Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 495
Membres
1 012 454

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Mydria 2023-02-04T19:15:58+01:00

Pie IX ouvrit le procès en canonisation en 1876. Jeanne fut déclarée vénérabilis (vénérable, première étape vers la canonisation) en 1894, bienheureuse en 1909 et finalement, après quelques atermoiements, sainte en 1920.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Mydria 2023-02-04T19:13:42+01:00

Dans ce siècle où s'était lentement formée la conscience du peuple, où étaient nées et s'étaient imposées la nation et la démocratie - parachevée dans la Révolution de 1789 faite par le peuple -, Jeanne d'Arc jouer un rôle déterminant : elle était aux yeux de Michelet une authentique transfiguration de l'esprit populaire.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Mydria 2023-02-04T19:09:54+01:00

Le sort de Jeanne laissa apparemment le roi Charles indifférent. À tout le moins nous ne disposons d'aucune source où il s'exprime en cette affaire. Sa correspondance - avec la ville de Reims par exemple - n'évoque pas non plus les exploits ou la mort de Jeanne d'Arc. Le fossé était trop profond entre la ligne belliqueuse de la Pucelle et la politique du roi, faite de négociations et de compromis avec la Bourgogne. Cela ne minore pourtant en rien le fait que les succès sur le champ de bataille de Jeanne d'Arc et la nouvelle assurance des cités incitèrent la Bourgogne à se détourner progressivement de l'option anglaise après 1431 et à songer à trouver un accord avec les Armagnacs. Ainsi que l'a dit le meilleur expert allemand du Moyen-Âge français, et Héribert Müller : « c'est le bellicisme de Jeanne qui a renforcé la puissance militaire de la France et a amené la Bourgogne à consentir à la paix. » Cette évolution se traduisit par la signature du traité d'Arras en 1435, qui promettait de régler durablement les relations entre les "frères ennemis" Philippe et Charles.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Mydria 2023-02-04T19:02:37+01:00

Après l'ouverture du procès le 9 janvier 1431 par la Cour et la lecture des diverses accréditations, Jeanne ne sortit plus de sa prison avant le 21 février 1431, soit pendant six semaines, jour où elle fut conduite à son premier interrogatoire "public" devant le collège des théologiens. Durant la presque totalité de cette première séance, le tribunal se trouve à contraint de débattre avec la prévenue, sûre d'elle et convaincante, de l'obligation de sa prestation de serment.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Mydria 2023-02-04T18:58:06+01:00

En effet, l'on ne peut comprendre le comportement des adversaires de Jeanne d'Arc durant le procès que si l'on se familiarise avec leur perspective. Ils tenaient la Pucelle pour une menteuse, infiniment maléfique dans son pacte avec Satan et qu'il fallait donc punir de façon exemplaire pour mettre un terme au mal. Ils voulaient de surcroît tout autant préserver les formes légales du procès d'inquisition que prouver à ceux qui hésitaient dans leur jugement, mais aussi fidèle du roi Charles VII et de la Pucelle, que la morale et la religion exigeaient de condamner sans baraguiner cette femme pour schisme. Et si la Pucelle était schismatique - ainsi que le soulignait la lettre citée du roi d'Angleterre après la capture de Jeanne -, alors preuve était également faite que Charles devait son règne à une femme qui s'était alliée au diable. Il est difficile d'imaginer un lien plus étroit entre intention politique et conviction religieuse. Cette structure qui laissera son empreinte sur l'ensemble des débats, comme le charme émanant de la Pucelle, explique que ce procès restera l'un des plus grands de l'histoire de l'humanité. Ici ne s'affrontèrent pas seulement le Bien contre le Mal au sens intellectuel du terme, mais les deux camps se livrèrent une bataille sans merci pour imposer leur vision de la vérité.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Mydria 2023-02-04T18:51:53+01:00

L'épisode le plus célèbre de l'histoire de la Pucelle d'Orléans est le procès d'inquisition auquel elle fut soumise à partir de février 1431 et qui s'acheva le 30 mai par sa condamnation, puis sa mort sur le bûcher.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Mydria 2023-02-04T18:49:39+01:00

Il fallait par exemple aller chercher à l'abbaye Saint-Rémi la Sainte Ampoule dans laquelle se trouvait l'huile pour le sacre, à l'origine apportée, selon la tradition, par une blanche colombe. Cette mission fut confiée à quelques grands seigneurs - dont Gilles de Rais. Comme les insignes du couronnement se trouvaient dans la basilique abbatiale de Saint-Denis, soit en plein cœur de l'Île-de-France dominé par les Anglais, il était impossible d'y accéder, et l'on dut leur substituer une couronne prise dans la réserve de la cathédrale de Reims.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Mydria 2023-02-04T18:47:02+01:00

Vaucouleurs, située sur la Meuse dans l'arrondissement de Commercy, était le chef-lieu d'une châtellenie royale en Champagne, rattaché au domaine royal en 1365. Depuis 1420, le capitaine de cette forteresse royale était Robert de Baudricourt, un homme lige du roi qui entretenait d'excellentes relations avec les princes Lorrains et avec René d'Anjou, un beau-frère de Charles VII, tout particulièrement. Il mourut en 1454 et il semble qu'il n'ait plus été en mesure de témoigner au procès de réhabilitation qui se déroula de 1450 à 1456.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Mydria 2023-02-04T18:43:40+01:00

Le traité de Troyes fonda juridiquement ce qu'on a appelé la "double monarchie" : de jure, la France et l'Angleterre devait être régies à l'avenir par une seule dynastie royale - les Lancastre - mais restaient autonomes sur le plan politique administratif et économique. En réalité, ce traité n'empêchera pas - ainsi que l'avenir le montrera - une nouvelle invasion militaire anglaise sur le sol français.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Mydria 2023-02-04T18:41:18+01:00

Un évènement dramatique accentua cette évolution : en 1392, le roi Charles VI souffrait d'une maladie psychique et passa les 30 dernières années de sa vie à alterner les phases de lucidité et d'aliénation mentale. Son charisme n'en fut pourtant pas amoindri, le souverain resta extrêmement populaire et sa souffrance fut interprétée en terme d'imitation de Jésus-Christ. Mais sa longue infirmité donna des ailes aux grands princes du royaume, en particulier au bourguignon Philippe Le Hardi et à Louis d'Orléans, jeune frère du roi qui le suppléait officieusement. Il parvint à cette époque à étendre considérablement son territoire grâce à l'octroi de nouveau apanage. Son fils illégitime, Jean Dunois, fut nommé lieutenant du roi pour le Val de Loire et pris le commandement de la défense d'Orléans. Surnommé aussi le Bâtard d'Orléans, il sera l'un des compagnons d'armes de Jeanne d'Arc. Un autre fait d'importance fut le ralliement du compte Bernard VII d'Armagnac au côté des Orléans. Il mis à la solde du roi ces troupes de mercenaires, les Armagnacs, redoutés jusque dans les décennies suivantes pour leur vaillance et leur cruauté. Cette prise de partie eut tellement d'importance qu'à partir de 1410 environ le prince d'Orléans et les princes ou comtes (Berry, Bourbon, Bretagne, Alençon, etc.) qui le rejoignirent furent la plupart du temps simplement appelés Armagnacs, une désignation qui s'est imposée jusqu'à nos jours dans l'historiographie pour désigner le parti du dauphin Charles, futur Charles VII.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode