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Jonathan 2002



Description ajoutée par phil_foal 2014-03-11T01:46:44+01:00

Résumé

Dans le troisième roman de Pierre Béguin, Terre de personne (L’Aire, 2004 – Livre de la Fondation Schiller 2005), le narrateur pénètre en plein cœur de la forêt amazonienne à la recherche de tombes précolombiennes encore inexplorées. Il ne se doute pas que cette expédition va se transformer en une suite d’épreuves terrifiantes. Ce livre, qui peut se lire comme un captivant roman d’aventures, est aussi une tentative de réponse aux interrogations que posent la douleur et la mort. En corrigeant son manuscrit, six ans après l’avoir écrit, l’auteur s’aperçoit que la fiction qu’il a imaginée le renvoie au drame tout proche qui a bouleversé sa vie et celle de L***, sa femme : la perte, au bout d’une semaine d’angoisse insoutenable, d’un enfant longtemps attendu, ardemment désiré. Certes, les circonstances sont totalement différentes, mais cette mort injuste, scandaleuse, appartient, comme la descente aux enfers du pilleur de tombes, à un monde où, pour pouvoir survivre, il est impératif de trouver un sens à la souffrance. « Je ne voyais, note Pierre Béguin, que deux manières d’accomplir cette mission : cimenter du substrat même de cette tragédie ma relation avec L*** et raconter l’histoire de cet enfant à qui la vie n’avait laissé aucune chance. » C’est ce qui l’a décidé à écrire Jonathan, son premier ouvrage autobiographique. Un récit sobre, poignant, qui lui permet d’entrevoir, au-delà de la douleur et malgré son apparente absurdité, « une cohérence mystérieuse qui rayonne sur le cours des choses ».

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par phil_foal 2014-03-11T01:48:23+01:00

Selon les prévisions médicales, Jonathan aurait dû naître le 4 janvier, Ophélie le 29 décembre. Cette similitude de dates, à deux ans d’intervalle, fut évidemment générateur d’obstacles et d’angoisses. La grossesse de Jonathan, avant ce terrible jour du 28 septembre, s’était déroulée sans problème. Celle d’Ophélie, dès le deuxième mois, fut ponctuée de symptômes inquiétants, d’alertes incessantes — de la fausse couche à la naissance prématurée — qui forcèrent L*** à vingt-sept semaines d’alitement ininterrompu, avec un périlleux cerclage d’urgence à la vingt-troisième semaine.

Septembre fut, bien entendu, le mois le plus douloureux, celui où les alertes, logiquement, furent les plus violentes et les plus nombreuses. Allait-on revivre pareille épreuve? Contre cette terrifiante hypothèse, chacun tenta de trouver sa parade. L*** se persuada que sa présence aux mêmes dates, au même endroit, dans les mêmes circonstances, était un signe manifeste que la boucle du deuil se fermait. Moi, que le destin ne repasse pas deux fois de suite les mêmes plats. En apparence du moins, elle réussit mieux que moi. Elle avait déjà admis que la vie est un don, elle n’est pas un dû.

Pour occuper ses longues journées d’immobilité, elle entreprit la rédaction d’un journal. Au moment d’écrire ces lignes, je lui ai demandé la permission de le lire. Lecture édifiante! Par laquelle je mesure sa solitude dans cette épreuve et ma désolante incapacité à la réconforter. Ses amies s’en chargèrent. Moi, j’étais ailleurs, occupé à gérer mes angoisses dans une multiplication d’activités superfétatoires et à libérer mes tensions dans des éruptions de colère dont L*** elle-même devenait parfois la victime.

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