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Extrait ajouté par anonyme 2016-07-16T13:06:13+02:00

- Tu te fous de moi ! Nous ne sortons pas ensemble ! Nous allons dans des endroits où nous nous amusons bien, mais je suis sûr que nous ne sortons pas ensemble. J'ai eu des relations amoureuses avant mon accident et excuse-moi, mais quand je sortais avec un mec, je le sentais et je le savais ! Avec toi, ce n'est... rien. Juste deux bons potes qui s'éclatent, c'est tout !

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Extrait ajouté par anonyme 2016-07-16T12:48:20+02:00

Ils avaient décidé de ne pas lui parler de Gary. Comme Jerry ne se souvenait plus de lui, ils espéraient qu'il reconnaîtrait inconsciemment celui dont il avait été si amoureux et qu'il ne ferait pas d'amalgame entre lui et Thimothy.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-07-16T12:45:33+02:00

Personne ne savait comment il avait pu reprendre aussi rapidement le reste rythme. Une volonté incroyable le motivait. Il avait complètement récupéré. Il restait seulement une légère cicatrice sur sa joue qui rappelait qu'on avait voulu le tuer. Jamais il n'en parlait.

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Extrait ajouté par Olonique 2014-12-31T21:22:37+01:00

Jerry se prépara et Harry revint au moment où il allait commencer à introduire les mains dans la jument pour essayer de positionner le poulain. Il attendit de sentir une contraction. Quand elle arriva, il ordonna à Harry de bien tenir sa tête, et il commença à attraper les pattes du poulain pour les mettre dans le bon sens. Il n’entendit pas la camionnette de Gary revenir ni le regard que lança Harry à Éliane pour lui dire d’aller préparer son fils à une rencontre à laquelle il ne s’attendait pas.

Éliane sortit rapidement et alla vers son fils qui se dirigeait vers l’écurie en courant.

— Maman c’est « Jolie Fée » ?

— Oui, elle est en plein travail et le poulain était mal placé. Heureusement, j... le vétérinaire est arrivé. Il est en train de positionner le poulain.

— Mais il a déjà fait ça ?

— Bien sûr, tu sembles oublier qu’il est spécialisé dans les chevaux et le bétail. Tout se passe très bien.

Gary contourna sa mère pour entrer dans l’écurie.

— Attends, j’ai quelque chose à te demander.

Gary s’arrêta et la regarda interrogatif.

— Quand tu vas entrer là, dit-elle en montrant l’écurie, ne dis pas un mot, ne pousse pas un cri. Si tu as l’impression de ne pas pouvoir tenir, sors. Mais je t’en supplie, ne crie pas !

— Pourquoi maman ? Qui est à l’intérieur ?

— Tu ne l’as pas senti. Depuis hier, tu tournes en rond. Tu regardes toujours vers l’appartement. Tu t’es relevé cette nuit. Tu sais pourquoi !

Gary regarda sa mère, et courut à la porte de l’écurie.

Son cœur battait à trois cents à l’heure. Et quand il vit qui s’occupait de sa jument, il ne laissa pas passer un seul cri, pas un seul mot. Il s’écroula sur le sol. Ses jambes ne le tenaient plus. Il hyper ventilait. Sa mère, qui l’avait suivi, lui fit mettre la tête entre ses jambes et lui ordonna de respirer calmement. Il écouta sa voix. Il réussit à se calmer. Jerry trop occupé par la jument ne fit pas attention aux murmures derrière lui ni au souffle rapide qu’il ne pouvait s’empêcher de laisser échapper.

Gary se releva doucement, les jambes tremblantes. Il sortit de la salle, emplit ses poumons de l’air frais du soir. Sa mère se tenait à côté de lui et lui avait pris la main.

— Pourquoi ne m’as-tu rien dit ?

— Je voulais être certaine qu’il vienne et je voulais savoir ce qu’il se rappelait.

— Alors ?

