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Extrait ajouté par Teeneo 2021-01-27T16:24:59+01:00

Chacun y allait de sa petite réflexion, qui m'écorchait à vif : "entoure-toi d'une carapace", "il faut laisser glisser", "c'est le milieu de travail, ma pauvre, c'est partout la même chose".

....

Je gravissais seule une montagne dont le sommet restait invisible...

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-01-27T16:24:50+01:00

J'ai besoin de discerner ce que je fais ici, à discuter avec un psychiatre qui cherche le bon dosage de drogue pour me permettre de m'adapter au monde, alors que les harceleurs comme Karl vivent en toute liberté. Ce n'est pas moi le problème, mais lui. La société qui lui permet d'avoir du pouvoir sur moi et de me pousser à la folie.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-01-27T16:24:44+01:00

Je laissai passer un silence, dans lequel nous partageâmes nos regrets d'avoir fait confiance à l'entreprise qui nous plantait un couteau dans le dos sans la moindre hésitation, et avec le sourire.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-01-27T16:24:38+01:00

Face à des hommes récalcitrants, je devais trouver ma place, m'imposer sans arrogance. Il me fit travailler sur ma confiance en moi, ma légitimité - deux failles profondes que mes récents succès n'avaient pas tout à fait réussi à colmater. Avec son aide, je finis par faire taire mon syndrome de l'imposteur et par me sentir parfaitement à l'aise dans ce milieu intransigeant avec les femmes.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-01-27T16:24:33+01:00

« Tantôt, la colère prenait le dessus, tantôt je basculais dans la honte ou les regrets de toutes sortes : celui de n'avoir rien compris aux multiples manipulations, de m'être si mal défendue, d'avoir accepté toutes les humiliations. Plus forte encore fut la souffrance du désespoir : celui de ne pouvoir me protéger, mon impuissance à prouver les abus et la toxicité de Karl. J'étais certaine, à présent, qu'il avait été désigné président précisément pour nettoyer l'entreprise d'un certain nombre d'éléments. Quinze employés avaient déjà démissionné : n'importe qui s'en serait inquiété. Il avait le soutien total de la direction. Autrement dit, il était intouchable. Et bien trop rompu à l'art de la manipulation pour laisser d'autres traces que ma simple parole. » (p. 161)

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-01-27T16:24:27+01:00

Je lance le titre de Johnny, l'Envie.

- Je suis tombée en burn-out professionnel...J'ai été réduite à néant. Je ne me pensais pas si fragile, je lui ai donné la possibilité de m'abattre. J'aimais mon travail, je croyais le faire consciencieusement. J'ai eu le tort de m'y investir à fond. J'ai manqué de jugement et de courage face à cet homme. Je me sens coupable d'infliger de grandes souffrances à mon mari, mes filles, ma famille. Je culpabilise de ne plus être capable de tenir ma place dans mon foyer, d'être une maman protectrice. Je suis une loque, incapable de gérer mes émotions sans l'aide de médicaments. Je suis venue chercher l'envie de vivre, et surtout l'envie d'avoir envie.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-01-27T16:24:18+01:00

Tout à coup, je le vois tel qu'il est : un homme. Ni le diable, ni un patron tout- puissant. C'est juste un homme médiocre qui a besoin de faire souffrir les autres pour se sentir puissant.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-01-27T16:24:12+01:00

Une autre fois, les filles me tendirent une surprise enveloppée dans un papier de soie soigneusement décoré. Je pris mon temps pour ouvrir délicatement ce joli paquet sous leur regards impatients… C’était une chemise de nuit gris clair, très confortable. Au niveau de la poitrine était écrit en lettres d’or :

« HIBERNER».

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Extrait ajouté par Jewels_arianne 2021-01-09T17:31:22+01:00

Chapitre 1 : Anéantie

Enfermée dans mon bocal de verre, je suis encerclée, traquée par des piles de Post-it estampillés "URGENT". Chacun de mes dossiers a fait la navette dix fois entre mon bureau et celui de mon patron. À chaque passage, je dois rectifier une virgule, un point ou une majuscule jugés mal placés. "Ces imperfections changent totalement le sens de tes phrases !"

Impossible d'estimer le nombre d'heures écoulées depuis que je suis assise là, ensevelies sous des centaines d'e-mails qui continuent de s'accumuler. La sonnerie du téléphone entrave ma concentration. Torture.

Ma tête va exploser.

Relevant les yeux, hagarde, je prend seulement conscience de l'encombrement phénoménal de mon bureau. Un vieux sandwich abandonné, enveloppé dans un papier gras, repose au milieu de ce capharnaüm. Impossible de me souvenir du jour où il m'a été apporté. À quand remonte mon dernier repas ?

Cette pensée crispe ma poitrine. Et ce téléphone qui continue de sonner.

Dans un sursaut de conscience, je décroche. Un hurlement s'en échappe aussitôt :

- Clotilde ! Dans mon bureau !

L'appareil s'éclate au sol. Paralysée, je fixe le pistolet à mes pieds. Lentement, je me baisse, ramasse mécaniquement cette arme providentielle. J'ai froid, si froid...

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