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« Franchement et au risque de choquer, quand j’entends les gens se plaindre de la pauvreté, j’aimerais quelques fois qu’ils prennent ma place, vraiment. Certes, je suis pourrie gâtée, mais à côté de ça, je ne suis rien qu’une coquille vide. Je n’ai aucune personnalité, je suis un mouton qui suit le beau troupeau, du moins qui obéit aux directives de papa et de maman. »

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Il faut absolument que j'arrête de me faire avoir par ses atouts physiques.

L'enveloppe est superbe, mais le contenu est aussi puant qu'un tas de fumier.

Je dois passer à autre chose, ça devient trop absurde.

-Cathy-

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Damien ne sera jamais celui que je recherche réellement, il fait passer son ambition tout en liant l'utile a l'agréable.

Ce n'est pas la peine de croire à l'improbable, aux rêves. J'ai été une victime certaine de ces chimères à une époque et je l'ai payer assez cher.

-Cathy-

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Pour moi c'est une chance hors norme de cohabiter avec Cathy. Elle avait été ma meilleure amie, puis ma première vision du vrai amour,mon premier fantasme d'adolescent et maintenant mon seul avenir.

-Damien-

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J’enfile une chemise blanche sur mon jean, et passe directement à la chambre de Cathy.

— Tu es prête ? la questionné-je.

Sa voix retentit de la salle de bains :

— Bientôt… Je termine de me maquiller, je sors dans une minute…

Je m’esclaffe… généralement quand une nana se prépare et sort qu’elle arrive dans une minute, faut compter trente minutes de plus…

Cathy ne déroge pas à la règle…

— Ok mon ange, je t’attends devant la télé…

— Ça veut dire quoi ça ? demande-t-elle suspicieuse.

— Rien… je voulais voir les résultats des matchs de foot…

— Ouais… j’arrive…

C’est cela oui… 

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L’avenir de l’homme est la femme a dit Aragon, je crois que ce monsieur a un peu trop fumé la moquette, elle est surtout l’enfer des mecs. 

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CHAPITRE 1

CATHY

Le bonheur tient à peu de choses dit-on…

Eh bien, le mien ne tient à rien du tout, sauf peut-être à ce que je suis capable de faire vraiment. J’ai voulu suivre des études afin de m’enfuir de cette vie qui m’étouffe. Résultat, je suis toujours là et je me tais une fois de plus devant mes parents. Mon père est un aristo, il est comte. Il investit en prenant d’énormes commissions, il vend son carnet d’adresses. Malgré sa notoriété et ce qui en découle, je ne veux plus vivre selon les lois de mon géniteur. Je souhaite seulement respirer.

Pourtant, me voilà encore dans l’obligation de suivre la voie que lui et ma mère m’ont choisie.

Franchement et au risque de choquer, quand j’entends les gens se plaindre de la pauvreté, j’aimerais quelques fois qu’ils prennent ma place, vraiment. Certes, je suis pourrie gâtée, mais à côté de ça, je ne suis rien qu’une coquille vide.

Je n’ai aucune personnalité, je suis un mouton qui suit le beau troupeau, du moins qui obéit aux directives de papa et de maman.

Tout est faux en moi. Mes cheveux blonds et même mes seins. Et encore, je n’ai pas accepté d’avoir des obus comme beaucoup d’étudiantes du campus. Notre milieu huppé est composé de pouvoir et il est noir. Il y est la principale préoccupation de tous, il est suivi de très près par le sexe et le pognon qui lui régit le premier point.

Mes parents ne dérogent pas à la règle. J’ai été élevée par des filles au pair pendant que ma mère passait sous les doigts experts des chirurgiens esthétiques. Mon père quant à lui, ne semblait heureux qu’en brandissant son titre de noblesse.

Évidemment, au fil du temps, ses adversaires sont devenus ses amis et les épouses de ces derniers, ses maîtresses.

La première fois où je l’ai surpris dans les bras de l’une d’entre elles, c’est parce que je m’étais enfuie de la surveillance de l’employée qui s’occupait de moi afin de le rejoindre dans son bureau. J’étais tellement fière de lui montrer mon carnet de notes que je n’avais pas frappé à la porte, comme il me l’avait ordonné et que je faisais habituellement. C’est ainsi que j’ai découvert pour la première fois, mon père culbuter une femme… et ce n’était pas ma mère. Je n’avais que sept ans à l’époque.

