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C’est réconfortant d’avoir quelqu’un quelque part qui se soucie de vous, qui attend quelque chose de vous. C’est un bienfait inespéré, surtout dans mon grand âge. Je me demande ce que vous pouvez bien en retirer…
Afficher en entierVous avez beau user et abuser des prérogatives de votre âge vénérable, ne croyez pas que cela m’impressionne et que je prenne pour argent comptant vos alibis cousus de fils blancs !
Afficher en entierNe ressentez-vous pas comme moi le bonheur inouï de notre rencontre mais aussi le temps qui passe inexorablement et nous pousse à notre perte ? Ne savez-vous pas que les meilleures armes contre la mort sont l’amour et l’écriture ?
Afficher en entierQue vous m’écriviez ou non, sachez que je ne vous serai jamais assez reconnaissante d’exister. Je compte bien parvenir à me suffire de ce miracle : vous existez. Que désirer de plus ? Il serait outrecuidant d’en demander davantage.
Afficher en entierJe sais ce que vous représentez pour moi : une fenêtre ouverte, un écho, un ancrage nécessaire dans mon errance. Vous êtes excessive et vous explosez, mais vous lire m’est un vrai plaisir, une vraie joie.
Afficher en entierOui, je suis votre fenêtre car vous êtes ma maison.
Oui, je suis votre écho car vous êtes la voix.
Oui, je suis votre ancrage car vous êtes bateau ivre.
Afficher en entierL’affolante beauté de leur histoire résiderait justement dans son mystère, sa gratuité. Il faudrait savoir la respecter, la bénir, plutôt que de lui chercher de mesquins intérêts pratiques.
Afficher en entierAu gré de mon humeur, je sais que je dérape dans une analyse parfois erronée, toujours subjective. Vos lignes deviennent liens qui me flagellent ou m’attachent, c’est selon. Parfois j’y lis des bouffées d’amour, parfois le discours d’un cœur qui se refuse, et parfois, pire encore, d’un cœur qui regrette d’avoir cédé à un élan subit et souhaiterait l’oublier.
Afficher en entierNous voici liées par le plus beau lien que l’humanité ait créé : le lien d’écriture. Rien ne peut nous en déloger, nous séparer, pas même les neuf mille kilomètres de mers et de continents. Je souhaiterais bien sûr vous écraser moins sous ma prose indigeste. Je déteste l’idée d’être un fardeau pour vous, de vous forcer à m’aimer, à me répondre, même à penser à moi. Mais vous écrire m’est devenu vital. C’est ma respiration. Il faudrait que vous m’ordonniez d’arrêter pour que j’arrête.
Afficher en entierSi je vous écris, comprenez-le, c’est pour qu’un souffle de vie s’engouffre dans mes mots et gonfle votre cœur par-delà les frontières.
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