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Jésus de Nazareth



Description ajoutée par anonyme 2010-11-29T21:08:40+01:00

Résumé

«A l’origine du fait d’être chrétien, il y a la rencontre avec une Personne », écrivait déjà Benoît XVI dans son encyclique Deus caritas est. Avec Jésus de Nazareth, ce livre commencé alors qu’il était cardinal et achevé l’automne dernier, son premier livre de pape mais qu’il présente comme « le fruit d’un long cheminement intérieur », il convie à partager cette rencontre de Jésus, Dieu fait homme.

L’ouvrage – qui paraît lundi 16 avril en italien, allemand et polonais, et est annoncé en français chez Flammarion pour le 24 mai – a le style des audiences générales du mercredi, et se laisse donc lire avant tout comme une grande et belle catéchèse, accessible, grâce au talent de pédagogue qui caractérise l’ancien professeur devenu pape.

Cette double casquette de l’auteur fait à la fois la richesse et la difficulté d’emploi de ce livre. Et d’abord dans la communauté des exégètes dont Joseph Ratzinger, comme il l’avait déjà fait par le passé, bouscule ici certaines évidences. Son postulat ? L’étude historico-critique a de longue date trouvé ses limites en laissant entendre que le « vrai Jésus », dans son épaisseur historique, n’était pas accessible par les textes évangéliques, trop tributaires du contexte de leur élaboration au sein des premières communautés chrétiennes.

L’auteur lui oppose l’école de l’« exégèse canonique », née aux États-Unis il y a une trentaine d’années, qui étudie chaque élément du Nouveau Testament à la lumière du message que la Tradition chrétienne a reconnu comme révélé dans la globalité de l’Écriture. Une lecture croyante, donc, qui se veut complémentaire des approches scientifiques – même si celles-ci pourront se sentir suspectées.

Jésus est-il vraiment ce qu'il prétend être ?

Qui est Jésus, dans une telle perspective ? L’auteur y répond à travers les événements connus de sa vie publique, depuis son baptême jusqu’à la transfiguration pour ce premier volume (le second, outre la passion et la résurrection, devrait intégrer les évangiles de l’enfance). Jésus est-il vraiment ce qu’il prétend être, le Fils de Dieu ? L’auteur cherche d’abord un début de réponse dans l’Ancien Testament, en un préliminaire sur Moïse.

Ce souci d’ancrer la foi chrétienne dans ses racines juives est une constante de l’ouvrage. Jésus, explique-t-il, est l’ultime prophète, promis par Dieu à son peuple. Si Moïse était « ami de Dieu », Jésus, lui, voit le visage de Dieu comme un fils. Il vit en profonde intimité avec le Père, et c’est dans cette union qu’il se donne à connaître. Lors du Sermon sur la montagne, il se présente lui-même comme « la nouvelle Torah », la Parole de Dieu en personne.

Joseph Ratzinger en a pris conscience en lisant les Conversations imaginaires entre un rabbin et Jésus, de Jacob Neusner. Qu’est-ce qui choque en effet ce rabbin américain dans l’enseignement de Jésus ? Non pas ses propos qui, selon cet auteur juif, ne trahissent pas la foi du peuple hébreu, mais ce que Jésus a ajouté à cette foi, à savoir « lui-même ». Là réside le cœur du christianisme : « la centralité du Je de Jésus dans son annonce ». Jésus ne met pas en avant d’autres arguments que lui-même : comme au jeune homme riche, il demande à chacun de le suivre.