Ma mère de son côté, se fiche carrément d’être trompée tant qu’elle peut se payer ses soins, ses vêtements et avoir la paix. J’ai grandi dans cette vision de la femme : sois belle et tais-toi.

J’aurais aimé être choyée, mais je n’ai jamais connu ce bonheur non plus, du moins avec mes parents.

Le seul m’ayant apporté ce genre d’émotion a été Damien Raines. Nous fréquentions la même école privée puis le même collège. Si bien qu’au fil des années, notre amitié est devenue pour moi en tous cas, un amour insubmersible.

Comme nous n’avons que deux ans d’écart, nous sommes vite sortis ensemble. Nos familles étaient aux anges, nous formions le couple idéal. Évidemment, nos parents parlaient déjà de la réception de notre mariage et cela même au début de notre relation. Et moi, l’idiote crédule, j’ai suivi ce chemin tout tracé, heureuse d’avoir trouvé l’amour.

Mes parents ont été bien déçus quand je l’ai plaqué sans ménagement lors de ma première année de lycée. Cette année-là, Damien a rejoint les trois connards de service. Ces abrutis régnaient en maîtres vis-à-vis des autres jeunes de notre milieu.

Leur Quatuor était composé de Benjamin Coster, un guignol arrogant plus âgé que nous. Il jouait avec le pouvoir de l’argent de son père, tout comme ses deux comparses, Terence Sieller et Jacques Briffin. En vérité, ces petits fumiers de la pire espèce, mais ô combien respectés de nos pairs fortunés, étaient le summum des relations amicales à éviter, du moins si on voulait garder une certaine moralité. Pour ma part, je n’avais eu aucune envie de traîner avec eux. Pourtant, mes parents m’y encourageaient et vu que leurs familles respectives pouvaient rapporter énormément pour s’infiltrer au sein de la glorieuse notoriété genevoise, mon refus avait été plutôt mal accepté par mes géniteurs avides de gloire.

C’est ainsi que le garçon en qui j’avais placé toutes mes attentes de liberté face à notre milieu pourri, me décevait lui aussi. Damien avait préféré une vie de mousquetaires, comme aimaient se faire appeler Ben et ses deux potes. Sa famille était heureuse et lui aussi je présume.

Mes espérances ont changé ainsi, quand Damien est devenu le pseudo d’Artagnan de ce jeu immonde. Oh bien sûr, ce dernier ne voyait aucun inconvénient à ce que l’on continue de sortir ensemble. Ainsi nous pouvions faire plaisir à nos paternels tout en faisant ce que Damien voulait. Pour cela, il me suffisait tout bonnement d’accepter qu’il mène une vie de libertin connard en attendant que nous nous mariions.

En y repensant, je suis bien contente d’avoir refusé de coucher avec lui à l’époque, sinon j’aurais fait partie d’une liste énorme de nanas baisées, au sens propre comme au figuré.

L’année dernière, lors de ma première année au campus, Damien avait semblé me voir intéressante de nouveau. À la seule différence et pour ma part, je ne voulais plus entendre parler de lui.

Ce mec m’avait fait souffrir à un point que je ne pouvais plus l’encadrer.

Il m’avait informée du jeu des perles. Ce divertissement, si on pouvait appeler cette connerie comme ça, consistait à choisir parmi les étudiantes, celles qui méritaient de devenir une de leurs conquêtes.

Le prix à gagner était d’avoir la grande opportunité, si la nana choisie gagnait, de peut-être devenir la fiancée et certainement l’épouse de l’un d’entre eux.

Tout bonnement le rêve de n’importe quelle femme de notre milieu.

Comme trophée, les filles arboraient fièrement un collier orné d’une perle. Elles devenaient avec ce bijou propriété exclusive des mousquetaires et potentielle future épouse.

Quand Damien avait osé venir me demander de rejoindre son harem, j’avais été écœurée. Ma seule réponse possible avait été de lui envoyer un coup de genou bien placé. Ce qui, à ce qui paraît, l’avait forcé à faire une diète complète de ses instincts primaires pendant trois jours. Ce pourri n’avait aucun droit de me réclamer quoi que ce soit. De toute façon, leurs jeux débiles avaient aussi des règles. Et comme seules les filles qui les sollicitaient pouvaient faire partie de leur liste immonde, il pouvait toujours courir pour que je postule pour devenir l’une de ses perles.

