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Les élèves se tortillaient sur leur chaises, mal à l'aise, visiblement humiliés. Stefan fut surtout étonné de percevoir leur peur : même les plus costauds craignaient ce petit homme malingre aux yeux de fouine !
- Bon, vous aurez peut etre plus de chance avec la Renaissance, dit le professeur en se tournant de nouveau vers la petit rousse. Pouvez vous nous dire, à quoi... Vous savez évidemment de quoi je parle ? Il s'agit de la période qui s'étend sur les XV ème et XVIème siècles, au cours de laquelle l'Europe a redécouvert les grandes idées de la Grèce antique et de Rome,et qui a produit les plus illustres artistes et penseurs. Ca vous dit quelques chose ?
Comme sa victime opinait confusément du chef, il poursuivit :
- Pouvez vous nous dire à quoi s'occupaient les gens de votre âge, à cette époque ?
L'élève déglutit péniblement et, avec un petit sourire gêné, répondit :
- Ils jouaient au foot ?
La classe entière éclatait de rire, pendant que le professeur prenait un air furieux.
Afficher en entierPartie 1 - L'attaque - Chapitre 11 - Page 167
" J'ai l'impression que quelqu'un lui a fait beaucoup de mal et qu'il ne s'en est jamais vraiment remis. Mais il doit aussi avoir un secret qu'il veux à tout prix garder pour lui, et qu'il a peur que je découvre. Si seulement j'arrivais à savoir de quoi il s'agit, je pourrais lui prouver qu'il peut me faire confiance jusqu'au bout.
- Si seulement je savais..., murmura-t-elle. "
Afficher en entierElle resta longtemps ainsi, sans bouger, les joues fraîches du jeune homme contre ses paumes, en mettant dans son geste toute la tendresse et la douceur dont elle était capable : c’était une réponse à la dureté des mains de Stefan sur ses épaules nues. Les yeux de celui-ci prirent une expression de stupeur quand il comprit : elle n’avait pas l’intention de le repousser ! Elle espérait le sentir enfin vibrer de désir, jusqu’à ce que ses yeux la supplient de l’embrasser. Elle entendit sa respiration s’accélérer : il frissonnait, comme lorsqu’il avait évoqué le souvenir de Katherine. Alors, tout doucement, elle attira à elle son visage, où une grimace bestiale flottait encore. La nuque tendue de Stefan lui fit comprendre qu’il n’avait pas fini de lutter. Pourtant, elle savait qu’il céderait, car sa douceur était une arme plus puissante que sa force à lui, toute surnaturelle qu’elle était.
Afficher en entier"L'osmose entre eux était si parfaite qu'ils se sentaient vibrer du même plaisir. Eléna avait l'impression de percevoir très nettement les pensées de Stefan à travers son étreinte : il la serrait comme s'il voulait la protéger pour l'éternité, et unir sa vie à la sienne. La douceur voluptueuse de ses lèvres était presque insupportable. "Moi aussi, je veux être à toi pour toujours", pensa-t-elle. L'amour du jeune homme réchauffait toutes les zones d'ombres de son âme, et un incroyable bien être l'avait envahie".
Afficher en entierLà-bas, sous le chêne centenaire. C'était bien lui. Elle reconnaissait son regard d'un noir profond et son sourire énigmatique.
Elena secoua les cristaux de glace accrochés à ses cheveux et s'avança dans la clairière.
Afficher en entierElle baissa les yeux sur son vêtement: c'était une robe en soie semblable à celle qu'elle portait lors de la soirée d' Halloween. Seulement, celle-ci était d'un rouge profond.Autour de sa taille brillait une fine ceinture de rubis, et ses cheveux étaient rehaussés de pierres précieuses assorties.à chaque mouvement,l'étoffe miroitait comme les flammes de centaines de torchères.L'immense porte s'ouvrit à l'extrémité de la salle,et une silhouette se dessina dans l'embrasure. Un jeune aristocrate en pourpoint et manteau d'hermine s'avança vers elle.Stefan!Elle s'avança vers lui un peu gênée par le poids de sa robe qui l'entravait à chaque pas.Soudain,elle s'arrêta,réprimant un cri.
