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Journal d'un artisan



Description ajoutée par lrjon 2019-03-04T15:28:40+01:00

Résumé

Journal d’un artisan, c’est l’histoire d’un grenier qui devient un loft. Au coeur de la vie d’une famille, le maître artisan transforme un projet en réalité.

Le quotidien de l’artisan, titulaire d’un CAP de charpentier, chef d’une entreprise d’une seule personne, coordonnant d’autres corps de métier, c’est le travail physique, les échardes dans les doigts, les chantiers qui passent sous le nez.

Parfois considéré avec moins de prestige que l’ingénieur ou l’architecte qui conçoivent les plans, l’artisan est bien celui qui les comprend, les interprète, les exécute, pour leur donner une réalité. Avec savoir-faire.

Aimer faire les choses bien, et le faire de ses mains.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par lrjon 2019-03-04T15:31:52+01:00

J’aime bien aménager des combles.

Le climat, les structures porteuses, la sécurité incendie, la finition, les matériaux, le contact avec les clients, tout est présent en permanence. La différence de qualité dans les choix que l’on fait est à la fois immédiate et sur le long terme.

C’est un travail dont on peut voir le résultat. On commence avec quelque chose d’ancien, partout chargé d’histoire, et on termine sur quelque chose de nouveau et très différent.

Quand j’effectue ce genre de chantier, j’imagine que je prends le relais, pour l’achever, du travail qu’ont effectué les ouvriers cent trente ans plus tôt. C’est comme si les étapes de la construction étaient très espacées, tout en s’enchaînant en une suite logique. Le grenier avait beaucoup d’importance, à l’époque, mais il n’a plus aucune fonction, tandis que les rangements dans les combles sont plus importants que jamais, pour l’espace de stockage qu’ils offrent, et nous avons beaucoup de choses à stocker, de nos jours. Je trouve des traces d’une activité vieille de cent trente ans dans un grenier comme celui-là, et quand je travaille, je le fais en contact étroit avec cette histoire. Dégâts causés par l’humidité, cordes à linge, vieux câbles électriques, gaines de ventilation et amiante.

L’immeuble dans lequel habite Petersen, dans Hegermanns gate, a été construit vers 1890. Les installations

électriques sont devenues courantes dans les immeubles citadins au début du xxe siècle. Je retrouve parfois des vestiges de la première installation électrique, déconnectée mais pas retirée ; des câbles noirs tendus entre des boutons en porcelaine. L’amiante autour des gaines de ventilation doit dater de 1930.

Les journaux qui apparaissent près des murs et dans les combles racontent à leur façon qui habitait là. On choisissait davantage son journal en fonction de l’actualité politique en 1930. Aftenposten et Handels og Sjøfartstidende. Ce box n’appartenait sans doute pas à un sympathisant travailliste.

Nationen a peut-être été apporté par quelqu’un qui venait d’une commune rurale. Arbeiderbladet est le journal qu’on trouve le plus souvent dans l’est de la capitale.

J’ai gardé un numéro du journal Fritt Folk, l’organe de presse du parti radical norvégien Nasjonal Samling daté

de 1945, qui décrit une victoire allemande face à une attaque des alliés. Je l’ai trouvé dans un grenier de Vogts gate, et je me suis demandé pourquoi les habitants l’avaient conservé.

Pour la même raison que moi, donc parce que c’est un document historique bien singulier, ou à cause d’affinités politiques ?

Les charpentes de ces greniers sont impressionnantes, belles et précises. Toutes les pièces ont une fonction bien nette, il n’y a aucune fioriture, que de la physique logique, et quelques beaux détails artisanaux sans chichis. La technique faisant appel à de gros colombages est typique du travail de charpentier dans ces immeubles. Des caractères et des chiffres romains gravés dans la construction, comme la numérotation des pièces d’un jeu de construction. C’est une forme précoce de préfabrication qui montre que les bâtisseurs n’ont pas perdu leur temps, et comme toujours, c’est une part importante d’un bon travail d’artisan.

Ils ont fait des plans de la construction, fabriqué les pièces

à un endroit où ils pouvaient travailler efficacement, et les ont assemblées rapidement sur le chantier. Autant que possible, ils ont supprimé les aléas du travail. C’est une construction simple, mais une façon de faire exigeante sur le plan de l’artisanat que peu de gens maîtrisent encore. Moi, je construis comme on le fait aujourd’hui, avec mes connaissances et pour les besoins de notre époque.

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