— Il ne se souvient pas de moi, de toi ou de Christine. Mais il a des flashes sur le ranch, sur le salon, la cheminée et le tapis. Il a eu du mal à rentrer dans l’appartement, mais il m’a embrassé pour me remercier, car tout était conforme à ce qu’il voulait pour vous. Il est resté très gentil, marrant même. Il va te falloir être patient. Car son père m’a expliqué qu’il allait sûrement se souvenir des bonnes choses, mais que les mauvaises allaient revenir aussi. Il faudra être là pour le soutenir et l’aimer. Il a fait déjà un grand pas en revenant ici. Personne ne l’a forcé. Il a fait son choix seul. Son père m’a dit aussi qu’il rêve de toi la nuit. Des rêves très agréables, selon lui.

Gary se mit à sourire. Sa mère en resta le souffle coupé. C’était le sourire de son fils avant de perdre son amour et son frère.

— Rentre maintenant et présente-toi.

Gary entra dans l’écurie après avoir repris une longue inspiration. Il fit un petit salut à Harry.

— Tu aurais dû te changer Harry, tu ne vas pas rester blanc, lui dit-il avec humour.

— C’est exactement ce que je lui ai dit, répondit Jerry, qui avait ressenti un frisson lui remonter la colonne vertébrale en entendant cette voix mâle, un peu rauque.

— Ça va, vous deux ! Je vous dis que je ne fais pas me salir. D’ailleurs maintenant que tu es là Gary, tu vas pouvoir prendre la relève.

— Sûrement pas, je te laisse faire. Vous avez besoin d’un coup de main, doc ?

Jerry ne se retourna pas. Un, parce qu’il était en train de positionner les deux petites pattes du poulain dans la matrice de la mère, mais surtout parce qu’il ne voulait pas mettre un visage sur cette voix qui lui faisait plus d’effet qu’une belle gueule.

— Ça va ! Je n’en ai plus pour très... Et voilà ma belle ! Maintenant, c’est à toi de faire le travail.

Il se releva, Harry également. Celui-ci vint se placer juste devant la jument.

— Tu devrais te pousser de là, lui dit-il.

— Non, c’est la première fois que je vois un accouchement.

— Oui, mais tu le verras encore mieux d’un peu plus loin, Harry, lui dit également Gary.

— Non, vous êtes des rabat-joie. C’est trop...

— Ah beurk ! C’est trop crade ! Mon pantalon, mes chaussures ! cria-t-il.

Jerry éclata de rire et Gary également. Quand Jerry se tourna vers lui, leur rire s’éteignit aussitôt.

Ils se regardèrent dans les yeux. Gary aurait voulu se précipiter sur Jerry pour le prendre dans ses bras et il se retint à grand-peine. Jerry ne pouvait que regarder cet homme plus grand que lui, beau comme il n’en avait jamais vu avant et avec cette impression d’être enfin arrivé à bon port. Il se reprit, s’approcha de Gary et avec un sourire lumineux se présenta.

— Je suis Jerry Berck et vous êtes Gary, c’est ça ? lui demanda-t-il en enlevant ses gants et en lui tendant la main.

Gary prit la main de Jerry.

— Exact, merci pour ma jument.

Il garda sa main, trouvant le contact de cette main déjà très satisfaisant en soi.

Depuis plus de quatre ans, il n’avait pas pu le toucher, l’approcher. Alors là, pour lui c’était comme une petite victoire sur la vie misérable qu’il avait vécue depuis le drame. Il était prêt à attendre longtemps que Jerry se souvienne de lui, s’il restait à ses côtés. Il relâcha sa main avec regret.

— Vous vous en êtes bien sorti. Ma mère m’a dit que vous étiez spécialiste en chevaux ?

— Oui, j’ai fait toute ma dernière année d’étude dans un haras. J’ai adoré.

— Et bien, dans le coin, vous aurez pas mal de boulot.

Jerry alla se laver les mains. Il poussa Harry qui essayait d’essuyer son pantalon et ses chaussures pleines de sang et d’autres choses qu’il ne voulait pas nommer.