Damien avait joué avec moi et s’il pensait pouvoir me récupérer ainsi, il rêvait totalement.

J’avais eu peur d’être vraiment emmerdée, mais fort heureusement, j’avais terminé mes semestres sans encombre. Et même si ce quatuor de salauds avait un pouvoir extrême sur les autres étudiants grâce à la notoriété et l’argent de leur famille.

Tout allait au mieux jusqu’à la rentrée. Ils avaient avec Terence Sieller, réussi à ce que ma meilleure amie Bridget et moi, nous nous retrouvions dans un traquenard. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que ma coloc de l’époque et maintenant deuxième meilleure amie fasse son entrée dans notre université. Elle avait à elle seule, réussi à briser le quatuor.

Effectivement, le capitaine des mousquetaires était tombé sous son charme et pour l’avoir, eh bien, Benjamin Coster surnommer Aramis avait quelque peu changé ses convictions.

Ce qui pour ma part m’avait bien arrangée car Damien alias d’Artagnan, malgré ses charges de séduction, était reparti la queue entre les jambes. Nous étions tout de même redevenus presque des amis et il n’avait pas trop à se plaindre.

Malheureusement, je n’avais pas pensé une seule seconde que finalement, il comptait encore pour moi. Je m’étais aperçue que mes sentiments n’avaient pas totalement disparu comme je m’en étais persuadée.

J’avais oscillé entre pardon et capitulation pour ce que je ressentais encore pour lui. Pourtant, il restait à mes yeux le mec le plus canon que je n’aie jamais connu, il était difficile que je puisse lui pardonner le mal qu’il m’avait fait en préférant l’opulence et la luxure à moi.

Damien avait été celui qui avait changé ma vie à une époque mais désormais c’était une autre histoire. Et me voilà maintenant, obligée de me le coltiner.

Tout a commencé le week-end dernier lorsque mes parents m’ont conviée à un repas très attendu. Même si j’avais préféré rester avec mes amies au campus, j’avais été obligée plutôt qu’invitée, d’y aller. En fait oui, il s’agissait bien d’une convocation et je déteste les ordres.

J’aurais mieux fait de suivre mon instinct et rester au campus pour aider ma coloc à se remettre du kidnapping qu’elle venait juste de subir. En effet, Steph avait fait face une terrible épreuve.

Gilles un ancien élève du Lycée français où elle étudiait avant de rentrer à notre université actuelle, New-Bachelor, l’avait enlevée avec l’aide de Jessica. Celle-ci était une des perles favorites des mousquetaires et garce jusqu’au bout de ses ongles. Fort heureusement, l’horreur n’avait duré que le temps d’une nuit.

L’histoire de Stéphanie était tellement glauque qu’elle aurait pu sortir tout droit d’un genre littéraire qui fait sensation en ce moment.

Elle avait fréquenté un petit dealer de bas étage en France, qui, en plus de ses affaires avec des produits illicites, forçait contre chantage, ses copines à se prostituer. La pauvre avait cru à l’amour elle aussi, et s’était fait bêtement prendre dans ses filets. Un des clients de son mec avait payé cher pour se taper Steph. Le pourri qu’elle fréquentait, l’avait prise en photo afin de la faire chanter et écarter les cuisses contre le pognon du client. Le commanditaire n’était autre que Gilles. Sauf que l’histoire ne s’arrêtait pas là. L’acheteur en question n’était en réalité que le demi-frère de Ben.

Costner père avait eu une liaison avec une prostituée, juste quelque temps après la naissance de Benjamin. Les rencontres avaient lieu au sein d’une maison close réputée du milieu riche dans lequel nos pères se fréquentent. La maîtresse pour garder le silence, avait exigé de se faire entretenir par le père d’Aramis. Au décès de sa mère, l’enfant, c’est-à-dire Gilles, avait repris aussitôt le chantage.

Le souci est que ce dernier a un grave problème psychiatrique, mélange de psychopathie et schizophrénie. La pauvre Steph en avait payé le prix avec l’obsession qu’il avait d’elle.

