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Jingle Bells ou pas



Description ajoutée par setup 2020-11-19T01:23:14+01:00

Résumé

La famille Guth, c'est un patriarche aussi attachant que loufoque, six grands enfants aux prénoms et aux caractères détonants, des pièces rapportées plus ou moins sympathiques, des petits enfants à foison, sans oublier Nicolas, le chien pétomane. Prenez-les tous, réunissez-les (de force) pour les fêtes de Noël dans la maison familiale, et vous obtiendrez "Jingle Bells Ou pas", une comédie qui se veut drôle et émouvante.

À lire sous le sapin, devant un feu de bois, ou sous sa couette, pour se rappeler que la famille, aussi énervante soit-elle parfois, est ce qu'il y a de plus précieux.Nouvelle Description

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Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2023-10-31T17:04:18+01:00

Pipo Guth, dit Paul, Brigitte Guth, et leurs enfants

— J’ai autant envie de me rendre à ce weekend que de me couper la tête avec un couteau suisse rouillé… annonça Paul (de son prénom de naissance Pipo) à

Brigitte, dans l’habitacle de leur Porsche Cayenne gris perlé.

— Mais enfin Paul, pas de blasphème veux-tu ! Mais… Je dois bien avouer que je te comprends… soupira sa femme, l’air aussi blasé que son mari. Et nous prévenir ainsi au dernier moment, sans se soucier du programme déjà établi !

Toutefois, avions-nous vraiment le choix ? Vu ce que tu as enduré, il est tout de même logique que tu aies le droit de toucher ta part de l’héritage. Menacer de dilapider tout son pécule avec ce Félix ou je ne sais quel autre copain de débauche de ton père, alors là, c’est le bouquet !

— Certes… Et en même temps, nous n’avons pas besoin de son argent. Si je le fais, c’est uniquement pour mes frères et sœurs. Enfin, tous sauf Goliath

évidemment. S’il n’y avait que lui, je me serais bien gardé de lui rendre ce service. Mais Pomme, les jumeaux, et Edelweiss… Surtout Edelweiss d’ailleurs.

Elle qui a toujours du mal à joindre les deux bouts, elle aurait bien besoin de cet argent.

— Mais si elle faisait autre chose que de la cueillette d’herbes, elle pourrait elle aussi, gagner correctement sa vie, fit remarquer Brigitte avec un certain dédain.

Leur échange s’arrêta là. Paul était très distant avec sa famille. Trop de souvenirs embarrassants certainement… Il ne supportait pas Goliath ni son père, mais n’avait rien contre ses autres frères et sœurs. Toutefois, Brigitte n’étant pas du genre très commode, il évitait, la plupart du temps, de la contredire… Et puis, voir ses frères et sœurs était devenu trop douloureux avec les années. Il voulait

évoluer, faire comme s’il n’avait jamais appartenu à ce milieu qu’il reniait profondément. La solution qui s’était alors imposée d’elle-même, fut de prendre un maximum de distance pour mieux tenter d’oublier.

Concernant Edelweiss, il est vrai qu’elle était comparable à un petit oisillon sans défense. Elle était persuadée qu’en chacun de nous se cachait la bonté, et qu’il suffisait d’être suffisamment attentif pour s’en apercevoir…

Les biens matériels ne semblaient pas avoir une grande importance pour elle, et elle se contentait de travailler pour pouvoir offrir un toit décent à sa fille et de quoi la nourrir, rien de plus.

Brigitte, n’avait jamais compris ni cautionné l’attitude d’Edelweiss, comme si quelqu’un lui demandait de le faire en même temps !

Enfin…

Comme à son habitude donc, Paul évita le conflit en laissant Brigitte sur son sentiment de vérité, et continua de conduire, l’air renfrogné à l’idée de devoir passer tout un weekend en compagnie de son père et de son frère Goliath.

Sur le long chemin silencieux qui les menait jusqu’à la propriété imposante de son père, Paul repensa à sa rencontre avec Brigitte.

Il supportait de moins en moins l’ambiance familiale, et, quelques années après l’arrivée d’Ilse et de son respect pour l’ordre, il s’était dit qu’il était temps pour lui de prendre son envol. Ses frères et sœurs ne seraient pas livrés à euxmêmes puisque ses parents avaient eu la bonne idée (une fois n’est pas coutume), de faire enfin appel à un adulte responsable pour gérer leur progéniture.

