Commissaire Jourdain et inspectrice Bunevial, Tome 1 : Jeu de peaux

Un premier roman où l'auteure maîtrise parfaitement le style du thriller : ça choque, ça vous retourne le cerveau et le cœur, ça bouscule tout sur son passage, c'est haletant et ça vous fout les chocottes pour un moment.

Une nouvelle auteure dans ma liste, et j'ai bien aimé ce style coupant, tranchant, glaçant.

Ici ce n'est pas Miss Marple, les personnages sont assez angoissants et on se demande sans cesse où ils vont nous emmener.

Si le début du roman prend le temps de poser ses personnages, ensuite la violence s'installe et l'enquête bascule dans l'horreur de meurtres impensables.

[Attention certaines scènes pourraient choquer]

Les chapitres courts nous entraînent dans ce suspense bien dosé où les rebondissements entretiennent la curiosité.

Il y a beaucoup de personnages et les nombreux retours arrière peuvent déstabiliser.

Pour ne pas se perdre dans les flash-back il faut bien repérer chaque titre de chapitre qui est chaque fois une date.

Mais le rythme est bien maintenu et l'intrigue si prenante que les pages défilent toutes seules.

Une enquête hors norme qui vous plonge dans l'angoisse de découvrir ce qui va encore pouvoir arriver de pire.

Anouk Shutterberg sait très bien nous embarquer dans ce cauchemar sans jamais nous laisser de répit.

Avec une telle maîtrise du suspense j'ai dévoré ce livre quasi en apnée.

J'ai refermé mon bouquin complètement bluffée, et si la fin peut nous instiller un léger doute sur 2 des personnages, je suis justement très curieuse de découvrir la suite et j'ai déjà noté de me prévoir l'acquisition prochaine de "Bestial".

Cher Vous,

Juliano Rizzoni est un enfant prodige. Très tôt, il révèle un talent inné pour la peinture, produisant des oeuvres à l'univers très particulier.

Malheureusement, très tôt, Juliano Rizzoni est orphelin et à la tête d'un empire... Il devra alors oublier pour quelques temps la peinture pour se former à la gestion d'entreprise, comme tout bon héritier se doit de le faire.

Mais, ce qui le fait vibrer, Juliano Rizzoni, c'est avant tout de peindre, et de créer... Il va alors tout quitter pour partir au Japon, dans l'espoir qu'un maître en Irezumi accepte de le former.

Il lui faudra plusieurs années pour maîtriser cet art du tatouage mais surtout pour en appréhender toute la philosophie.

A son retour au Monde, Juliano Rizzoni redeviendra la star qu'il a toujours été... à la fois controversée et applaudie des deux mains.

Jusqu'à ce que dix peaux tatouées, celles de ces amant(e)s soient déposées chez Sotheby's pour une grande vente...

Commencera alors une enquête particulièrement complexe pour le commissaire Jourdain et la lieutenant Bunevial...

Avec Jeu de peaux, Anouk Shutterberg déboule dans le monde du polar avec fracas. Ce tout premier roman mêle de multiples thématiques, brouille les pistes sans jamais perdre en rythme.

A la fois très bien documenté sans jamais tomber dans la didactique ennuyeuse, Jeu de peaux emmène le lecteur dans un univers impitoyable où s'entremêlent bien souvent plaisir et douleur.

L'ensemble des personnages est particulièrement bien construit menant, selon les situations, le lecteur a les détester, a les aimer ou a trembler pour eux... Une chose est sûre, aucun d'eux ne laisse indifférent... A commencer par le Commissaire Jourdain !

Un premier polar parfaitement maîtrisé, à l'écriture fine et efficace, et au rythme soutenu qui révèle une fin en apothéose !

http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2023/12/10/40138160.html

Face à la PJ parisienne se tient une foule d'anonymes et de journalistes attendant l'arrivée du jeune artiste peintre et richissime

Julianno Rizzonni.

Artiste de renom pour ses peintures contemporaines,il est convoqué pour s'expliquer sur le fait que huit de ses dix peaux peinture aient été déposées anonyment à la vente chez Sotheby's Paris.

Ces œuvres sont d'une valeur inestimable puisqu'il sont le résultat d'une technique apprise au Japon l'Irezumi.

Faits inquiétants puisque les peaux sont dénuées de leur support, le corps de ses amants et amantes auxquels il avait fait cette offrande.

