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Lee Anderson, vingt-six ans, a quitté sa ville natale pour échouer à Buckton où il devient gérant de librairie. Il sympathise dans un bar avec quelques jeunes du coin. Grand, bien bâti, payant volontiers à boire, Lee, qui sait aussi chanter le blues en s'accompagnant à la guitare, réussit à séduire la plupart des adolescentes. Un jour il rencontre Dexter, le rejeton d'une riche famille qui l'invite à une soirée et lui présente les soeurs Asquith, Jean et Lou (17 et 15 ans), deux jeunes bourgeoises avec "une ligne à réveiller un membre du Congrès". Lee décide de les faire boire pour mieux les séduire... et poursuivre son sinistre dessein.
Ecrit à la suite d'un pari, cet excellent pastiche de roman noir fut publié en 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, un prétendu auteur américain. Récit d'une vengeance, dénonciation du racisme et de l'intolérance, ce best-seller fut jugé à l'époque immoral et pornographique, ce qui amena son interdiction en 1949 et la condamnation de son auteur pour outrage aux bonnes moeurs. --Claude Mesplède
Elle était lisse et mince comme une herbe, et odorante comme un magasin de parfumerie. Je m’assis et me penchai au-dessus de ses jambes, et je lui embrassai l’intérieur des cuisses, à l’endroit où la peau des femmes est aussi douce que les plumes d’un oiseau. Elle resserra ses jambes et puis les écarta presque aussitôt, et je recommençai un peu plus haut. Son duvet brillant et bouclé me caressait la joue, et, doucement, je me mis à la lécher à coups légers. Son sexe était brûlant et humide, ferme sous la langue, et j’avais envie de la mordre…
C'est le seul roman de Boris Vian que j'ai lu et il m'a profondément choqué. Bravo à l'auteur qui arrive encore à choquer ses lecteurs des décennies après avoir écrit ce livre (preuve que nous ne sommes pas encore prés à tout encaisser).
Ce livre est choquant mais aussi hypnotisant, car l'auteur décrit avec froideur les actes les sentiments du personnage, le lecteur veut connaitre la fin de cette histoire malgré son mal être face aux révélations faites dans le roman.
Ce livre est acide, grinçant et parfois, l'écriture est quasi automatique, sans fioritures ni demi-mesure, dans un style que je qualifierais de brutal. Cela a été pour moi une lecture dérangeante. La crudité des propos est là pour mieux accentuer ce qu'elle veut dénoncer, mais n'ayant pas tous les éléments, j'ai du mal à saisir la volonté de vengeance. Lee, bien que protagoniste principal, est un personnage complexe et ambigu, dont les actes de vengeance se confondent parfois avec la quête d’une justice personnelle, mais aussi avec la folie. Ce mélange d'émotions et de motivations crée une tension constante, et rend la lecture à la fois captivante et perturbante.
Toutefois, J'irais cracher sur vos tombes n’est pas un roman pour tous les lecteurs. Ceux qui cherchent une lecture facile ou réconfortante risquent d’être déstabilisés par la violence des propos et la noirceur du livre. Cette histoire est à la fois fascinante et dérangeant. C'est une réflexion acerbe sur la nature humaine, la vengeance et l’absurdité des rapports de domination.
Mon premier livre de Boris Vian. J'ai adoré l'écriture de l'auteur et surtout le rythme du livre. Le debut est un peu lent, on commence à voir les habitudes du personnages, les mœurs de l'époque. Et après la deuxième partie est très prenante avec une fin sur les chapeaux de roue
Franchement ? Je l'avais commencé il y a quelques temps puis abandonné au bout de quelques pages pour je ne sais plus quelle raison. Et hier soir, allez hop, je le reprends. Et quelle claque ! Je l'ai lu d'une traite !
Ce livre a été censuré, certes, il contient beaucoup de scènes crues, violentes, sexistes, tout ce que vous voulez, certes.
Mais j'ai quand même réussi à trouver le moyen de vouloir apprendre à connaître Lee, parce que l'on se doute qu'il y a des raisons qui le poussent à agir comme cela.
"Un séducteur blanc et en même temps un vengeur noir !"
Un huitième de "sang noir" coule dans ses veines et le pousse à venger 'le gosse' qui a été tué uniquement parce qu'il est tombé amoureux d'une blanche.
L'aventure vengeresse, violente et sanguinaire d'un homme qui ne supporte pas l'étalage de fric, et la supériorité des blancs. Ce qui l'amène à commettre deux crimes, parce qu'il a décidé de les prendre pour cible.
