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Résumé
Le Journal que le marquis de Sade tenait fort assidûment, alors qu'il était, à son corps défendant, pensionnaire vieillissant à l'hospice Charenton-Saint-Maurice, éclaire la vie crépusculaire d'un homme hors série, étrange, certes, mais parfois abusivement légendaire. Il nous transporte bien loin du fougueux prisonnier de Vincennes qui, en plein délire, hurlait et gémissait tour à tour, loin aussi du prisonnier de la Bastille délicieusement et cruellement tourmenté par une imagination effrénée et qui projetait avec frénésie sur le papier les fantômes ardents ou pitoyables d'une sensualité exaspérée. Voici désormais la présence prosaïque et vivant du vieillard : le marquis n'a pas encore tout à fait atteint ses soixante-sept ans quand s'ouvre le «premier cahier» du Journal retrouvé. Il lui reste un peu plus de sept ans à vivre dans cet hospice-prison, où les jours coulent lents et ternes, traversés de préoccupations médiocres, de soucis d'argent, de mesquines querelles avec les uns et les autres, illuminés peut-être encore par les épisodes dérisoires d'une ultime et pauvre aventure érotique, derniers feux émouvants d'une passion sénile.
À l'hospice Charenton-Saint-Maurice, sous le régime de la liberté surveillée, la mort qui s'approche amortit les couleurs et mutile les sentiments.
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