Le commissaire Stéphane Jourdain et l'enquêtrice Lucie Bonevial sont saisis de l'enquête.

🍂 Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce livre un vrai page-turner.

L'auteure nous balade entre le passé et le présent et ainsi nous découvrons ce personnage plutôt borderline Julianno Rizzonni.

Mais pas que puisqu'elle nous permet aussi de faire connaissance de tout son parcours depuis l'enfance à aujourd'hui et de mieux saisir le personnage.

Nous prenons connaissance de chacun des protagonistes,de leur rapport avec le peintre.

Les intrigues se mêlent se succèdent à un rythme effréné donnant ainsi un jeu du chat et de la souris très marqué.

L'auteure à l'art d'associer la peinture et le crime tout en respectant les codes et à réussi à tenir l'intrigue jusqu'à la fin.

Un thriller bien gore avec des détails qui peuvent choquer un public non averti.

Premier livre de l'auteure et pour ma part ce livre a bien fait le job.

J’ai eu la chance de rencontrer Anouk Shutterberg lors du salon du polar à Sens, elle m’avait promis un jeu de piste à la lecture de son roman, et je peux confirmer que le pari est tenu ! 😉

On se retrouve avec 10 peaux tatouées par un célèbre artiste connu dans le monde entier, « retirées » de leurs propriétaires (dans quel état ? pour quelle raison ? Suspense 😉) et proposées à une vente aux enchères. Juliano Rizzoni, l’artiste, est entendu rapidement par la police dans le cadre de cette enquête peu conventionnelle, les œuvres ayant été « portées » par ses amant(e)s.

Commence alors une enquête pleine de rebondissements, avec une écriture fluide et des événements qui s’enchaînent. Les chapitres se composent généralement d’un personnage et d’une temporalité qui permet de se projeter dans les différentes étapes de l’intrigue.

On découvre un très beau travail de recherche de la part de l’autrice sur la culture japonaise et plus précisément celle du tatouage, avec l’utilisation de termes très spécifiques qui viennent agrémenter l’histoire tout au long de ce roman.

J’ai apprécié l’originalité de ce thriller qui nous amène parfois sur des pistes à l’étranger comme le Japon, la Serbie, l’Italie, etc. J’ai très vite été emportée par ce duo d’enquêteurs qui, je trouve, fonctionnait bien durant les prémisses de l’enquête.

Cependant, j’ai été un peu déçue par la tournure des événements arrivée au milieu du livre. Sans trop en dire, certains passages qui concernent par exemple les descriptions des personnages secondaires, sont un peu trop développées à mon goût et cela m’a un peu freiné dans la lecture cassant le rythme de l’intrigue (malgré une lecture presque one shot).

C’est néanmoins une très belle lecture, intéressante et originale. Un thriller qui prend aux tripes et qui ne donne pas que dans la violence, mais aussi dans la réflexion, et qui m’a permis de passer un très bon moment ! Hâte de commencer « Bestial » de la même autrice 😉

« Plaisir et Douleur », c’est ce que je vous propose de découvrir dans la lecture de ce roman, cependant faites attention à ne pas en perdre votre peau 😉

Une suite de clichés glanés au gré des livres et films déjà existants. Ça se lit mais un sentiment de déjà vu et du grotesque accompagne chaque page. N'est pas l'auteur de suspense qui veut.

Perte de temps.

Le monde du tatouage m intéressé toujours donc j ai aimé que l auteure se renseigne à ce point sur les tebori et les maîtres japonais du tatouage.

Je ne me suis pas doutée du jeu de piste qu’on apprends à la fin.

L histoire m a laissé bête tellement j étais à fond dans cette horreur de « scalpé » les tatouages fait d un artiste sur ses « clients ».

La fin m a laissé sur ma faim 😅

Soit il y a une suite soit j aurai préféré un autre final :)

Pour un premier thriller, j ai aimé la plume de l artiste.

Un roman dans lequel on plonge rapidement et facilement, contrairement aux romans policiers que j'ai l'habitude de lire et qui prennent parfois trop de temps à entrer dans le vif de l'enquête.

Ici, le lecteur ne se voit offrir aucun répit : il est plongé dès le début dans la tourmente du mystère et de l'horreur de l'affaire.

