Journal d'un AssaSynth, Tome 5 : Effet de réseau

Un tome plus dense, et une fois encore, parfaitement réussi.

Les attaquants, mystérieux et visuellement inoffensifs, possèdent une arme alien capable de glacer d’effroi aussi bien les parties mécaniques que les parties organiques de l’AssaSynth. Lors du voyage, le vaisseau de transport est attaqué par d’étranges inconnus à la peau grise, au comportement tout aussi énigmatique. Ne semblant appartenir à aucune corporation, ils capturent des humains ainsi que SecUnit lui-même. La narration, toujours aussi excellente, allie un humour incisif à une exploration croissante des émotions et des sentiments, rendant ce tome particulièrement marquant.

J'avoue pas mon préféré de la série mais j'adore toujours autant suivre AssaSynth dans ses pérégrinations psychiques et physiques. Juste le format roman rend certains passages longuet.

Un épisode ou les relations entre notre héros et un homologue sont omniprésentes, un peu comme si on suivait "La fiancée de Frankenstein". Mais pas en noir et blanc, ah ça non! En Technicolor et en ultra haute définition!

Le grand retour de ART, j'attendais ça depuis le tome 2 ! Et en plus on rencontre enfin son équipage.

Ce tome à été beaucoup plus long à lire que les précédent, il y avait énormément de description technique qui parfois me perdait.

Mais juste la relation entre Murderbot et ART rattrape le tout !

Encore un carton plein pour Martha Wells et pour nous lecteurs. Quel plaisir de retrouver Assasynth et cette fois pour un vrai roman tout en longueur.

Il n'en fallait pas moins pour traiter de tous les rebondissements et péripéties qui ponctuent encore une fois le quotidien de notre androïd.

Son évolution vers le genre humain se poursuit tranquillement et on apprécie de le voir interagir avec les autres, humains ou bots.

La narration est toujours excellente, emplie d'humour et de plus en plus, de sentiments.

Une série que j'espère voir se poursuivre encore, même si je regrette déjà avant d'y avoir mis mon nez, le retour au format Novella qui s'avère souvent frustrant...

Assasynth connaît une nouvelle aventure dans laquelle on retrouve Eve.

Bref, des combats, des méchants et des moins méchants tout cela permettant à Secunit de continuer à évoluer.

Le livre est aussi prenant que les précédents.

C’est un vrai régal de retrouver Muderbot (j’aime bien son nom VF mais la VO sonne mieux quand même) et je me suis tout de suite replongée dans ses aventures, même si j’ai été déstabilisée par le format de ce tome-là, bien plus long que les précédents.

Si ce format roman permet une intrigue plus dense et complexe que les novellas des tomes précédents, il m’a semblé qu’il y avait parfois des longueurs. En particulier dans les détails techniques, dans lesquels je me suis parfois perdue, et qui m’ont souvent semblé longs et alambiqués pour pas grand-chose.

En revanche, question développement de personnage, c’est top. Murderbot est un personnage toujours aussi attachant et touchant, avec son sarcasme, son anxiété sociale et son addiction aux séries. On sent vraiment à quel point iel change du début à la fin du tome, notamment au niveau relationnel. Sa relation avec EVE est mise en valeur dans ce tome, on sent vraiment leurs liens qui s’approfondissent, leur alchimie amicale, et leurs échanges m’ont fait mourir de rire. J’ai adoré le « bébé » !

Les humains sont toujours peu approfondis, mais ça reste cohérent avec le parti-pris de l’autrice d’en faire des figurants et de mettre les machines au premier plan.

Bref, malgré le format qui change, le plaisir reste le même !

Tout devait se dérouler sans accrochage ou presque, pour cette expédition dont iel avait la responsabilité, au niveau sécurité de l'équipage et surtout, celle de l'adolescente Amena, fille de sa cliente le Dr Mensah. Quand un vaisseau bien connu les attaque et les fait prisonniers.

Un tome plus dense et encore une fois, réussi .

Les attaquants sont mystérieux, inoffensifs visuellement mais possédant une arme alien qui fait frissonner d'effroi ses parties mécaniques mais aussi organiques.

Notre AssaSynth évolue énormément au court du récit, lui qui ne supporte ni les fluides humain, encore moins le contact physique si naturel chez eux, sans parler des sentiments qu'ils ressentent à tout bout de champ, ou de leurs inquiétudes permanentes avec l'éternelle question "comment vas-tu ?"

Pourtant ne serait-ce pas ce qu'iel éprouve justement pour la perte d'EVE ? Des sentiments....

Si l'histoire m'a entièrement emporté au fil de ses pages, j'ai encore plus apprécié certains éléments, tels que les retrouvailles entre les deux amis qui ne se déroulent pas comme on aurait pu se l'imaginer. L'apport d'une héroïne adolescente qui ajoute une fraîcheur dans les dialogues et les comportements. L'arrivée d'une SecUnit à la naïveté touchante, et bien sûr que dire du "bébé "

Conclusion un excellent moment de lecture !!

J'ai complétement a-do-ré. On retrouve tout ce que j'ai aimé dans les novellas précédentes, et même encore plus vu la longueur de ce tome. Les relations font vraiment tout le sel de l'histoire, que ce soit entre Assassynth et EVE, ou entre Assassynth et les différents humains.

La bonne nouvelle, c'est qu'il ne me reste plus que trois mois à tenir d'ici la publication française du tome 6 !

Un passage à la version longue réussi même si, comme à chaque fois, tout se précipite dans le dernier quart de l'histoire. Néanmoins, l'augmentation conséquente du nombre de pages permet de développer un peu plus les personnages secondaires et de s'y attacher aussi un peu plus. Et en prime on retrouve un de mes anciens personnages préférés ! L'intrigue est également un peu plus touffue avec des ramifications parfois inattendues qui laissent de belles portes ouvertes pour la suite des aventures de notre SecUnit préféré·e.

Comme à chaque fois, le thème du libre arbitre est abordé avec brio et l'humour caustique fait toujours mouche. J'ai tout de même quelques réserves pour la suite, j'ai un peu peur que la série bascule tout doucement dans la redite ou la surenchère.