Le bras de Tariq lui serra convulsivement la taille tandis que son regard flambait de plus belle.
— Non. Cette fois, c'est moi qui te chevaucherai.
Il la retourna dans ses bras et la souleva de terre comme un fétu de paille.
— Longuement, et sans hâte, précisa-t-il en la déposant sur le drap avant de se débarrasser de sa serviette. Ton tour viendra plus tard.
C'était la première fois que Jasmine le voyait nu, dans toute la puissance de sa virilité triomphante. Un frisson d'appréhension lui parcourut l'échiné.
— Je ne te ferai pas de mal, Mina.
Il la recouvrit de son corps et son poids, loin d'être un fardeau, fut une caresse, une fête des sens.
— Tu m'appelles ainsi quand tu veux avoir gain de cause, murmura la jeune femme en s'accrochant à lui.
Tariq glissa les mains vers le bas de ses reins et souffla :
— Je gagnerai toujours avec toi, désormais.

Une heure plus tard, Rob se tourna vers Matty avec un sourire en demandant :
— Et si nous rentrions ?
Matty récupéra son sac dont il sortit quelques billets, mais Bill les refusa d’un geste.
— Non, laisse tomber. J’ai tout mis sur l’ardoise de Rob. S’il me paie un jour.
Rob haussa les épaules.
— Envoie-moi la mafia gay et je serai bien obligé de rembourser ma dette.
— Je les ai déjà contactés, mais ils sont pas mal occupés avec le mariage pour tous. Franchement, je ne vois pas pourquoi les hétéros tiennent à garder pour eux la totalité des problèmes conjugaux.

Matty enfila son manteau.
— Oh, tu m’intéresses, là n’est pas le problème. Ou plutôt si. Je me sens nerveux justement parce que tu me plais. En ce moment précis, baiser avec toi me paraît une excellente idée – mais aussi une erreur. Alors, je préfère m’en aller, et nous reparlerons un jour où je serai… moins…

« J’ai un rencard dimanche soir - »
« Tu as un rencard ? » L’incrédulité transparut dans la voix de son frère. « Monsieur ‘Je-suis-trop-occupé-à-sauver-Kelly-Properties-qui-se-trouve-au-bord-du-gouffre-pour-donner-l’heure-à-une-femme’ ? »
« Je ne suis pas coincé à ce point-là », répliqua Adam, même si sa voix intérieure le traitait de menteur. « Et l’entreprise n’a jamais été au bord du gouffre. »

Souriant toujours, Griff recula et murmura contre ses lèvres :
— Qu’es-tu ? Ne mens pas maintenant.
Le cerveau de Diablo était embrouillé et l’homme qui se tenait devant lui l’avait à peine embrassé. Sa panthère devenait folle et son membre était si engorgé qu’il allait jouir dans son pantalon s’il ne faisait pas attention. Merde, il n’était plus un adolescent, il avait vingt-huit ans, que diable ! Mais Diablo ne s’était jamais senti aussi vivant et il désirait Griff plus que n’importe quoi d’autre de sa vie.
Haletant durement, et n’étant plus du tout en état de réfléchir, Diablo lâcha :
— Agence… sous couverture… Louisiane… panthère… s’il te plaît…
Griff eut un petit rire et il murmura :
— Seigneur, vous, les Féds, êtes si faciles. Le plaisir marche mieux que la torture, à chaque fois.

Ethan fit un pas en avant, puis un deuxième.
- Je suis... sans voix. Tu es absolument magnifique. Sculpturale. Exotique. Romantique. Je ne veux pas dire que tu n'est pas jolie d'habitude, mais là, c'est...
-...différent, terminais-je avec un sourire.
- Oui. Différent. (Il attrapa une mèche de cheveux qu'il enroula autour de son doigt.) Une autre facette de ma dévouée Sentinelle.

Le jeune homme semblait troublé et perdu.
Il voulait le prendre dans ses bras et faire disparaître sa frayeur, mais il avait peur de bouger.
— Dis-moi ce qui s’est passé.
— J… Je ne peux pas, pas maintenant. Je… J’ai besoin… Que tu me tiennes.

L’inconnu se retourna enfin et je retins instinctivement mon souffle. Son visage se grava immédiatement dans ma mémoire alors que son regard émeraude se fixait sur moi.Ses traits n’étaient pas fins ni parfaits. Je lui donnais entre trente-cinq et quarante ans. Son nez un peu épaté avait été visiblement cassé à plusieurs reprises et en conservait une légère déviation. Ses lèvres étaient pour le moment serrées en une ligne fine et je me pris à espérer le voir sourire. Il
n’était pas beau à proprement parler, mais il dégageait un charme et un charisme qui ne me laissèrent pas indifférent.

Une semaine, répète Sin lentement. Il n’est pas pressé de retrouver son cher petit frère, dis-moi.

— J’ai droit à une chaise, aujourd’hui ?
Je regrette mes mots dès qu’ils franchissent mes lèvres. Mettre Sin en rogne ne fait pas partie de mes plans. Il s’arrête d’écrire et me regarde de cet air neutre qui a le don de me faire sentir comme une merde.
— Aujourd’hui, il n’y a personne pour se donner en spectacle, me dit-il en désignant la pièce d’un geste nonchalant. Cela dit, si tu as encore envie de te traîner à mes pieds, ne te prive pas.

Ton parfum est beaucoup plus entêtant et obnubilant que celui des humains, alors ça joue sur ma faim,oui.

-Alors tu joues de l'alto dans ton groupe?
-Non, ce n'est pas ce genre de cordes que je pratique! Je fais de la guitare, ce qui correspond beaucoup plus au style de musique de mon groupe!
Je le fixai, déconcertée à mon tour. Je venais de me faire avoir!