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Journal d'un homme simple



Description ajoutée par x-Key 2011-11-18T14:35:59+01:00

Résumé

Après la savoureuse et naïve Charrette Bleue, René Barjavel nous offre une nouvelle tranche de souvenirs. Le petit garçon de la boulangerie de la rue Gambetta a grandi - comme il a grandi vite ! - mais il n'a pas tellement changé. Le voilà déjà écrivain débutant, marié, vivant avec ses deux enfants, sa femme, son chien et sa tortue dans une appartement grand "comme une paire de draps". Son regard est toujours plein de curiosité et d'amusement. Ce qu'il a acquis, en ces quelques années, ce n'est pas "de l'expérience" mais un humour constant qui lui permet, en se moquant de lui-même, de ne pas juger les autres, et de s'emerveiller de la bêtise de l'homme autant que de son génie. C'est ainsi qu'il traverse sans devenir un adulte aigri ces épreuves que sont la guerre, l'occupation, l'impécuniosité, la maladie. Jusqu'à l'espoir toujours...

Le Journal d'un homme simple avait fait l'objet, en 1951, d'une édition à tirage limité. Pour l'édition présente, René Barjavel a beaucoup coupé et beaucoup rajouté. Le temps qui passe change les souvenirs comme les vins : il en est qui prennent du goût, d'autres qu'il faut jeter...

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Classement en biblio - 9 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Nicolas 2011-11-12T12:33:08+01:00

Plutôt que de longs passages difficiles à apprécier pleinement hors de leur contexte, on trouvera ci-après des courtes citations mettant en exergue les pointes d'humour de l'auteur...

19 juillet 1949. Les journaux relatent ce fait divers :

"Un adolescent a tué une vieille dame. Il s'était introduit auprès de sa victime grâce à la recommandation d'un abbé. Le juge d'instruction a trouvé, au cours de l'enquête, de quoi inculper l'abbé de provocation à la débauche." C'est une affaire de mœurs. Le juge se nomme Cosnard. Et l'abbé Lépine.

A propos de la malle des vacances, si difficile à fermer...

C'est ainsi qu'elle est partie, une serrure ouverte, l'autre fermée. Ainsi bon nombre d'entre nous, dits "intellectuels", faisons-nous notre voyage avec une tête qui ressemble à cette malle, ni ouverte ni fermée, et au trois quarts emplie d'un édredon.

Et ces considérations savoureuses qui ouvrent le court chapitre « Ceci est pour vous »

Je vous demande pardon : je voudrais vous poser une question. Oui, à vous, qui êtes en train de lire ce livre. Vous êtes parvenu jusqu'à cette page, vous prenez donc un certain intérêt à sa lecture. L'avez-vous payé ? Je veux dire : ce livre est-il à vous, l'avez-vous acheté? Ou bien vous l'a-t-on prêté ? Vous l'avez acheté ? Merci.

Vous l'avez emprunté ? Vraiment ? Et vous ne vous sentez pas un peu mal à l'aise en face de moi ? De quoi pensez-vous que nous vivions, nous qui écrivons des livres ? De l'air du temps? De votre sympathie? Vous êtes bien gentil, mais nous avons des charges de famille, comme tout le monde. Votre hommage à notre talent ne paiera pas le ressemelage des chaussures. Voici justement la saison de la marelle, jeu qui fut certainement inventé par un cordonnier.

Vous viendrait-il à l'idée de vous nourrir des restes de votre voisin, de lui emprunter pour votre dîner un manche de côtelette ? Pour aller au cinéma, utilisez-vous un ticket d'entrée qui ait déjà servi ? Portez-vous les chaussettes sales de votre cousin ? Vous servez-vous de sa pipe ou de sa femme ? Alors ?... Ne me répondez pas que vous n'avez pas les moyens d'acheter des livres. Vous trouvez bien de l'argent pour manger tous les jours. Et fumer. Et aller au cinéma. Et boire l'apéritif. Vous pouvez payer ce livre. Si vous ne le faites pas, c'est que vous préférez garder votre argent pour les cigarettes ou le martini. Eh bien ! fumez et ne lisez plus. Comment voulez-vous trouver goût et profit à la lecture si vous ne lui faites aucun sacrifice ? Si vous ne voulez vous offrir le livre aimé, que voulez-vous qu'il vous offre ? Vous êtes de ces gens qui lisent pour tuer le temps, parce que le temps les gène, tuer le temps, c'est se tuer soi-même. Faites ça avec n'importe quoi, avec le bridge, ou la radio, ou le journal sportif. Mais pas avec les livres...

Allons, fermez cet exemplaire et allez en acheter un autre. Vous verrez comme vous serez content d'avoir ce livre bien à vous, il sera chaud dans votre main. Il n'aura plus du tout le même goût.

(...) Quant à vous qui n'achetez pas, je vous laisse à votre honte. Et je vous tourne le dos. Rien de ce qui suit n'est écrit pour vous. Vous croyez tenir ce livre ouvert ? Je le ferme sous votre nez et je vous laisse dehors.

Une lucidité acide sur certaines dérives journalistiques :

18 octobre 1949.

Un quotidien annonce une série d'articles sensationnels : "Ce que Von Choltitz n'a pas dit sur la non-destruction de Paris."

Voilà bien l'information poussée à sa limite extrême : faire connaître aux lecteurs ce que quelqu'un n'a pas dit sur un événement qui n'a pas eu lieu...

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Date de sortie

Journal d'un homme simple

  • France : 1982-02-23 - Poche (Français)

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Note globale 6 / 10