Je suis d'ailleurs

Que dire concernant Howard Phillips Lovecraft ?

Beaucoup trop pour un simple retour sur un seul de ses ouvrages.

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Celui-ci est titré « Je suis d’ailleurs » et est un recueil de onze nouvelles, nous partageant des histoires très diverses et plus ou moins liées à l’univers de Lovecraft, bien qu’il soit, selon moi, difficile d’en déterminer les frontières.

Voici ici mon avis global sur chacune de ces nouvelles : https://black-word.over-blog.com/2024/03/howard-phillips-lovecraft-je-suis-d-ailleurs.html

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Que dire après toutes ces lectures ?

Après ce petit voyage dans la peur et l’horreur de l’inconcevable à l’esprit humain, j’ai cru remarquer des thématiques récurrentes chez l’auteur. Le hasard et la curiosité pour commencer étant les deux premiers guides de nos protagonistes dans leurs sombres aventures.

Bien souvent, par la suite, ils sont confrontés à l’obscurité et l’inconnu qui s’y dissimule, que ce soit en s’acharnant dans leurs démarches ou en s’y laissant entraîner. Il est possible que quelques informations et précisions nous soient partagées durant ce voyage et que quelques références les accompagnent.

Arrivent finalement le drame, le traumatisme, le malheur et la mort et parfois toutes ensembles.

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La aussi Lovecraft semble souvent aborder les mêmes sujets. Les horreurs, humains ou non, venants de sous-terre, venant du ciel ou rodant déjà parmi nous.

Elles peuvent prendre des formes très diverses, comme de monstrueuses créatures, des manifestations étranges et mortelles, des êtres humains ayant connus la déchéance et la dégénérescence, ou encore la simple présence, plus ou moins proche, d’un être dépassant de loin et en tout point l’être humain.

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Mon impression suite à cette lecture, et en sachant que Lovecraft avait une foi profonde envers la civilisation humaine, est que l’auteur y a présenté, d’une certaine façon, ses propres peurs. Comme un lent ou brusque retour à un état sauvage et l’impuissance incommensurable que l’on ressentirait face à l’inconnu et l’indicible qui nous échappent par exemple.

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Et après tout cela, oui. Je vous recommande cette lecture.

Si vous ne connaissez pas encore Lovecraft, ce livre vous offrira un bel accès à son sombre univers. Et dans le cas contraire, il vous offrira un agréable petit voyage si vous ne l’avez toujours pas entreprit.

Et si c’est bien le cas, avez-vous vous aussi ressenti une forte utilisation du « et » dans ces écrits ?

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Retrouvez toutes mes critiques à ce lien : https://black-word.over-blog.com/tag/avis%20sur%20d%27autres%20%C5%93uvres/

Si vous ne savez pas ce qu'est l'horreur à l'état pur, alors lisez du Lovecraft. Ses nouvelles sont parmi les plus terrifiantes du genre dans le sens où elles touchent souvent à la(aux) peur(s) primale(s) universelle(s) de l'être humain. Ce qui relèverait pour n'importe lequel d'entre nous de l'indicible se teinte sous la plume de Lovecraft d'une incroyable réalité, soutenue par un style irréprochable. Rares sont ceux qui sont arrivés à instiller une telle tension dans des histoires fantastiques. On se prend vraiment à souhaiter que de telles abominations cachées n'existent pas...

J’aime beaucoup l’auteur, c’est pourquoi je voulais essayer un recueil de nouvelles, histoire de changer un peu. Elles sont toutes assez égales en qualité mais celle qui donne son titre au livre est particulièrement bonne. Ce que j’aime chez cet auteur c’est qu’il arrive à décrire l’indicible, l’inénarrable, au début tout va bien puis doucement on glisse dans la folie sans pouvoir s’extirper du texte. Il arrive à trouver des peurs ancrées profondément en moi, et je vous assure que mes cauchemars sont peuplés de ses créatures, c’est aussi pour ça que j’en lis peu de Lovecraft, il sait trop bien me faire peur, pire, il me terrifie.

Le style comme les intrigues ne vieillissent pas, c’est aussi ce qui fait la force de Lovecraft, il arrive à être intemporel, depuis que l’Homme connait la peur, l’auteur arrive à trouver les mots pour le faire frissonner. A mes yeux c’est un génie dans ce domaine, bien au-dessus de Stephen King, avec tout le respect et l’admiration que je lui dois.

Les créatures sans noms, avec ou sans formes connues dégage toujours chez moi ce sentiment d’étrangeté sans que je sache quoi exactement me met aussi mal à l’aise, pourtant j’adore le lire mais je dois me limiter sinon mon imaginaire prend trop le dessus sur la réalité.

