« Si ton cœur est ailleurs, le verre se brisera. »
Pour Iris, être souffleur de verre a toujours été aussi facile que respirer. Formé par les plus grands, il pousse cet artisanat jusqu’à l’excellence. Mais malgré son succès, il n’aspire qu’à rentrer à Monterey pour reprendre l’atelier de sa grand-mère. Loin des expositions, des interviews et de cette question : qu’est-ce qui l’inspire ? Il n’y répond d’ailleurs jamais. Il garde ce secret au fond de sa poche depuis qu’il a quitté la Californie à la fin du lycée. Aujourd’hui, il est temps de rentrer près de cette famille italienne qu’il chérit tant et de Maddox, son meilleur ami, un thanatopracteur féru de grandes littératures. C’est le moment de tourner la page, de jeter cette vieille chanson mal enregistrée sur un MP3. Iris a eu du temps pour se faire une raison. Il ne le reverra jamais, à Monterey encore moins que n’importe où dans le monde.
Il y a bien longtemps que Monsieur Scott est parti, ce professeur de musique avec qui il passait de longues soirées. Il s’asseyait dans le coin d'une salle de classe, il l’écoutait jouer, il griffonnait sur ses cahiers des idées de sculptures. Les interdits s’effleurent sans jamais se briser. Mais que reste-t-il de ces sentiments défendus, lorsqu’on se retrouve huit ans plus tard ? Lorsque la personne qui vous a le plus blessé est soudain devant vous ? Lorsqu’on espère de nouveau réinventer cette pluie, comme la toute première fois ?
D’un atelier de souffleur aux partitions que l’on écrit la rage au cœur, de Monsieur Scott à Liv, d’un désir illicite aux prémices de l’histoire d’une vie, Iris devra trouver la force de se battre pour une passion qui l’a détruit. Et emmener jusqu’aux portes de son passé le seul homme qu’il ait toujours aimé.
« Il est chacun de mes cris, emprisonnés dans le verre. »
Il s enfonça encore plus profondément, tremblant de mon râle.
Je te garantis que je suis capable de le devenir bien plus, me menaça-t-il.
Il se retira.
Avant de plonger encore en moi.
À ce moment-là, tu pourras vraiment te sentir désolé Désolé de ne m avoir jamais écouté quand je t ai demandé d arrêter, quand j ai cherché à te retenir loin de moi Oui, tu seras vraiment désolé, amore mio.
C’est un Lily Haime donc ça n’a pas loupé pour moi. Une romance incroyable avec des personnages qui le sont tout autant. Je n’apprécie pas vraiment la trame élève/professeur normalement mais ici cela m’est passé totalement au dessus. Cette auteure a le pouvoir de me faire aimer tout ce qu’elle fait et ce roman n’est pas une exception.
J'ai beaucoup aimé découvrir le monde des souffleurs de verre. C'est un art que je ne connaissais pas du tout et je me suis retrouvée happée par cet univers ! L'histoire d'amour est intense et riche en émotions comme on peut s'y attendre avec Lily Haime. Un sans faute encore une fois, je l'ai dévoré du début à la fin.
Encore une très belle histoire de Lily Haime, j'ai adoré cette romance, l'univers des souffleurs de verre et tous les personnages. Toujours autant d'émotions dans un roman.
Je viens de terminer ce livre, une découverte dans les romans de cette auteure que j’adore. J’avais hâte de découvrir cette histoire, découvrir un peu plus sur les souffleurs de verre. Une réelle surprise, je ne connaissais pas du tout ce monde et j’ai été agréablement surprise de l’avoir apprécier. Iris est un personnage que j’ai beaucoup apprécié. J’aime tellement comment l’auteure entoure les personnages principaux de familles et amis. Ils sont aussi attachants que les personnages eux-même.
Ce que je regrette dans ce livre, c’est Liv. Je n’ai pas accroché à lui, à son histoire et la romance qui encadre Iris et Liv. Je ne suis pas fan des histoires interdites entre un professeur et son élève, et la façon dont Liv se comporte avec Iris m’a freiné.
J’aurais quand même passé un bon moment, déjà impatiente de poursuivre avec une nouvelle romance. Il y a des histoires que l’on aime moins que d’autre, ça n’entache en rien à mon coup de coeur envers cette auteure.
Comme toujours avec Lily Haime, c'est une tuerie...
Nos émotions passent sous rouleau compresseur, mais on s'en doute avant de commencer. Tout est parfaitement écrit, nous faisant vivre les sentiments des protagonistes comme si c'était nous.
Les personnages sont forts bien qu'amochés, mais on ne peut faire autrement que s'y accrocher.
C'est hypnotique presque, réussit sans aucun doute...
Il y a quelques années, j’ai découvert Lily Haime avec sa duologie Mathias que j’avais beaucoup appréciée. En début de mois j’ai donc souhaité continuer à parcourir sa (très longue) bibliographie, ce que j’ai fait avec Je réinventerai la pluie.
Si ce one-shot n’a pas réussi à dépasser Mathias dans mon cœur, ce fut tout de même une très bonne lecture que je recommande. Parce qu’il faut avouer que Lily Haime a du talent. En particulier pour ce qui est de retranscrire les sentiments, de jouer avec et d’en faire des métaphores incroyables qui touchent toujours juste.
