Extraits

- Ca fait partie du boulot, mon gars.

- Quoi donc ?

-De longues périodes de futilité entrecoupées de déceptions.

Les médias sont comme les piqûres de pénicilline. Faut serrer les fesses, mais c’est quand même utile à petites doses.

Fruits, légumes et céréales complètes plein le frigo. Rien que des trucs sains et imbouffables !

Vous vous dites que je devrais en avoir marre des voyous, hein ? Dans la vraie vie, on coffre entre soixante et soixante-dix pour cent des criminels. Dans les bouquins, c’est cent pour cent.

Il paraissait assez vieux pour être son propre père.

La hiérarchie dispose d’un script déjà écrit et validé, qu’elle récite avec un sérieux papesque. Ces diables de gratte-papier adorent les conférences de presse, parce que ça donne l’illusion qu’ils bossent dur.

L’industrie high-tech a ça en commun avec les politiciens, ils promettent plus qu’ils ne tiennent.

- ça prend la tournure d'une enquête à plusieurs, non ?

Milo ne répondit pas et le petit coup de soleil sur la joue de Reed s'empourpra davantage.

- Pour être honnête, lieutenant, je ne me prends pas pour Sherlock Holmes.

- Il disparaît des écrans radars jusqu'à il y a trois ans... Ouais, tout cela conduit à ce que vous autres appelez un "risque élevé de comportement déviant", si je ne m'abuse.

- Et toi, t'appelles ça comment ?

- Une piste.

- Mis injustement au trou puis réhabilité, mais il s'est retrouvé au milieu de vrais délinquants et s'est fait massacrer la cervelle...

- Privé d'affection maternelle, et ballotté d'une famille d'accueil à l'autre, avec tout ce qui peut s'ensuivre...

- Il disparaît des écrans radars jusu'à il y a trois ans... Ouais, tout cela conduit à ce que vous autres appelez un "risque élevé de comportement déviant", si je ne m'abuse.

- Et toi, t'appelles ça comment ?

- Une piste.