Mercurio feuilleta quelques pages supplémentaires, en ricanant doucement. « Il y a des notes de bas de page ? Quel genre de branleur écrit un roman avec des notes en bas de page ?

Il ouvrit le livre, baissa les yeux sur la page de titre.
« Nevernight, grommela-t-il. Quel nom stupide pour un bouquin.
— Ça n'en reste pas moins une lecture intéressantes, rétorqua Aelius.

Un cri de métal torturé, le son inimitable de l'acier qui cède - et la chaîne qui rattachait la bête au sol se brisa en deux.
« ... oh merde...
- ... OH MERDE...
- Oh merde ! »

Ces derniers mois, je n'avais jamais renoncé à sauver mes frères. Je n'allais pas maintenant renoncer à me sauver moi-même, me dis-je en mobilisant mes dernières forces.

Tu n'es pas un héros, seulement un homme perdu dans un monde complexe et effrayant, obsédé par le besoin de laisser une trace. Si tu cherches à glorifier ton nom et le graver dans la mémoire des hommes, C'est pour être assuré de n'avoir pas vécu en vain une existence qui a coûté la vie à ta mère.

-Ta foi en l'homme me paraît hasardeuse. As-tu songé que l'activité humaine pouvait être responsable des bouleversements qui affectent la nature?

-Ne me sermonne pas sur l'usage de magies inconnues. Si je n'arrive pas à interagir avec ton fantôme domestique, je lâcherai l'affaire.
-Eh, j'ai entendu ! se plaignit Roy en pointant la tête
à travers la porte de son bureau.
N'étant actuellement pas en contact avec la tombe, Rianna, elle, demeura sourde à sa complainte.

Je le suivis du regard, profitant de ses larges épaules et de son dos musclé qui plongeait vers un cul parfaitement dessiné que le drap dissimulait à peine.
Je n'étais pas la seule à me rincer l'œil.
- Rappelle-moi que je suis fiancée.
- Arrête de loucher sur..
Je m'interrompis et elle fit volte-face.
-T'allais dire «mon mec» ?

Quand le monde est au plus de cur, quand tu as l'impression d'être cernée de toutes pars par tes ennemis, ne perds pas espoir. Ne cède pas à l'amertume à la haine, car il y a quelqu'un qui te défend et est à tes côte, quelqu'un qui est plus grand que tout. Lui seul a le pouvoir de réparer ces torts, et Il le fera. En temps voulu. D'ici là, nous devons faire de notre mieux pour Lui accorder notre confiance, pour illuminer ce monde et espérer pouvoir Lui être utile lors ju'Il nous appellera.

- Tu l'as eue, Loup ? chuchota Stanis, accroupi à côté de
Jeric plongea la main à l'avant de son pantalon et en retira l'étoile de lancer.
Dans la cage d'à côté, Jenya haussa les sourcils.
- Je te promets que la mienne est plus impressionnante, lui murmura Braddok, avant de laisser échapper un cri et d'atterrir sur les fesses, sous le coup que lui asséna Jenya.

- Non. Dit celle qui a passé un an à Endovier, et qui sait très bien que les dieux ne se soucient pas plus de nous autres mortels que nous ne nous soucions des insectes que nous piétinons, riposta-t-elle en jetant un regard noir au visage luisant de Morton.

-Je vous souhaite d'avoir toujours une étoile sur laquelle faire un voeu, Abriella, et une raison croire.

- Où étais-tu cette nuit-là ? demanda-t-elle, encore un peu essoufflée. La nuit des malédictions.
il lui jeta un regard par-dessus son épaule. Les ombres dansaient à ses pieds, leurs contours ondulaient comme si les ténèbres elles-mêmes émanaient de lui.
- Tu tiens vraiment à le savoir ?
- Oui.
- J'étais au lit.
- Tu dormais ? s'étonna Isla.
- Non, répondit-il en la fixant.
Oh !

-Une étoile mourante, un soir, chuta des cieux. De cet astre déchu, un arbre, un jour, est né.

