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Je me sens très mal ce soir. J'ai plus que jamais besoin d'écrire. Quelque chose cloche entre Stephan et moi. Il y a une très grande tristesse au fond de lui, dont je ne connais pas la cause; c'est ce silence que j'ai vraiment du mal à accepter. Je ne sais pas quoi faire. Je ne supporte pas l'idée de le perdre, mais s'il...
Afficher en entierPage 118 :
Elle vit une ombre d'angoisse passer dans son regard, comme si elle était un puissant adversaire contre lequel il renonçait à lutter. Vaincu, il approcha ses lèvres des siennes.
Afficher en entier4.
-Mais il doit absolument voir un médecin ! protesta Bonnie. T'as vu dans quel état il est !
-C'est hors de question ! Je ne peux rien vous expliquer pour l'instant. On va déjà le ramener chez lui. Il est trempé et frigorifié. On discutera de tout ça là-bas.
Transporter Stefan à travers les bois ne fut pas une mince affaire. Quand ils l'allongèrent enfin sur la banquette arrière de la voiture, les quatre amis étaient à bout de forces, couverts d’égratignures, et trempés par les vêtements dégoulinants du blessé. Elena prit place à ses côtés et lui cala la tête sur ses genoux. Meredith et Bonnie s'installèrent dans l'autre voiture.
Afficher en entierUn vent froid souffla la chandelle. Elle se tourna brusquement, sans lacher prise. Elle comprit que le courant d'air venait des grandes baies vitrees derriere elle. Elle aurait jure que ces fenetres etaient fermees!
Quelque chose bougea dans l'obscurite : un frisson de terreur lui parcourut le dos. Elle n'avait plus du tout envie de rire maintenant. Toutes ces idioties etaient en train de tourner au cauchemar. La penombre, ajoutee au silence le plus total, lui otaient tout moyen de savoir d'ou viendrait le danger.
Afficher en entier"Ce que tu veux c'est que tout le monde tourne autours d'Elena Gilbert [...] Tu convoites ce que tu n'as pas encore". (Matt à Elena)
Afficher en entier4 septembre
Je sens qu'il va se passer quelque chose d'horrible aujourd'hui.
Mais pourquoi est-ce que j'ai écrit ça ? Je n'ai aucune raison d'être inquiète, après tout... même si je viens de me réveiller avec une trouille affreuse... Il est 5 h 30 du matin. Je ne sais absolument pas d'où me vient cette peur... C'est sans doute le décalage horaire avec la France qui m'a complètement chamboulée. Mais pourquoi est-ce que je me sens si angoissée, et surtout, comme une étrangère ici ?
Ça a commencé avant-hier, en rentrant de l'aéroport avec tante Judith et Margaret. Je me sentais déjà toute bizarre, et quand la voiture s'est engagée dans notre rue, j'étais persuadée que papa et maman nous attendaient à la maison, qu'ils étaient sur le perron, ou dans le salon, à nous guetter. Je devais leur avoir tellement manqué !
Je sais, ça paraît dingue. Même après avoir découvert le perron désert, je restais convaincue qu'ils étaient là. J'ai couru à la porte et frappé jusqu'à ce que tante Judith l'ouvre. Je me suis précipitée dans l'entrée, puis je me suis arrêtée pour guetter le bruit des pas de maman dans l'escalier et la voix de papa depuis son bureau.
Tout ce que j'ai entendu, c'est le bruit sourd de la valise de tante Judith, derrière moi. «Enfin à la maison !» a-t-elle soupiré. Margaret s'est mise à rire alors que moi, je ne m'étais jamais sentie aussi mal de toute ma vie. J'avais l'impression d'être une étrangère dans ma propre maison, et c'était horrible.
Afficher en entierLa bouche de Stefan avait rencontré celle d'Elena. Tout se déroula ensuite comme dans un rêve. Les questions, les peurs et les doutes de la jeune fille s'étaient envolés, laissant place à un sentiment qui s'élevait bien au-delà de la simple passion. C'était un amour véritable, si intense que tout son être en frissonnait. En d'autres circonstances, elle en aurait été effrayée. Mais Stefan lui ôtait toute appréhension. Elle avait une confiance absolue en lui tout à coup, goûtant enfin à la paix qu'elle avait désespéré d'atteindre. Car elle savait où se trouvait sa place dorénavant. Auprès de Stefan.
Afficher en entier« Elle pouvait encore voir le reste de son visage alors qu’il était dans l’encadrement de la porte. Les cheveux noirs bouclés encadraient des traits si fins qu’ils auraient pu être empruntés à une ancienne pièce ou médaillon romains. Des pommettes hautes, un nez droit classique… et une bouche à vous garder éveillée la nuit, pensa Elena. La lèvre supérieure était bien sculptée, légèrement sensible, très sensuelle. Les bavardages des filles dans le hall s’étaient arrêtés comme si quelqu’un avait appuyé sur l’interrupteur.
La plupart d’entre elles se détournaient du garçon, regardant partout sauf lui. Elena resta à sa place près de la fenêtre et donna un léger coup de tête, enlevant le ruban dans ses cheveux qui retombèrent librement sur ses épaules.
Sans regarder d’aucun côté, le garçon marcha dans le hall. Un chœur de sifflement et de chuchotements s’éleva dès qu’il fut hors de portée d’ouïe. »
Afficher en entier"La voix du mal permet parfois d'arriver à ses fins, mais pas de trouver la paix."
Afficher en entierSi j’ai laissé passer autant de temps avant d’écrire, c’est que le courage m’a manqué pour raconter les choses effrayantes qui se sont produites.
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