Et qu’apporte-t-il, Jésus ? La réponse est simple : Dieu, « et avec lui la vérité sur notre destin et notre provenance ». La cohérence de la figure de Jésus réside dans ce rapport immédiat avec Dieu. Que ce soit au désert, dans les Béatitudes ou en paraboles, le Jésus de Ratzinger ramène toujours à Dieu. Or, déplore l’auteur, « dans notre société moderne (…), nous déclarons Dieu mort, ainsi sommes-nous aussi Dieu ! » De ce fait, « les hommes ne sont plus propriété d’un autre, mais bien les seuls patrons d’eux-mêmes et les propriétaires du monde… »

Un christianisme exigeant

Prédicateur convaincant, Joseph Ratzinger prêche un christianisme exigeant. Il s’agit de chercher Dieu, de se faire proche de lui et, ce faisant, se faire proche à l’autre, pour vivre « en intime accord avec l’essence et la parole de Dieu ». Cette grande vigueur, fruit de toute une vie de méditation, plaira à qui cherche un guide spirituel. Le Dieu de Jésus, ici, n’est pas un Dieu édulcoré. Ni un Dieu que l’on pourrait partager avec les autres religions dans une sorte de morale commune. Et Joseph Ratzinger de renouveler ses réticences à l’encontre d’un dialogue interreligieux théologique.

Suivre Jésus, dit-il encore, « n’offre aucune structure sociale réalisable concrètement sur le plan politique » : il n’est pas venu « apporter le bien commun », mais Dieu ! De cette foi en Dieu naît la responsabilité envers autrui. L’homme de Nazareth n’est pas indifférent à la faim des hommes, mais il la remet dans son contexte de la primauté de Dieu. C’est ainsi, estime le pape (comme déjà dans son encyclique), que les aides de l’Occident au tiers-monde, « basées sur des principes purement technico-matériels, non seulement ont laissé à part Dieu, mais ont éloigné de lui les hommes » : « Ils croyaient pouvoir transformer les pierres en pain, mais ils ont donné des pierres à la place du pain. »

En jeu, toujours, le primat de Dieu. Avec lui seulement la véritable conversion peut se faire, qui est « inversion de la marche intérieure par rapport à la direction que nous prendrions spontanément ». Et aujourd’hui,souligne encore le prédicateur, « face à la cruauté du capitalisme qui dégrade l’homme au rang de marchandise, nous avons commencé à voir plus clairement les dangers de la richesse et comprenons de manière nouvelle ce que Jésus souhaitait en nous mettant en garde contre la richesse (…) qui détruit l’homme, en prenant à la gorge avec sa main cruelle une grande partie du monde ».

Direction, l'amour

La direction est celle de l’amour. Cela ne peut se faire sans Dieu. Car, comme Joseph Ratzinger le montre à travers les paraboles du bon Samaritain ou « des deux frères » (le fils prodigue), « nous avons tous besoin du don de l’amour salvifique de Dieu lui-même pour pouvoir devenir nous aussi des personnes qui aiment. Nous avons toujours besoin de Dieu qui s’est fait notre proche, pour pouvoir à notre tour devenir proches. »

Pour notre auteur, c’est sans doute dans le quatrième Évangile que cet idéal, incarné par Jésus, de proximité avec Dieu et avec l’homme, atteint la plus grande intensité : généralement réputée purement théologique, l’œuvre de Jean est ici créditée au contraire d’un maximum de plausibilité historique – non certes au sens « d’un procès-verbal enregistré au magnétophone », mais pour « avoir rendu correctement les discours de Jésus, le témoignage de Jésus lui-même » et, donc, « la figure authentique de Jésus ».

Et Joseph Ratzinger d’inviter alors ses lecteurs à adopter l’attitude de Marie pour retenir les mots et les signes de son fils dans une « fréquentation intérieure de l’événement » du salut, en se laissant guider par l’Esprit Saint pour rejoindre ce qui est en définitive la mémoire de l’Église. À savoir « la profondeur des paroles et des événements venant de Dieu et menant à Dieu ». Chaque lecteur sera libre d’y discerner ou non « le vrai Jésus » qui lui est indiqué. Il ne pourra pas nier que le pape théologien livre ici sa foi personnelle dans une émouvante vérité.

Isabelle de GAULMYN et Michel KUBLER

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Classement en biblio - 8 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par mlles007 2017-09-19T22:19:49+02:00

Les mains du Christ qui bénissent sont comme un toit qui nous protège. Mais elles sont en même temps un geste d'ouverture qui déchire le monde afin que le ciel pénètre en lui et puisse y devenir une présence.

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Jésus de Nazareth

  • France : 2008-09-15 - Poche (Français)

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