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Extrait ajouté par nekokuro 2018-10-02T14:24:52+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)— Ne fais plus jamais ça ! Tu n’es plus mon frère ! hurla-t-elle les larmes aux yeux. Tu m’as perdue il y a longtemps Ted. Quand tu étais prêt à m’attacher de force sur ce lit d’hôpital, quand tu étais prêt à enfoncer cette aiguille dans mon crâne pour littéralement me lobotomiser. Tu as voulu tuer ce que je suis, et tu la traites meurtrière… Quelle blague !

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Extrait ajouté par nekokuro 2018-06-20T21:45:01+02:00

Une fois son employée disparue, la jeune femme se dirigea jusqu’à la chambre d’Abigail et toqua.

— Entre ! entendit Serena de l’autre côté de la porte.

Elle s’exécuta et, doucement, ouvrit la porte. Elle aperçut Abby assise en tailleur sur son lit, dos face à l’entrée. Serena frissonna quand elle vit le dos nu de la jeune femme, dos bardé de multiples pansements.

— J’arrive pas à les retirer moi-même, lança Abby songeant qu’il s’agissait de June et non de Serena.

Sans un mot, la brune s’approcha et déposa lentement les pansements sur le lit, près de la blessée. Elle fixa chaque compresse autocollante sans savoir par où commencer.

— OK, je crois que celui du haut est le plus facile… Vas-y doucement, hein ! Merci en tout cas de les changer, ils doivent être bien imbibés pour avoir sali mon t-shirt.

Pour toute réponse, Serena opina d’un léger grognement continuant

à dissimuler son identité. Doucement, ses doigts frôlèrent la peau nue de la blonde avant de retirer le premier pansement tâché de sang, montrant une petite coupure rougie. Serena retint sa respiration avant de prendre une compresse et un peu d’alcool et de l’appliquer, faisant sursauter Abigail.

— Outch ! Ça picote un peu ! rigola Abby prise au dépourvu par la sensation.

Serena, de son côté, n’avait pas le cœur à rire. Ces blessures, elle les avait infligées à Abby. Peu importait qu’elle en ait eu l’intention ou non, elle l’avait blessée. Alors, silencieusement, mais avec un poids sur le cœur, elle s’attela à nettoyer chaque plaie, puis à y appliquer un nouveau pansement.

— Hum… Ça fait du bien, soupira Abby.

Devant l’aise de la jeune femme, Serena sourit, heureuse de la soulager de ses maux. Une fois toutes les compresses protectrices autocollantes appliquées, Serena laissa courir ses doigts sur la peau diaphane d’Abigail. Elle détailla les quelques grains de beauté çà et là ainsi que les quelques petites cicatrices attestant d’une virulente varicelle dans son enfance.

— T’es douée, tu le sais ça ? s’amusa Abby qui, au contact de ces mains salvatrices, se détendait petit à petit, fermant les yeux pour se délecter de ces douces caresses.

Abigail pouvait sentir ces doigts arpenter ses omoplates, sa colonne vertébrale. Et sans qu’elle le veuille vraiment, elle s’imagina entre les mains d’une certaine brune au regard de braise. Oui, il y avait fort à

parier que Serena savait masser, c’était certain, si seulement Abby pouvait être entre ses mains à ce moment même…

Sans s’en rendre compte, elle gémit faiblement. Serena put alors sentir ses muscles se tendre sous ses doigts. Elle sourit faiblement. Il y avait si longtemps…

Poussée par un élan incompréhensible, la brune se pencha doucement et frôla de ses lèvres la peau d’Abby, juste entre ses omoplates. Quand elle sentit cette dernière sursauter, elle se redressa bien vite et bondit hors du lit.

— Hum, merci… T’as des mains en or tu le sa…

La porte claqua et la blessée se retourna. Il n’y avait déjà plus personne dans la chambre. Elle soupira et se rhabilla.

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Extrait ajouté par nekokuro 2018-06-20T20:09:02+02:00

Abby se retrouva seule dans cette immense pièce aux couleurs bois et bordeaux. D’un côté trônait le lit à baldaquin sur lequel elle venait de s’échouer. Il était surmonté de grandes tentures de velours bordeaux, comme on ne pouvait en voir que dans les films d’époque.

De grands tapis au sol, des rideaux aux lourdes tringles, d’immenses vitres, et même, constata-t-elle, un grand balcon rien que pour elle.

En s’avançant en direction de ce dernier, elle réalisa qu’il donnait sur un jardin à l’image de la maison : défraîchi, non entretenu, laissé

presque à l’abandon. Elle pouvait y voir les vestiges de quelques pommiers, ou encore d’une fontaine en pierre, en ruine et asséchée.

En se retournant, elle laissa vagabonder une nouvelle fois son regard dans la pièce. Elle nota la présence d’un bureau, d’armoires, de commodes, mais aussi de tableaux et autres objets de décoration venus d’un autre temps. Des pendules ou encore des statuettes qui n’étaient, pour elle, que des nids à poussières. Elle soupira, imaginant que pour bien nettoyer sa chambre, il lui faudrait une journée entière. Elle ouvrit chaque placard et chaque tiroir avant de dézipper sa valise. Elle vida le contenu de celle-ci dans ses nouveaux meubles ce qui, elle le constata, ne les remplissait qu’à moitié.

Puis elle sortit d’un de ses sacs à dos quelques objets fétiches qu’elle parsema dans sa chambre : un lecteur MP3, des minis enceintes, quelques peluches, témoins d’un passé lointain, des photos et un petit carnet à la couverture en cuir abîmé qu’elle plaça dans le tiroir de sa table de chevet. Elle se laissa tomber sur son lit, les yeux fixés sur les tentures la surplombant. Elle l’avait fait ! Elle avait changé

de vie, changé de ville, changé de futur. L’avenir irrémédiablement monotone qui lui était promis était terminé.

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