Tané courut vers le dragon et bondit sur son dos.
Un péché mortel, ou un trépas assuré?

Il indiqua d'un geste rageur mon visage meurtri et mes doigs cassés. « Et ça se passe bien pour vous, vos choix de vie?
- Je suis toujours vivante, non?
Ah oui ? rétorqua-t-il en arquant un sourcil cuivré. On
dirait que quelqu'un a failli vous tuer. »
Je balayai son inquiétude d'un geste indifférent et souris
«Ce sont les risques du métier.
- Plus maintenant.
Pardon ? »

Les yeux de Glass s'emplissent de larmes en voyant Luke tambouriner de frustration contre la paroi.
Elle ne comprend pas. Jamais la passerelle n'a été fermée depuis l'épidémie de peste au premier siècle.
Elle a conscience que si cette barrière est abaissée, c'est peut-être pour toujours.
- Luke! s'écrie-t-elle, en vain.
Elle place ses paumes en miroir de celles de Luke, ses yeux dans les siens.
- Je t'aime, articule-telle.

Maintenant que nous nous trouvions à Faery, Nori paraissait plus détendue, plus sympathique. Apparemment, le balai qu’elle a dans le cul est dû au glamour. Cette évolution n'était pas pour me déplaire.

- Je ne vois pas de quoi tu parles, répliqua Az en souriant à son assiette.
- Connard.
Az gloussa.
- N'abats pas tes cartes d'entrée de jeu, Cass, dit-il.
- Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ?
- Gardes-en un peu pour plus tard, répliqua Az en désignant la porte du menton.
- Mêle-toi de ce qui te regarde.
Az avala une bouchée de son dîner.
- Vu que tu la laisses te sucer au beau milieu de la salle à manger, à une table sur laquelle j'ai l'habitude de diner, je pense que j'ai le droit d'avoir un avis sur la question.
Cassian éclata de rire. Toute sa mélancolie s'était évanouie grâce à elle.
- Tu marques un point.

Au moment où il commença à observer ma toile, j'étais comme une enfant le soir de Noël, prête à déballer un cadeau.

- Vous dormirez dans votre ancienne chambre, dit enfin Cassian.
Comme si elle possédait une chambre à elle, ici ou ailleurs...
- La mienne est à l'étage supérieur, précisa-t-il.
- Pourquoi aurais-je besoin de le savoir ? demanda-t-elle d'un
ton sec.
Il s'éloigna vers les portes en verre menant à l'intérieur de la montagne.
- Au cas où vous feriez un cauchemar et auriez besoin que quelqu'un vienne vous lire une histoire, répondit-il d'une voix traînante et avec un léger sourire. Peut-être l'un de ces ouvrages licencieux que vous appréciez tant.

Il sort une poupée, une brune avec des couettes, de grands yeux verts et quelques taches de rousseur sur ses joues rebondies.
-Je te présente Deva.
Je ris en attrapant le jouet.
-C'était sa préférée.
-C'est pour ça que tu m'as appelée comme ça?

«Mon monde s'articule autour d'un principe simple : si je suis convaincu d'être puissant, je le suis. Si je crois en mes capacités, les autres s'apercevront de mon assurance. Cela les fera hésiter, ne fût-ce qu'une seconde, le temps de réévaluer la menace que je représente. Tout avantage que tu peux gagner se révélera capital au moment de traiter avec mes frères. Leur devise sera toujours"Connais ton ennemi". Complique-leur la tâche. En d'autres mots, pour répondre à ta question, non, tu n'as pas besoin d'un sort, d'une amulette ou d'un colifichet qui t'apporterait une fausse protection. Tu dois avoir confiance en toi et en ton pouvoir. Sinon ils te tortureront et te nargueront pour l'éternité.»

Je préfère nettement les araignées ou les serpents aux cafards. Et celui-là fonce direct vers mon visage. J'ai l'horrible sensation que, si je ne l'arrête pas, il va se glisser illico dans ma combinaison. Alors, j'utilise la seule arme à ma disposition pour l'écraser. Ma main nue. Beurck!