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Ca va trop vite dans leur tête. Ils en bégayent pour suivre le flot ou ils se taisent, découragés devant la surabondance d'informations. Les mots sont réducteurs et ne peuvent pas restituer la finesse, la complexité de leur pensée.
Afficher en entierPuisque eux savent si bien deviner les humains, ils pensent qu'on les devine en retour. L'indifférence des gens à leur égard leur paraît d'autant plus choquante et blessante qu'ils la croient délibérée.
Afficher en entierDans sa vie sociale, elle se sent également différente des autres. Les centres d’intérêts et les conversations de ses camarades sont en décalage permanent avec ce qui lui parait réellement important et intéressant.
Afficher en entierAu moindre heurt, ils explosent de colère ou de frustration, mais surtout de chagrin. Ce monde manque tellement d'amour !
Ecartelés entre un idéalisme absolu et une lucidité extrême, ces surefficients intellectuels ont le choix entre l'autisme et la révolte.
C'est pourquoi ils font constamment la navette entre des rêveries voluptueuses et des constats affligeants, entre la naïveté et le désespoir.
Afficher en entierLa notion de "cerveau droit dominant" leur plaît aussi car s'ils refusent de se reconnaître une intelligence supérieure, ils veulent bien admettre une intelligence singulière.
"Ca, c'est sûr, je ne pense pas comme tout le monde !"
Afficher en entierBien des scénaristes vous envieraient de tous les scénarios que vous êtes capable d'échafauder à partir d'une simple anecdote.
Mais ces heures à ruminer sont autant de temps passé à baigner inutilement dans le stress et l'angoisse.
Afficher en entierOn pourrait envisager les termes de "surdoué" ou de "haut potentiel intellectuel". Mais ces termes ont tellement été galvaudés qu'ils ont une connotation prétentieuse.
Ce qui est à l'opposé des valeurs des surefficients mentaux.
Le côté "plus que les autres" induit par ces mots les dérange profondément.
Le terme de "surefficience mentale" passe mieux :
il représente bien à leurs yeux ce foisonnement intellectuel, cette effervescence mentale qui les encombre.
Afficher en entierL'hyperesthésie jusqu'à un certain point est une sacrée chance. Elle est utile pour avoir beaucoup d'informations sur son environnement.
Elle induit un état d'éveil et une curiosité active pour le monde extérieur.
Cette multisensorialité exacerbée donne accès à une volupté sensorielle exceptionnelle.
Mais l'hyperesthésie peut devenir épuisante et très handicapante si les capteurs sont trop sensibles et les perceptions trop amplifiées.
Parfois, l'éclairage éblouit. Les décors trop colorés ou trop chargés agressent l'œil. Le son est trop fort ou le brouhaha insupportable.
Il fait trop chaud, trop moite. L'air est trop sec ou trop électrique (...)
De plus, le surefficient mental ne peut pas faire abstraction de ce qu'il perçoit et débrancher son système sensoriel. L'explication est une fois de plus neurologique. On parle de déficit de l'inhibition latente. (...)
Alors, même fatigué, même submergé d'informations sensorielles, l'hyperesthésique les endure en continu, jour et nuit.
Voilà pourquoi les surefficients mentaux rêvent de pouvoir débrancher.
Afficher en entierLe cerveau gauche permet la matérialisation de ses rêves et la concrétisation des projets.
Pour développer le vôtre, vous pouvez vous livrer aux activités suivantes : lire et écrire, reprendre des études, effectuer des tâches nécessitant concentration et précision, comme le bricolage ou la couture.
Certains sports, notamment les arts martiaux peuvent vous aider à développer votre persévérance, votre endurance et améliorer votre maîtrise de l'équilibre.
Le cerveau droit est le siège de la créativité.
Pour développer la vôtre, adonnez-vous à une activité artistique :
peinture, dessin, collage, argile, danse, musique, etc.
Toutes stimulent l'hémisphère droit.
Certaines activités permettent au cerveau droit de canaliser son émotivité et d'apaiser le bouillonnement cérébral : méditation, relaxation, Qi Gong, tai-chi, yoga, etc. Ces pratiques vous feront le plus grand bien.
Afficher en entierCe cerveau qui mouline, mouline hélas aussi la nuit.
Pour beaucoup de surefficients mentaux, les nuits sont entrecoupées de réveils, agitées, peuplées de rêves compliqués et de cauchemars hyperréalistes, donc peu reposantes.
Leur cerveau est comme une télévision qui au lieu d'être éteinte, resterait en veille et se rallumerait à la moindre sollicitation.
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