Extraits

Au Japon, l’habitude de tenir un journal est une coutume ancienne qui remonte avant le Xe siècle. Les genres et les écritures en sont multiples. L’histoire du bouddhisme zen au Japon montre que la coutume de tenir un registre des faits et gestes ordinaires est importante chez les moines zen alors même qu’ils considèrent comme négligeable le fait d’écrire.

Dans la tradition monastique, c'est le temps où l'on se "relâche", et où, dans le dos des supérieurs, tout est permis, comme de cuire un excellent riz blanc pour s'en lécher les babines.

Les travaux les plus pénibles, comme répandre les engrais, élaguer les arbres et tailler les haies, ont lieu sous le soleil brûlant de la canicule.

Circuler dans la salle de médiation après avoir emprunté la porte de devant ne se fait qu'à l'occasion des séances de consultation et de méditation, une règle qu'un moine discipliné ne saurait enfreindre sans avoir de bonnes raisons.

Une médiation assise dure le temps que met un bâtonnet d'encens à se consumer, soit entre trente et quarante minutes, au bout desquelles est décrétée une pause d'environ dix minutes. Une visite aux latrines peut avoir lieu à ce moment, selon les besoins du corps, plus ou moins importants.