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« Je vous ai compris », suivi de « L'Algérie n'est pas la France » et de « Le droit à l'insoumission »



Résumé

"Je vous ai compris !" C'est ainsi qu'en 1958 Charles de Gaulle tente de rassurer les Français d'Algérie, sans pour autant prendre clairement position dans le conflit qui déchire le pays depuis bientôt quatre ans.

La détermination du Gouvernement provisoire algérien qui déclare vouloir mettre fin à "l'ère de l'asservissement et de l'esclavage" laisse désormais peu d'espoir aux visées colonialistes de la France. L'onde de choc se propage jusque dans les cercles intellectuels français où la bataille fait rage entre les partisans d'une libération du peuple algérien et les tenants de l'écrasement de la " rébellion algérienne ".

Des discours qui ont marqué l'Histoire, par des figures d'exception.

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extrait

«Je vous ai compris !»

Discours du général de Gaulle prononcé à Alger, le 4 juin 1958

Lorsqu'il arrive à Alger, le 4 juin 1958, de Gaulle est chef du gouvernement depuis quelques jours. Le Parlement de la IVe République lui a également accordé des pouvoirs spéciaux, notamment pour régler la situation algérienne. Il doit reprendre en main une armée française tentée depuis quelques semaines par un coup d'État contre la République, rassurer les pieds-noirs qui se sentent de plus en plus abandonnés par la métropole et promettre aux populations musulmanes un accès progressif à la citoyenneté française, donc à des responsabilités politiques. Il sait aussi que la rébellion nationaliste est une réalité dont il faut tenir compte.

Dans les rues d'Alger, la foule accueille le général avec chaleur, mais les «Vive de Gaulle !» sont toujours suivis d'un «Vive Massu !» ou d'un «Vive Salon !», du nom des deux généraux qui défendent avec conviction l'Algérie française. Les Français d'Algérie croient par-dessus tout en la protection de l'armée. Les réalités de l'année 1958 leur donnent raison : les maquis algériens sont en difficulté et les militaires semblent contrôler la situation.

De Gaulle se rend d'abord au Monument aux morts, puis reçoit les membres du Comité de salut public civil et militaire qui avait préparé, le 13 mai, son retour à la tête de la France. A 19 heures, face à une foule fervente et prête à se donner à celui qui voudra bien la libérer de son cauchemar - l'indépendance de l'Algérie -, il apparaît au balcon du Palais du Gouvernement général. Les premiers cris fusent : «Vive l'Algérie française !», ils sont plus de 100 000. Impossible d'affronter brutalement cette vague humaine qui rêve d'imposer ses choix politiques à la métropole. Le général de Gaulle choisit l'esquive. Son «Je vous ai compris» fait vibrer la foule ; des centaines de haut-parleurs répercutent ses paroles dans Us rues avoisinantes. Mot après mot, en quelques minutes, il réussit son opération de séduction ; il peut alors avancer quelques idées qui lui paraissent essentielles pour l'avenir de l'Algérie : «l'égalité des droits et des devoirs» pour tous les habitants, «un collège électoral unique» pour les prochaines élections et la reconnaissance du «courage» des rebelles, ces combattants «par désespoir». Pas un mot sur l'intégration de l'Algérie à la France, pas une seule fois le slogan de «l'Algérie française» n'est prononcé. Au soir de cette fête algéroise, à un intime regrettant ce silence, il répond : «Je vais essayer de trouver la solution la plus française pour mettre un terme à ce drame, mais il est déjà bien tard...»

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