S'en suit dans les dernières pages, une course poursuite contre la montre, contre les flics, c'était vraiment quelque chose de puissant qui prend aux tripes. Les descriptions des émotions et tout ce qui lui passe par la tête, wow.
C'est politiquement incorrect, amoral, et tout ce qui s'en suit mais je comprends que Boris Vian est tenu le pari, sous le pseudonyme de Vernon Sullivan d'écrire un roman aussi subversif et à valeur de coup de poing.
Un classique; une claque ! Je voulais le lire depuis des années, je l'ai dévoré en quelques heures. Un récit violent, cru ...entier. Un style américain, le vocabulaire, la façon de parler, les discriminations, les décors, les voitures et le jazz. Un désir de vengeance s'empare du personnage Lee Anderson, dont le petit frère a été lynché pour avoir fréquenté une fille blanche. Dans ses pensées, toujours "le gosse" , les interdits, le sexe, la violence, la souffrance . Un récit machiavélique porté par un personnage charismatique et double : séducteur blanc, vengeur noir. Une victime de la ségrégation. Récit court (130 pages) mais intense.
Je ne saurais dire si j'ai apprécié ou déteste ce livre, tant il est intéressant d'un point de vue vengeance, mais egalement très immoral (Spoiler(cliquez pour révéler)viols, sexe avec personnes inconscientes, sexe avec des enfants...). Néanmoins malgré l'horreur on a envie de lire jusqu'au bout pour comprendre l'histoire et pour connaître le sort des 3 personnages centraux
C'est cru, c'est dérangeant par bien des aspects, ça ne cache rien, c'est violent et pourtant, j'ai suivi l'histoire d'un bout à l'autre tellement Boris Vian a su l'écrire pour nous la faire vivre.
Le roman ne plaira pas à tout monde, il faut être prêt à lire des relations "amoureuses" et plus si affinités jusqu'au bout... jusqu'à la chute du personnage central du roman.
Je suis passé de la beauté de "L'écume des jours" à la noirceur de "J'irai cracher sur vos tombes", du meilleur au plus noir de l'auteur et je lirai avec plaisir d'autres livres pour voir ce que je peux encore découvrir de Boris Vian.
Un roman cru et sans concession, qui, même s'il a un peu vieilli, crée toujours un malaise chez le lecteur. Une descente aux enfers, une vengeance implacable et méthodique, du sexe, du sang et des larmes...
Lu dans ma jeunesse...Relecture décevante Ce livre a un peu vieilli.C'est une métaphore violente de la Loi du Talion que nous offre ici Boris Vian. Style direct et subtil à la fois, l'auteur ne mâche pas ses mots. On suit avec lui la descente aux enfers du personnage principal et de ses 2 victimes. La vengeance et la rage pour oublier la douleur et la peine. Quand les noirs font payer aux blancs des siècles d'oppression. Il y a un passage particulièrement horrible à lire, sur la prostitution enfantine par une maquerelle. Âmes sensibles s'abstenir. Boris Vian n 'y va pas par 4 chemins pour dénoncer l'horreur. Le roman a été écrit en 1946, mais 70 ans plus tard, il est malheureusement toujours d'actualité dans les zones où règne la loi du plus fort. Interessant.
Résumé
Lee Anderson, vingt-six ans, a quitté sa ville natale pour échouer à Buckton où il devient gérant de librairie. Il sympathise dans un bar avec quelques jeunes du coin. Grand, bien bâti, payant volontiers à boire, Lee, qui sait aussi chanter le blues en s'accompagnant à la guitare, réussit à séduire la plupart des adolescentes. Un jour il rencontre Dexter, le rejeton d'une riche famille qui l'invite à une soirée et lui présente les soeurs Asquith, Jean et Lou (17 et 15 ans), deux jeunes bourgeoises avec "une ligne à réveiller un membre du Congrès". Lee décide de les faire boire pour mieux les séduire... et poursuivre son sinistre dessein.
Ecrit à la suite d'un pari, cet excellent pastiche de roman noir fut publié en 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, un prétendu auteur américain. Récit d'une vengeance, dénonciation du racisme et de l'intolérance, ce best-seller fut jugé à l'époque immoral et pornographique, ce qui amena son interdiction en 1949 et la condamnation de son auteur pour outrage aux bonnes moeurs. --Claude Mesplède
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