Lovecraft ayant peu fait dans le roman, c'est encore ici un recueil de nouvelles, dont l'éponyme est la plus courte, qui est sorti chez Folio…

En comportant cette fois pas moins de 8 pour seulement 230 pages, celui-ci est donc court mais propose de courtes histoires à même de montrer la richesse de l'univers de l'auteur. Cette fois, pas de lien entre elles même si ont peut trouver quelques références à des personnages récurrent de son univers bien sûr. Ses visions cauchemardesques allant jusqu'à s'immiscer dans l'art par le biais d'une des histoires. Loin d'être ses histoires les plus accessibles, de par leurs briéveté, elles n'en sont pas moins trés bonnes pour le peu que l'on soit ouvert à l'imaginaire et initié à ses rêves, toujours aussi sombre et effrayant. Ca parle de Necronomicon en ayant l'intelligence de juste l'évoquer, de Cthulu sans en parler, et de créatures, difformes, inimaginables, mais bien vivante dans son esprit, aussi génial qu'un poil dérangé. Ne tentez pas le coup si vous ne connaissez pas l'auteur, vous seriez perdu et n'essayeriez surement même pas d'allez plus loin. Mais si vous le connaissez, sans tenir là ses plus grandes oeuvres (prises à parts, les nouvelles n'ont rien de majeures), vous passerez un bon moment en étendant un peu l'univers connu, ses abominations et créations…

Si vous ne savez pas ce qu'est l'horreur à l'état pur, alors lisez du Lovecraft. Ses nouvelles sont parmi les plus terrifiantes du genre dans le sens où elles touchent souvent à la(aux) peur(s) primale(s) universelle(s) de l'être humain. Ce qui relèverait pour n'importe lequel d'entre nous de l'indicible se teinte sous la plume de Lovecraft d'une incroyable réalité, soutenue par un style irréprochable. Rares sont ceux qui sont arrivés à instiller une telle tension dans des histoires fantastiques. On se prend vraiment à souhaiter que de telles abominations cachées n'existent pas... A tel point que, il faut le savoir, l'auteur est mort dans un asile en proie à la folie, persuadé de la véracité de ses visions... Cela reste un incontournable dans la littérature.

Très intéressante lecture. Je découvre un genre nouveau.

Les différentes nouvelles conserve presque toujours la même structure, pourtant on ne se lasse pas, et ce grâce au contenu de chacune d'elles. Les récits de Lovecraft sont riches en vocabulaire et en références. Il fait preuve d'une imagination débordante, et pourtant je me demande toujours s'il y croyait vraiment ou si tout ceci n'était vraiment que pure fiction pour luit. Je vais me pencher plus en détails sur son œuvre et sa vie, qui je pense regorgent encore de biens des surprises.

"Je suis d'ailleurs" est un tres bon recueil.. On y trouve notament "herbert west : reanimateur", "la maison de la sorciere", et d'autres classiques de l'univers Lovecraftien...

HPL nous surprend par son ecriture simpliste et pourtant si horrifique...

meme si la naiveté de certaines nouvelles nous parait un obstacle infranchissable, il faut savoir prendre du recul et les remettre dans leur contexte, ou la science était beaucoup évoluée que maintenant...Si vous ne savez pas ce qu'est l'horreur à l'état pur, alors lisez du Lovecraft. Ses nouvelles sont parmi les plus terrifiantes du genre dans le sens où elles touchent souvent à la(aux) peur(s) primaire(s) universelle(s) de l'être humain.

Ce livre est vraiment très bien écrit et Lovecraft sait nous emmener où il veut sans trop qu'on sache où nous allons dans la lecture jusqu'à la fin, tenant le lecteur en haleine jusqu'au bout. Il crée une atmosphère chargée qui nous prend aux tripes et on passe par pas mal d'émotions durant la lecture, du moins, c'était mon cas. L'oppression qu'on peu un peu ressentir due à l'atmosphère est suffisamment bien dosée pour qu'on passe un bon moment en lisant ce livre, selon moi.

Quand on lit Lovecraft, soit on adore, soit on déteste. Son style si particulier peut faire mouche à chaque fois, ou laisser complètement de marbre. Quand il marche, par contre, il laisse une impression d'angoisse très durable... C'est mon cas ! Ce recueil ne fait pas exception, et si toutes les nouvelles ne sont pas égales (elles ne le sont jamais), la plupart font leur effet, avec une attention particulière à La musique d'Erich Zann et le Modèle Pickman qui m'a longtemps marquée.

Je n'étais pas satisfaite de ma première expérience avec l'auteur si renommé et son mythe de Chthulu que je n'ai pas vraiment apprécié, j'ai donc décidé de retenter l'expérience avec ce recueil de nouvelles et grand bien m'en a pris !

C'est tout a fait différent de l'horreur qu'on peut lire aujourd'hui: pas de sexe, pas de sang, pas de gore à tout va jusqu'à l’écœurement, du vrai frisson à l'ancienne, avec un schéma qui marche toujours, à savoir un personnage confronté à un "inconnu" effroyable et difficilement descriptible (ce qui n'en rend la chose que plus épouvantable), dans des contextes toujours différents mais cohérents, ce qui fait monter l'angoisse de manière authentique.

Elles sont toutes très biens, mais j'aurais peut-être un petit coup de cœur pour "L'Air froid", la chute, et le sel dans la tonalité avec lequel elle est annoncée, m'ont particulièrement amusé. :P