Personnellement, Anouk Shutterberg a réussi à me tenir en haleine du début jusqu'à la fin, ce qui n'est pas toujours gagné avec les thrillers. Les descriptions ne sont ni trop longues, ni trop courtes, mais visent juste et s’agrandissent lorsque cela est nécessaire : les codes du roman policier sont acquis et étonnamment bien maîtrisés pour un premier roman.

De plus, l'auteure a choisi de placer son récit autour de la thématique de l'art, plus spécifiquement du tatouage Irezumi, technique de tatouage japonaise ancestrale. On apprend de nouvelles choses en refermant ce roman, ce qui est indéniablement un point positif.

Alors pourquoi ne pas l'avoir positionné plus haut ?

Eh bien tout d'abord, pour ses personnages, tous écrits d'après les mêmes modèles clichés du genre policier : le commissaire à la grande expérience et aux problèmes conjugaux accompagné de l'inspectrice nouvelle au poste mais au combien jolie, talentueuse et douée dans son domaine, comme si elle avait fait ça toute sa vie.

Ensuite, j'avoue avoir été assez déçue par la fin que j'ai trouvé très bâclée dans ses explications et finalement assez décevante lorsque le coupable a été découvert. En revanche, j'ai bien aimé la partie à la Da Vinci Code que résout Lucie.

Enfin, je souhaite ajouter que les descriptions des scènes de sexe de Juliano sont crues et n'apportent rien au récit et m'ont au contraire fait sortir de ma lecture.

Pour conclure, je dirais que c'est un roman avec lequel on passe un bon moment et dont on a hâte de connaître la fin, sans toutefois qu'il soit transcendant en son genre.

Pour un premier roman, c'est une réussite. L'auteure a maitrisée son intrigue de main de maître. Une bonne connaissance de l'art contemporain ainsi que de l'art ancestral du tatouage japonais rehausse l'ensemble et apporte un intérêt supplémentaire à cette enquête complexe. Une enquête sous forme de jeux de piste sans temps morts, tissée comme une toile d'araignée, fil par fil. J'ai aimé que la vie de chaque personnage soit détaillée, plus profondément pour les personnages principaux, et plus succinctement pour les personnages auxiliaires, du chauffeur de taxi à la femme de ménage. D'autre part, J'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de flashbacks, placés parfois à l'intérieur d'un même paragraphe, ce qui m'a perdue quelques secondes par moment. Malgré cela, ce polar fut excellent, original et bien écrit. Une auteure à suivre indéniablement.

Juliano Rizzoni est un jeune peintre prodige encensé par la scène artistique contemporaine internationale.

Initié au Japon à la technique du tatouage Irezumi, il signe dix tatouages d’art sur le dos de ses amant(e)s.

C’est un choc lorsque les peaux tatouées sont déposées anonymement chez Sotheby’s Paris pour une mise aux enchères hors du commun. C’est le commissaire Stéphane Jourdain et l’inspectrice Lucie Bunevial qui sont chargés de l’enquête.

Ce roman porte bien son titre « jeu de peaux » . De prime abord ce livre avait tout pour me plaire : une enquête où il est question de peaux, de tatouages , et du milieu de l’art contemporain, accompagné d’un beau travail sur l’écriture au service de l’histoire. Cependant, l’aspect stéréotypé des personnages m’a beaucoup gêné. Je sors de cette lecture avec un avis mitigée.

Ce roman est rythmé, nerveux, captivant, on se plonge avec fluidité dans cette lecture.

juliano , Incroyablement riche, internationalement reconnu, beau gosse aux multiples frasques racontées dans la presse à scandale, il est aussi à la tête d'un empire familial .

Juliano est captivant et son idée pour léguer son immense fortune, si un jour il disparaît, est carrément judicieuse ! Il fallait y penser !

Une vente aux enchères doit avoir lieu chez Sotheby's Paris. Cette vente va attirer la curiosité de beaucoup d'acheteurs, puisqu' elle va mettre aux enchères des peaux de femmes et d'hommes, tatoués par le peintre Juliano Rizzoni.

On plonge en plein cauchemar. Les personnes ainsi « dépouillées » sont-elles encore vivantes, étaient-elles consentantes, ont-elles eu une greffe de peau, comment ont-elles pu accepter d'en arriver à de telles extrémités ?

Était-ce un besoin d'argent ? L'ambiance est pesante et chargée de mystères et d'incohérences.

J'ai littéralement dévoré ce roman en me demandant tout le long où elle allait s'arrêter… Un récit qui se lit d'une traite .

A découvrir sans plus attendre !!!