Ce qui fait la grande force de ce livre, c’est sans aucun doute la place et le traitement de l’art dans cette histoire où tous les personnages sont des artistes à leur manière, mais nos deux personnages principaux spécialement. Iris est un souffleur de verre très réputé, c’est dans son ADN et c’est sa raison de vivre ; tandis que Liv est un musicien, un pianiste qui ne veut pas (se) l’avouer parce qu’il a peur de son propre don. C’est d’ailleurs le principal point qui les fait se rencontrer, qui les soude et leur permet d’évoluer – en tant que duo, mais aussi en tant qu’individu propre. C’était assez magnifique. Franchement.
Je pourrais écrire une dissert’ sur « La place et le rôle de l’art dans Je réinventerai la pluie de Lily Haime » tellement c’était fort et fou et formidable. Surtout pour ce qui est de la passion d’Iris : souffler le verre. Tu as déjà lu ou vu ça quelque part toi (en dehors des reportages du JT) ? Parce que moi non. Et c’était super intéressant ! On sent que l’autrice a fait tout un travail de recherche, qui fonctionne vraiment bien. Elle exploite son sujet à fond, dans tout ce qu’il a de technique et d’émotionnel, sans jamais nous assommer de termes trop compliqués et de descriptions trop longues.
Tu auras donc compris que cette histoire est une romance (New Adult). Et je vais t’avouer que pour la première fois, ce genre m’a fait peur. Et ce pour la seule et unique raison qui est que des sentiments naissent (au début du livre) entre un élève de 17 ans et son prof âgé de 9 ans de plus que lui. Cette intrigue m’a tout de suite mise assez mal à l’aise et a d’ailleurs pas mal repoussé mon achat de Je réinventerai la pluie. Mais je ne te spoile pas en te disant que tu n’as, en réalité, pas de raison de te soucier de ça. L’histoire est bien tournée, de sorte qu’il ne se passe rien dans « le passé », tout prenant une nouvelle dimension dans « le présent » lorsque les personnages sont plus vieux.
Maintenant que ce point qui me paraissait important est résolu, je peux continuer et conclure doucement cet avis en te disant que, comme je l’avais déjà remarqué dans Mathias, j’ai beaucoup aimé le fait que l’autrice prenne son temps. Elle développe tout un entourage foullit et construit autour de ses personnages. Un passé qui évolue et à des répercussions dans le présent. Ça étoffe ses personnages en les rendant plus crédibles. Alors certes, j’ai pu parfois penser au cours de ma lecture qu’il y avait trop de personnages secondaires, et que je m’y perdais un peu.
Mais en réalité c’est important de voir la vie, au complet, qui ne peut pas être uniquement tournée vers la relation amoureuse comme je trouve qu’on le voit dans trop de romances. Il y a aussi la famille, les amis, le travail, les problèmes inhérents à tous ces domaines… Et tout ce qui fait que la vie est vraiment la vie. Alors oui, c’est certain que ça rajoute des pages au roman, des passages que l’on peut trouver dispensables ou même inutiles. Mais je trouve que c’est bien de prendre des bifurcations et de rallonger un peu le chemin plutôt qu’aller tout droit et de toujours suivre la route principale, parce qu’encore une fois c’est ce qui rend les choses plus authentiques. Exactement comme Je réinventerai la pluie.
Bref, j’ai passé un vrai bon moment de lecture avec ce roman aux personnages qui vivent pour l’art et qui nous font vivre à travers lui le temps de quelques heures. C’était plein de poésie, de justesse et d’authenticité… Une romance comme je les aime ! Je te recommande celle-ci, et Lily Haime en particulier.
Résumé
« Si ton cœur est ailleurs, le verre se brisera. »
Pour Iris, être souffleur de verre a toujours été aussi facile que respirer. Formé par les plus grands, il pousse cet artisanat jusqu’à l’excellence. Mais malgré son succès, il n’aspire qu’à rentrer à Monterey pour reprendre l’atelier de sa grand-mère. Loin des expositions, des interviews et de cette question : qu’est-ce qui l’inspire ? Il n’y répond d’ailleurs jamais. Il garde ce secret au fond de sa poche depuis qu’il a quitté la Californie à la fin du lycée. Aujourd’hui, il est temps de rentrer près de cette famille italienne qu’il chérit tant et de Maddox, son meilleur ami, un thanatopracteur féru de grandes littératures. C’est le moment de tourner la page, de jeter cette vieille chanson mal enregistrée sur un MP3. Iris a eu du temps pour se faire une raison. Il ne le reverra jamais, à Monterey encore moins que n’importe où dans le monde.
Il y a bien longtemps que Monsieur Scott est parti, ce professeur de musique avec qui il passait de longues soirées. Il s’asseyait dans le coin d'une salle de classe, il l’écoutait jouer, il griffonnait sur ses cahiers des idées de sculptures. Les interdits s’effleurent sans jamais se briser. Mais que reste-t-il de ces sentiments défendus, lorsqu’on se retrouve huit ans plus tard ? Lorsque la personne qui vous a le plus blessé est soudain devant vous ? Lorsqu’on espère de nouveau réinventer cette pluie, comme la toute première fois ?
D’un atelier de souffleur aux partitions que l’on écrit la rage au cœur, de Monsieur Scott à Liv, d’un désir illicite aux prémices de l’histoire d’une vie, Iris devra trouver la force de se battre pour une passion qui l’a détruit. Et emmener jusqu’aux portes de son passé le seul homme qu’il ait toujours aimé.
« Il est chacun de mes cris, emprisonnés dans le verre. »
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