont me jeter des trucs, et pas des billets, crois-moi !
Afficher en entier