— Ça ne sert à rien, Harris, tes vêtements sont fichus, lui dit en riant.

— Tu trouves ça drôle, hein !

— Bah, je t’avais prévenu, même Gary t’a dit de te pousser.

— Oui, je sais, j’ai plus qu’à me changer et à jeter mes vêtements.

. Harry sortit rageur sous le rire moqueur de Gary et de Jerry. Éliane qui était restée éclata également de rire. Plus de soulagement en voyant que Jerry n’était pas parti en hurlant en voyant Gary, que par les mésaventures d’Harry.

— Venez, les garçons, je vous ai fait préparer un petit remontant, leur dit-elle.

Après un dernier regard à la jument et à son poulain, qui s’en sortaient très bien tous seuls, ils suivirent Éliane. Ils marchèrent côte à côte, tout en discutant.

— Vous avez réussi à attraper le lynx ou vous l’avez tué ?

— Nous ne l’avons pas tué. Nous avons réussi à lui faire une injection de produit anesthésiant et mon ami Clark est allé le ramener dans les montagnes. Nous savons bien que les lynx sont très fragiles et en voie d’extinction. Nous avons eu le droit à un cours sur ces animaux il y a quelques années, par une personne très préoccupée par leur survie. Mes collègues et moi avons promis à cette personne que plus jamais un lynx ne serait abattu par nous.

— Ouah, c’est super. Et vous avez tenu parole ?

— Bien sûr.

— Génial.

Jerry sans même s’en rendre compte avait attrapé Gary par l’épaule et l’avait serré contre lui. Il le relâcha presque aussitôt.

— Oh ! Pardon, je ne voulais pas...

— Pas de problème, je n’ai rien contre les grandes embrassades.

Le sourire chaleureux de Gary apaisa la gêne que Jerry ressentait.

— Alors Jerry, je peux t’appeler Jerry ? lui demanda-t-il pendant qu’ils s’asseyaient autour de la table alors qu’Éliane leur servait un rafraîchissement et des gâteaux.

— Je crois que… oui, sourit le jeune homme.

— Ta première journée s’est bien passée ?

— Bien, très bien. C’est incroyable ce que les gens d’ici peuvent être amicaux. Je n’ai jamais connu ça.

— Ils sont heureux que tu viennes reprendre la clinique de Weber. Nous étions tous un peu inquiets. Le vétérinaire le plus proche se trouve à plus de cinquante kilomètres d’Alberques.

Ils discutèrent autour de la table de la cuisine. Éliane avait l’impression d’avoir remonté le temps. Gary et Jerry alimentaient la conversation par leur complicité. Pas toujours d’accord, ils n’hésitaient pas à se contrarier l’un l’autre. Mais cela restait joyeux et amical. Harry qui s’était changé et qui aurait dû repartir aussitôt, resta avec eux, étonné de voir son cousin aussi ouvert et agréable, toujours un sourire aux lèvres et un rire qui n’attendait que de sortir. Depuis qu’il était arrivé au ranch pour les aider, c’était la première fois qu’il le voyait aussi... heureux. Il n’avait pas connu Jerry avant le drame et n’avait même jamais vu son cousin amoureux. Alors, devant ce personnage qu’il ne reconnaissait pas, il était fasciné. Jerry était vraiment le mec qu’il lui fallait et avant de partir, il souhaita très fort que tous les deux puissent se retrouver.

Jerry se sentait vraiment bien avec Gary. Il avait envie de prendre ses mains dans les siennes quand il les posait sur la table. Il avait envie d’embrasser ses lèvres, quand il souriait comme il lui souriait maintenant. Il avait envie de lui. Depuis son agression, c’était la première fois qu’il avait envie d’un homme. Il se sentait à l’étroit dans son pantalon, surtout s’il se mettait à penser ce qu’il aimerait bien faire sur le tapis qu’il y avait dans le salon en face de la cheminée.

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