C'était Damon. Il venait à sa rencontre d'une démarche assurée, arborant un sourire victorieux. Lorsqu'il parvint à sa hauteur, il posa la main sur son coeur et s'inclina, avant de lui tendre d'un air narquois.
Tu veux danser? demanda-t-il sans que ses lèvres ne bougent. La terreur d'Elena se changea brusquement en gaieté.Elle se mit à rire. Qu'est-ce qu'il lui avait pris d'avoir peur de lui? Ils se comprenaient si bien! Pourtant, elle lui refusa sa main, pivotant sur ses talons pour se diriger vers l'une des statues dans un bruissement de soie. Elle n'eut pas besoin de tourner la tête pour savoir qu'il la suivait. Elle feignit de s'absorber dans la contemplation de la sculpture, et au moment où il la rejoignit elle s'éloigna en étouffant un rire . Elle se sentait merveilleusement bien, si vivante et si belle! Elle avait tout à fait conscience de jouer avec le feu . Mais elle avait toujours aimé le danger...
Lorsque Damon s'approcha elle s'échappa de nouveau en lui lançant un regard espiègle. En voulant la retenir ses doigts se refermèrent sur la ceinture de pierreries.
Il retira vivement sa main: il s'était piqué à la monture d'un rubis.
La goutte de sang qui perlait au bout de son index était du même rouge que celui de sa robe. Damon lui tendit son doigt blessé d'un air provocant.<<Tu n'oseras pas...>> semblaient dire ses yeux.<<Tu crois ça,>> lui répondirent ceux d'Elena. Elle lui prit la main et la tint un moment en suspens devant sa bouche. Puis, elle attrapa avidement son doigt entre ses lèvres pour en aspirer le nectar. Enfin elle planta son regard dans celui de Damon.
J'ai très envie de danser.
Afficher en entierChapitre 2, page 32
Aussitôt, une sorte de lumière envahit sa conscience: il comprit que la fille qui l'intéressait se trouvait dans son champ de vision. Elle était assise juste devant lui. Au même moment, elle se retourna, et il découvrit son visage. Il retint un cri. Katherine? Mais, non, c'était impossible. Katherine était morte. Pourtant, la ressemblance était confondante: les mêmes cheveux blond pâle, presque translucides, la même peau albâtre qui rosissait à hauteur des pommettes, et surtout, les mêmes yeux...
Afficher en entier" Depuis le matin, le vide se faisait autour d'Elena. D'habitude, où qu'elle aille, tout le monde s'empressait de lui dire bonjour. Aujourd'hui, rien. Les regards se détournaient à son approche, les élèves faisant mine de se plonger dans des occupations qui les obligeaient, comme par hasard, à lui tourner le dos. "
Afficher en entierEntrez..., dit-elle malgré elle dans la pièce vide, tout en tirant la chaise. Un vent froid souffla la chandelle. Elle se retourna brusquement, sans lâcher prise. Elle comprit que le courant d’air venait des grandes baies vitrées derrière elle. Elle aurait juré que ces fenêtres étaient fermées ! Quelque chose bougea dans l’obscurité : un frisson de terreur lui parcourut le dos. Elle n’avait plus du tout envie de rire maintenant. Toutes ces idioties étaient en train de tourner au cauchemar. La pénombre, ajoutée au silence le plus total, lui ôtaient tout moyen de savoir d’où viendrait le danger
Afficher en entierElena examina la salle. Chaque année, une réunion d’élèves imaginaient les pièces d’une maison hantée pour récolter de l’argent. Depuis deux ans, Elena présidait la décoration avec Bonnie et Meredith : les décisions qu’elle devait prendre étaient capitales pour la réussite de l’ensemble du projet. C’était une tâche d’autant plus dure qu’elle ne pouvait pas se baser sur le travail des années précédentes. En effet, pour la première fois, la maison hantée devait être installée dans le gymnase, non dans un entrepôt de bois, comme avant.
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