Commentaires de livres faits par Jenifael_
Extraits de livres par Jenifael_
Commentaires de livres appréciés par Jenifael_
Extraits de livres appréciés par Jenifael_
I rather you fall in love with my naked soul than my naked body
I am more than breasts and ass
I am a sensation
I am to be felt without being touched
I am to be understood without being seen
Dans pareille situation (soutien-gorge et string balancés à droite, T-shirt et caleçon à gauche, robe et jeans ramassés au pied du lit, parents absents, cœurs battant à 250), je me demande si qui que ce soit a déjà répondu à cette question autrement que par l'affirmative. À moins, bien sûr, d'avoir envie de se tirer une balle dans le pied.
Des voix jaillirent, un chœur constitué de races diverse, humaines, cyborgs, éridanies...
Nemrick se sentait soulevé vers les étoiles. D'où venait cette musique? Peu importe: il en oubliait ses sensoplumes et ses doutes. Le cosmos ne l'effrayait plus.
Une méduse lumineuse nagea vers lui. Et une autre. Des poissons multicolores apparurent, barbotant dans le vide spatial, comme soutenus par les notes.
Nemrick se mit debout et tendit une main vers le ruban de méduses qui se déroulait maintenant avec grâce au-dessus de lui, montant vers le zénith au travers des requins, des dauphins...Toutes sortes d'espèces dont quelques spécimens hantaient les océans des planètes en terraformation, comme Ackape et Soleck. Des animaux qu'il connaissait par les qubits et les vivariums.
Par Rumack.
Une baleine blanche survola Nemrick. Un monstre humanoïde se matérialisa à sa suite, le bas du corps terminé par un foisonnement de tentacules, tout comme la partie inférieure de sa tête luisante, aux petits yeux en amande. Il se mit à danser avec des navires à voiles, s'amusant comme un juvénile avec ses jouets.
Tu viens de te trahir Rumack, émit Nemrick, sors de ta cachette.
Je suis étendue dans le noir, cherchant ce que je pourrais bien dire. Je me redresse sur un coude.
-Après l'histoire que je t'ai raconté ce soir, tu serais toujours prêt à partager mon lit?
Il se lève d'un bond.
-Plus que jamais.
Je soulève la couverture, il me rejoint sous les draps, m'enveloppant de ses bras, de ses jambes. Qu'on est bien comme ça. Je chuchote :
-Après l'histoire que je t'ai racontée ce soir, on va rester sages, Ethan Jarves.
-Aaargh. Alleeeez!
-Stop! Sinon tu retournes sur ton canapé.
-D'accord, fille sans cœur.
Petit à petit, je sens ses mains qui se faufilent sous mon débardeur. Je les attrape.
-Ethan ! Si c'est ça être sages, alors être intimes, c'est quoi?
-J'allais justement te le montrer.
Je ne devrais pas rire.
-Retourne sur ton canapé.
-J'arrête, j'arrête.
Il s'écarte. Mon esprit tourbillonne. Mes poumons cherchent l'oxygène. Je sens que je commence à me métamorphoser, mon corps réagissant comme si j'étais dans l'eau et que j'avais besoin de mes branchies. Secouant la tête, je reprends le dessus et interromps la transformation. Mes émotions, elles aussi,s'emportent. Non seulement je sens ma joie et ma passion ardente, mais en raison du lien que nous venons de forger, je ressens également une partie de ce qu'il éprouve.
- Wow ! Soufflé-je. C'était...
Je n'arrive pas à trouver le mot juste.
Mais lui, oui.
- Incroyable.
Subitement, j'ouvre grand les yeux et je suis instantanément alerte. Cette voix n'est pas celle de Brody. Cette voix ressemble plutôt à celle de...
- Je parie que Benson ne pourrait jamais t'embrasser comme ça.
-Va-t'en, la pressa Annabelle. Je vais t'appeler lorsque ce sera fait.
Tolyco approuva d'un signe de tête et se faufila dans le corridor tout en fermant la porte derrière elle.
Le silence, seulement interrompu par le bruit régulier des pas, devint oppressant et Annabelle passa sa main sur le cuir doux et froid du siège. L'homme arriva dans la pièce.
Annabelle ne pût s'empêcher de se dire que Jaz était séduisant. Il portait des pantalons et une chemise sombres et ses cheveux noirs étaient légèrement décoiffés. Il ne semblait pas surpris de la trouver là, juste curieux et légèrement amusé.
-Vous êtes Jaz, dit Annabelle d'une voix feutrée.
Sans attendre, elle déploya son charme sur lui, l'enveloppa et lui intima silencieusement de s'approcher. Toujours avec un léger sourire aux lèvres, il enjamba les débris de la porte et s'avança, mais plus lentement que ce qu'elle aurait souhaité. Elle recula jusqu'au bureau et y posa ses mains, attendant qu'il la rejoigne. Il arriva à sa hauteur et s'arrêta à quelques centimètres d'elle, tout comme Marcus l'avait fait. Elle lui donna l'ordre silencieux de s'asseoir, mais à sa grande surprise, il se pencha vers elle et chuchota à son oreille:
-Je ne suis pas Jaz... Mais je suis enchanté de faire votre connaissance.
-Pourquoi ne m'avez-vous pas averti de sa visite ici vendredi, espèce de... de...
Je ne lui laissai pas le temps de me faire savoir à quelle espèce, selon lui, j'appartenais.