Commentaires de livres faits par JeanneP
Extraits de livres par JeanneP
Commentaires de livres appréciés par JeanneP
Extraits de livres appréciés par JeanneP
- Mais encore ? ironise le voleur, qui arrache le récipient des mains du général et se met à jongler avec.
- Et que fait une Passeuse de mots ? Killian, si tu réponds 'des passes", je te promets que je te tue."
Non. J'étais un mec avec des couilles et une paire de talons. Et ça, ça faisait toute la différence."
Chapitre 4
- Merci, ma petite perle, dit-il. Sans toi j'aurais été aspergé de la tête aux pieds.
J'ouvris la bouche, la refermais. L'ouvris à nouveau.
Je détestais les câlins.
Je détestais les câlins et lui... il ...
Lorsqu'il me relâcha, je reculai de plusieurs pas.
- Je euh... je ne ...
- Et mes cheveux auraient détesté ça ! Bon sang, que tu es fluffy !
Un cri mourut d'entre mes lèvres lorsqu'il revint à la charge et qu'un autre s'en mêla.
Mon dieu, j'allais mourir ! "
Chapitre 5
- J’ai toujours voulu être un mec ; pour pouvoir me gratter les couilles en regardant un match et roter après une bonne binouze.
- Tu le fais déjà, jugea bon de dire Jurgen.
- Mais je ne suis que la princesse licorne, entourée de gueux. Je fais avec ce que j’ai.
- Ouais, ouais et quand tu pètes
- Ça fait des paillettes ! Bien sûr ! Tu l’as bien vu ce matin, non ?"
- Il s'agit d'une trahison, Votre Majesté.
- Il s'agit d'amour, monsieur.
Coodly frappa du poing sur la table.
- Personne ne vous prendra au sérieux si vous ne réagissez pas fermement.
Un silence suivit sa déclaration et toute l'assemblée se figea, tétanisée.
- Parfait, répliquai-je calmement. Vous êtes viré.
Coodly se mit à rire en regardant les autres membres du Conseil.
- Vous ne pouvez pas me virer, Votre Majesté.
Je penchai la tête en le fixant droit dans les yeux.
- Je peux vous assurer que si. C'est moi qui dirige et vous êtes facilement remplaçable.
Lady Brice pinça les lèvres dans un effort notable pour ne pas éclater de rire. J'avais en elle une alliée, aucun doute possible.
- Vous devez déclarer la guerre! insista Coodly.
- Non, répondis-je sans ciller. Une guerre ne ferait qu'ajouter une pression inutile à des circonstances déjà difficiles et provoquerait un bouleversement entre nos deux pays désormais liés par ce mariage. Nous ne nous battrons pas.
Coodly baissa le menton et plissa les yeux.
- N'êtes-vous pas un peu trop sensible dans cette histoire?
Je me levais, ma chaise raclant le sol.
- Je vais partir du principe que vous n'avez pas employé le mot "sensible" pour signifier que je me comporte un peu trop comme une femme. Parce que figurez-vous que oui, je suis sensible.
Je contournai la table sans le lâcher du regard.
- Ma mère est alitée et intubée, mon frère jumeau est sur un autre continent et mon père est à deux doigts de craquer.
Je m'arrêtais devant lui.
- Par-dessus le marché, je dois m'occuper de mes deux jeunes frères, diriger le pays et choisir lequel des six prétendants restants je veux épouser.
Coodly avala péniblement sa salive et j'en éprouvai de la satisfaction, mâtinée d'un soupçon de culpabilité.
- Alors, oui, je suis un peu sensible en ce moment. N'importe qui le serait à ma place. Quant à vous, monsieur, vous êtes un idiot. Comment osez-vous me forcer la main afin d'obtenir une guerre pour un motif aussi futile? Je vous rappelle que je suis la reine et que vous ne me contraindrez jamais à rien.
Je traversai à la hâte la foule en jouant des coudes entre mes conseillers et mes amis et je me jetai, non pas dans les bras de mon frère, mais dans ceux de Camille.
[...]
Ne sachant pas si je devais plaisanter avec lui, le frapper, hurler, rire ou rien de tout ça, j'optai pour le serrer dans mes bras de toutes les forces.
Ses mots me déchirent, avant même de quitter sa bouche :
— Parce qu’être sur Terre est une punition. »