C’est ainsi que Jessica est entrée dans ce jeu malsain, dégoûtée que Benjamin lui ait préféré ma coloc. Cette salope avait profité de la maladie de Gilles et de sa névrose envers Stéphanie pour le manipuler. Elle voulait faire en sorte que Steph disparaisse de la vie du chef du quatuor, ayant comme principal but, l’espoir de le récupérer.

Fort heureusement, Benjamin et son père avaient vite fait marcher leurs connaissances et quelques heures plus tard, Steph avait été de retour saine et sauve parmi nous.

Tous ces secrets, ces magouilles, cette noirceur me révoltaient.

J’étais donc loin d’avoir envie d’obéir à mes parents et leur milieu nécrosé. Pourtant je n’avais donc pas eu d’autre choix que de me rendre à notre villa la mort dans l’âme, m’attendant une fois de plus à un énième dîner mondain.

Sauf qu’en fait, c’était tout bonnement et simplement un piège réfléchi par plusieurs manipulateurs dont Damien Raines.

Je me revois descendre jusqu’à la salle à manger et le découvrir présent aux côtés de ses parents. J’avais évidemment compris qu’il y avait anguille sous roche. De plus, d’Artagnan était mal dans ses baskets, enfin dans ses mocassins et son costume trois-pièces pour le coup. Nous avions pris l’apéritif et nos parents conversaient entre eux, tout en nous couvrant de regards calculateurs.

— Peux-tu m’expliquer ce qu’il se passe ? lui avais-je demandé en murmurant afin de ne pas me mettre mon père à dos.

— Écoute Cathy, quoi qu’il se dise ce soir, je te jure de croire que je ne voulais pas que ça se passe ainsi…

Je l’avais regardé avec suspicion mais n’avais posé aucune autre question. En fait, j’étais bien loin de me douter de ce qui allait m’arriver.

Ce n’était qu’une fois le repas terminé que la voix de mon père me faisait me transformer en statue.

— Bon les enfants, comme vous le savez nous avons été très peinés lors de votre rupture… avait-il déclaré en me lançant un regard mauvais.

Je m’étais crispée, sentant à plein nez ce qui allait suivre. J’avais jeté un regard en coin vers Damien. Ce dernier, loin de faire preuve d’arrogance comme à son habitude, regardait le contenu de son verre comme s’il était rempli de révélations et non d’un vin coûteux.

— Vu que tu n’as pas eu l’air de comprendre l’importance que nous avions misé dans une union entre nos deux familles chère fille, et contrairement à Damien qui est loin d’être aussi stupide que toi, nous avons pris les rênes de ce que j’appellerais : une colocation bénéfique.

J’avais cru me vider de mon sang. Je ne pouvais plus bouger à proprement parlé, j’avais donc répondu en croassant à mon père.

— Es-tu en train de me faire comprendre que je suis forcée de vivre avec Damien ?

— Tout de suite les grands mots ! s’était écriée ma mère. Jeune fille, ton comportement est totalement irresponsable !

— Nous avons donc décidé que vous habiteriez ensemble jusqu’à la fin de cette année scolaire ! avait décrété mon père.

J’avais alors lancé un regard vers d’Artagnan afin d’avoir un soutien mais ce dernier avait admiré le coin du plafond tout en se mordant la lèvre inférieure.

— Pas besoin de fusiller Damien ! Lui au moins a accepté depuis ce printemps cet arrangement. D’ailleurs, à ce que je sache, il a essayé de te le faire comprendre mais tu n’as même pas daigné l’écouter.

Oh, mon Dieu, c’était encore pire que ce que je pensais. Tout était prévu depuis des mois.

Voilà pourquoi il avait lâché ses perles en même temps qu’Aramis. Et moi qui sottement avais cru qu’il m’appréciait de nouveau car il regrettait le mal qu’il m’avait fait subir. J’avais espéré qu’il s’était rendu compte de l’erreur qu’il avait commise en me rejetant…

Voilà le vrai visage de Damien Raines alias d’Artagnan : un salaud doublé d’un menteur.

Moi qui bêtement pensais qu’il avait enfin changé.

Quelle conne j’avais été…

DAMIEN

Dire que cette situation a commencé à cause de ce putain de souper de merde.

Nous nous étions beaucoup rapprochés, Cathy et moi, ces deux derniers mois. Mais pas comme je l’aurais aimé, néanmoins c’était mieux que rien. L’annonce de son père l’avait glacée, je m’en étais bien rendu compte.