Il avait alors demandé à ses parents de partir en internat dès son entrée au lycée, où il rencontra Brigitte le premier jour de son arrivée en seconde. Il était aussitôt tombé sous le charme de cette jeune femme très distinguée, très « bon chic, bon genre ». Tout l’opposé de sa famille en quelque sorte. Toujours tirée à

quatre épingles avec ses longs cheveux blond vénitien attachés en un chignon strict, Brigitte prêtait une grande attention à son allure et à ce que les autres pouvaient penser d’elle. L’apparence avant tout. Elle était issue d’une bonne famille et il fallait que cela se voie. Déjà au lycée, elle portait des vestes de tailleurs et ne sortait jamais sans son petit carré Hermès attaché autour du cou.

Ils s’étaient rapidement mis en couple, et Paul fut reçu dans la famille de

Brigitte comme un prince. Son intelligence et sa vivacité d’esprit les avaient séduits, et il remplissait parfaitement les critères du gendre idéal pour les

Lecomte. Il était quelqu’un de stable, sur lequel leur fille pourrait se reposer. Il passa alors très vite la plupart de ses week-ends et vacances chez eux, au détriment de sa propre famille qu’il avait d’ailleurs pris la précaution de tenir

éloignée de sa belle-famille.

Il avait ainsi pris ses distances, au fur et à mesure des années. Il ne connaissait que très peu ses neveux et nièces. La dernière fois qu’il les avait vus, ce fut lors du baptême de Cléa, il y avait maintenant cinq ans de cela.

Le temps filait vite, mais il avait peur que les quelques jours à passer chez son père pour les fêtes de fin d’année lui semblent une éternité.

— Jean-Hughes, dit soudain Brigitte à l’attention de leur aîné, ce qui coupa

Paul dans ses rêveries. Vous n’avez pas oublié vos manuels j’espère ? Vos partiels ont lieu dans un mois, ce n’est pas le moment de négliger vos cours !

— Bien sûr mère, ils sont tous dans ma sacoche. Je ne compte pas passer ces trois jours sans les ouvrir, vous n’y pensez pas ! répliqua-t-il sagement, comme s’il était outré par cette question.

— Oui, je n’en doutais pas Jean-Hughes, je suis si fière de vous.

— Merci, mère.

Paul sourit en entendant la sagesse de son fils, et dans le même temps, un

étrange sentiment l’envahissait, comme souvent. Il n’arrivait pas vraiment à le décrire, ni même à savoir d’où cela provenait. Peut-être le fait que Brigitte ait imposé le « mère » et « père », accompagné du vouvoiement à leurs enfants. Il trouvait cela très distingué, et tout ce qui pouvait l’éloigner de sa propre famille lui convenait parfaitement. Mais il se demandait parfois si ce n’était pas un peu trop, juste un petit peu…

Jean-Hughes était si « collet monté » que Paul pouvait parfois éprouver une certaine gêne devant lui, comme s’il se sentait inférieur. C’était un jeune homme extrêmement brillant, qui venait d’obtenir son baccalauréat à seulement seize ans et avait, dans la foulée, intégré une prestigieuse école d’ingénieur. Très élancé et raffiné, il portait de petites lunettes noires qui lui donnaient un air encore plus sérieux qu’il ne l’était déjà. Ses uniques sujets de conversation tournaient autour de ses études et de la géopolitique.

Jamais Jean-Hughes n’avait abordé le sujet des filles avec son père, non pas que cela ne manque à Paul, mais il se demandait si son fils se sentirait suffisamment à l’aise avec lui pour aborder ces choses-là. Il savait que c’était important, qu’il ne fallait pas prendre cela à la légère. Et même s’il ignorait comment il s’y prendrait si ce jour arrivait, il avait au moins eu l’exemple de ce dont il ne fallait pas faire grâce à ses parents. Il avait d’ailleurs préféré refouler ce jour au plus profond de lui-même, enfermé dans la boîte des souvenirs

« glauques et déplacés » qui lui venaient de ses chers parents.

— Enguerrand-Louis ? dit alors Brigitte à leur plus jeune et dernier garçon.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par readcookandsew 2023-02-15T13:46:31+01:00
Or

J'ai beaucoup aimé cette famille complètement dysfonctionnelle qui se retrouve à passer les fêtes de noël ensemble. Les personnages sont hauts en couleurs et leur personnalité poussée à l'extrême. On rit beaucoup mais il y a également beaucoup de tendresse. Un très beau moment de lecture!

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Commentaire ajouté par Underworld 2021-04-08T19:55:38+02:00
Or

Une très, très belle histoire pleine d’humour et d’émotions.

Nous assistons à un huis clos.

Le patriarche de la famille Guth a décidé de réunir auprès de lui toute sa famille au grand complet pour passer ensemble les fêtes de Noël dans la grande demeure familiale.

Pour arriver à ses fins, Jacky Guth, surnommé "Papy Crack", n’hésite pas une seconde à recourir au stratagème du chantage. Il menace de dilapider la fortune familiale au profit d’un certain Félix s’ils lui font faux bond.

