Jonathan Livingston le goéland

Une leçon positive et importante mais dans une histoire peut être un peu longue à la lecture. Les thermes de l'aviation sont peut être un peu technique mais ne pollue pas trop le plaisir.

Ce n'est pas un mauvais livre, si c'est une sorte de classique du genre, ce n'est quand même pas pour rien, et je sais le reconnaître. Le message du livre est chouette, cependant, ce livre n'a pas résonné en moi, il n'a pas entraîné de questionnement particulier. Je l'ai trouvé trop "conte" d'une certaine manière : trop onirique avec ses personnages animaux dans lesquels je me suis pas vraiment retrouvée, trop tarte à la crème dans sa morale qu'on voit venir de loin. Peut-être que j'étais trop âgée pour l'apprécier ? Ou peut-être que j'étais juste pas dans le bon mood à ce moment de ma vie, mais quoi qu'il en soit, j'ai trouvé cette lecture quelconque, vite lue, vite oubliée.

Petit livre philosophique sur le sens de la vie et de la liberté expliqué via des goélands. Ces derniers sont soumis à des règles, des codes dont ils sont attachés pour survivre. Nul ne peut les bafouer sous peine d'être exclu de la "société", du clan. Mais l'envie de liberté, d'apprentissage est tellement forte pour Jonathan qu'il se met en mauvaise posture et est banni. De là commence finalement le véritable sens de sa vie. A cheval entre la vie et la mort, chacun est libre de faire ce qu'il souhaite.

Le personnage métaphorique de Jonathan est admirable dans son attitude. Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est la justesse avec laquelle l’auteur nous dépeint sa mentalité : il ne se contente ni de la médiocrité, ni de sa condition première, ni à faire comme les autres. À cause de ce comportement tout à son honneur, il se fait exclure et condamner par « l’Assemblée des sages ». C’est drôle parce que l’on retrouve dans cette description le comportement de nos chères vieilles « élites » françaises : à partir de maintenant, nous ferons comme d’habitude ! Rien ne change, rien ne bouge, c’est la glaciation, comme à l’époque des gérontes soviétiques d’une URSS mourante. La leçon philosophique est donc exemplaire : les soi-disant « sages » ne peuvent que baisser les yeux de honte face aux exploits héroïques de Jonathan. Cet oiseau pas comme les autres comprend aussi qu’une vérité est à transmettre : de nombreux autres goélands rejoignent son combat et évoluent avec lui...

Ce petit livre est donc une jolie fable, mais la conclusion est peut-être trop pessimiste : « Ils sont à mille lieues du Paradis et tu espères pouvoir leur en montrer le chemin ? » dit-on à Jonathan au sujet de ses semblables. Car la salvation de l’humanité semble un combat perdu d’avance, tant est forte la bassesse morale, intellectuelle et émotionnelle dans laquelle nous baignons...

Très bon livre mais j'ai encore plus apprécié en son temps le film, fascinant, musique et images !

Toujours allez plus loin

Ce montrer différent des autres

Toujours vouloir plus … mène à notre perte …

Je l'ai lu très jeune, ce livre m'a beaucoup marqué. Je me souviens avoir versé ma petite larme à la fin.

Un roman court mais pour peu qu'on soit sensible aux idées développées par l'auteur, ça passe tout seul et on en sort avec de quoi réfléchir.

Un roman que j'ai découvert au début du collège et que j'ai apprécié redécouvrir aussi longtemps après.

J'en conseille vivement la lecture.

Un de mes livres préférés. D'un aviateur, traduit par un aviateur dans la version que j'ai lue. Un aviateur comme St Exupéry...Lire aussi, du même auteur : " Le Messie récalcitrant "

Un petit livre qui se lit vite, avec de nombreuses photographies (malheureusement en noir et blanc) de goélands en vol.

Je pensais que l'histoire allait me transporter, mais en fait non. J'ai eu au début l'impression pénible de lire un manuel destiné aux jeunes aviateurs, et à la fin un livre de développement spirituel/personnel...

J'ai bien aimé la fin ceci dit. Je crois que c'est l'anthropomorphisation des goélands qui m'a gêné :/

Ce n'est pas très différent de lire la Bible, seulement celle-ci a été écrite par un goéland.

Outre cette forte insistance religieuse, qui pour ma part fut plutôt une déception, il y a un très beau message sur le droit à la différence et sur l'innovation (même s'il est a tempéré un peu : tout progrès n'est pas bon à prendre)