Comment allais-je lui faire croire à présent que j’étais vraiment fou d’elle ?

Elle avait essayé de répondre, mais son paternel ne lui avait laissé aucune chance de refuser la colocation dite « bénéfique ».

Pour ce dernier, nous devions mettre en œuvre notre cohabitation pour apprendre à nous connaître plus intimement.

Là franchement, je ne pouvais pas donner tort à monsieur Dregue. Je rêvais d’être intime avec Cathy et pas que d’une manière : debout, couchée, assise, à genoux et surtout, si possible à poil…

Mais à cet instant, ça devenait vraiment mal barré pour la reconquérir de cette façon.

D’autant plus que maintenant, elle allait être persuadée que j’avais joué un rôle primordial dans cette manipulation parentale.

Notre rapprochement était donc revenu à la case départ et malheureusement ce n’était pas un jeu.

Le retour au campus avait d’ailleurs des plus fracassants. J’avais rejoint la cafèt’ où nous attendait notre bande d’amis. Cathy était arrivée quelques minutes avant moi et je m’étais pris une paire de gifles monumentales sans pour autant pouvoir me défendre de ma non-participation dans notre colocation forcée. Si bien que la semaine suivante, elle rendait donc les clés de l’appartement qu’elle partageait avec Stéphanie.

Cette dernière vivait à présent avec mon pote Ben. J’avais été d’ailleurs assez surpris qu’Aramis ait proposé si rapidement de vivre en couple à Steph. Une chose est certaine désormais, entre eux, c’est l’amour fou. À vrai dire, j’envie mon meilleur ami à un point inimaginable…

Pour moi c’est une chance hors norme de cohabiter avec Cathy. Elle avait été ma meilleure amie, puis ma première vision du vrai amour, mon premier fantasme d’adolescent et maintenant mon seul avenir.

Je m’en voulais énormément de n’avoir pensé qu’avec ma queue. Nos destinées avaient pourtant été toutes tracées, vu que nos parents s’entendaient plutôt bien. Pour ma défense, seules les testostérones donnaient des ordres à mon cerveau à ce moment-là de ma vie.

Nos pères s’associaient dans leurs affaires et partageaient même leurs maîtresses. Nos mères s’échangeaient les numéros de leurs chirurgiens respectifs, coiffeurs et comités de bienfaisance… voire leurs amants elles aussi. Du moins pour ce que j’ai pu apprendre car franchement, ce que nos vieux faisaient de leur cul était bien le dernier de mes problèmes, mon principal souci étant Cathy et moi.

Au fil des ans, notre amitié s’est changée en quelque chose de plus profond. Nos parents avaient été plus que ravis et comme un con, j’avais tout foutu en l’air… Mais j’allais me rattraper à présent.

D’autant plus quand je regarde Cathy ranger ses affaires dans son nouveau dressing. Voilà où nous en sommes. Nous venons d’emménager ensemble.

L’appartement est vraiment classe, moderne, spacieux et élégant. Il est situé à Champel, mon père, dans sa grande bonté, nous a choisi un logement au cœur du quartier résidentiel de la ville de Genève, dans un immeuble cossu « chic ». Nous sommes au dernier étage, le comble du luxe et notre balcon domine les falaises de l’Arve. Le paysage est exceptionnel, surtout par temps de neige.

Notre petit nid, si je peux l’appeler ainsi se compose d’un spacieux séjour avec l’ameublement qui va avec. La salle à manger, de même volume, correspond avec une cuisine américaine dernier cri et ouverte. Elle a un accès au balcon de taille très honorable. Le seul souci de ce cocon est qu’il contient deux chambres. Le fait qu’elles possèdent chacune un dressing et une salle de bains privative, n’arrange pas ce que j’ai en tête. Pour autant, cette cohabitation forcée allait m’amener des avantages non négligeables… Dont celui de pouvoir draguer vingt-quatre heures sur vingt-quatre ma petite blondinette sexy qui s’affaire actuellement à ranger ses vêtements.

Cathy va obligatoirement me tomber dans les bras. Je vais la séduire en deux temps trois mouvements, ainsi tout rentrera dans l’ordre des choses.

Ouais, impossible qu’il en soit autrement…

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