C’est contraint et forcé que ses enfants accompagnés de leur conjoint et de leurs enfants se rendent à la "convocation" de leur père. Le week-end de Noël s’annonce sans aucun doute très mouvementé !

La seule à être restée proche de son père, c’est la petite dernière, Edelweiss.

Les six enfants de la fratrie sont affublés de prénoms totalement farfelus :

- Pipo (l’aîné)

- Goliath

- Pomme

- Fabrice – la seule exception à la règle

& Zébulon

(les frères jumeaux)

- Edelweiss (la cadette)

On pourrait croire que seul Fabrice a échappé à cette malédiction… Mais, le pauvre, il se démarque de ses frères et de ses soeurs pour une autre raison : il est hypocondriaque.

Ils vont devoir apprendre à cohabiter ensemble le temps d'un week-end, et le pari est risqué ! Décidément, on ne choisit pas sa famille…

Certains personnages sont littéralement déjantés.

Ils n’hésiteront pas à déballer ce qu’ils ont sur le cœur ! On assiste à un grand règlement de comptes à O.K. Corral !

Pas le temps de s’ennuyer un seul instant, l’auteur ne nous laisse aucun répit ! Un vrai festival de situations burlesques et loufoques… On a également droit à notre lot de quiproquos et de révélations.

Je me suis régalée. Certaines réparties étaient vraiment hilarantes. J’ai tellement ri que j’en avais les larmes à yeux…

J’ai apprécié le clin d’œil fait à l’Âge de Glace, Disney & Poudlard.

Et que dire de la visite du Gouffre de Padirac, c’était vraiment mémorable…

Impossible de ne pas s’attacher aux personnages.

Toutefois, ne résumer ce livre qu’à une comédie rocambolesque, sans plus, ne rendrait pas justice à l’auteur. C’est avec énormément d’humour et d’émotion que cette histoire aborde des thèmes très touchants tels que les difficultés à vivre ensemble, à accepter l’autre, la maladie et la perte d’êtres chers.

Humour & émotions, voilà le cocktail rêvé !

Vous l’aurez compris, je le recommande vivement…

À découvrir de toute urgence !!!

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Commentaire ajouté par Kikilola 2020-11-18T13:27:45+01:00
Bronze

On a là, un roman drôle, léger et fort en sentiments.

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Commentaire ajouté par Evalyadu13 2020-04-07T11:07:07+02:00
Or

Merci à Sophia P pour son service presse, son accessibilité et sa gentillesse.

Après avoir lu son premier roman, au vu du titre de celui ci, je me suis dis que j'allais passée un bon moment, effectivement même si ce livre est différent du premier qui est beaucoup plus léger.

Ici, il s'agit plutôt d'un huit clos, qui est vraiment très drôle avec une pointe tout de même de tristesse, j'ai eu les larmes aux yeux...

Les personnages sont vraiment loufoques, avec une répartie pour certains vraiment hilarante...

Des prénoms détonants, des caractères totalement différents, mais beaucoup d'humour et c'est cela qui nous régale, surtout en cette période particulière que nous vivons...

Je vous conseille cette lecture qui vous ravira à coup sûre!

PS: J'ai oublié de notifier mon personnage préféré qui reste Nicolas, tout en delicatesse, un amour lol

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Commentaire ajouté par Elina62 2018-12-23T18:33:50+01:00
Or

Quand le patriarche de la famille Guth menace de dilapider sa fortune si ces enfants ne viennent pas pour passer Noël avec lui, ils accourent tous, pas de bon cœur mais ils viennent… C'est ainsi que la famille Guth se retrouve réunie pour le Réveillon.

Entre rancœur, règlement de comptes, fous rire, joie et peines, la fin d'année chez les Guth est mouvementée.

Papy Crack a LA solution pour réunir sa famille disséminée aux 4 coins… Menacer de dilapider la fortune familiale. Aux grands maux les grands remèdes et ça fonctionne. Voici ses enfants et petits enfants réunis sous son toit pour le réveillon.

Mais dans cette famille pas comme les autres, ce séjour va être l'occasion de se dire enfin ce que l'on a sur le cœur. Et ça ne sera pas triste, enfin si un peu mais qu'est ce qu'on se marre. Entre le coincé, le revêche, la rêveuse, l'acharnée de travail, l'hypocondriaque et l'arrondisseur d'angle, vous aurez l'impression d'être avec eux (avouez que vous avez au moins un de ces spécimens autour de vous ;) ).

Lisez ce roman feel-good pour vous pavez une franche partie de rigolade et si vous le faite juste avant le réveillon, promis le jour J vous vous direz que ça aurait pu être bien pire :D

A découvrir de toute urgence.

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