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« Journal de la duchesse de Roxburghe

 

Je le jure, je ne peux pas passer devant une porte-fenêtre sans voir mon petit-neveu emporter Mlle Balfour quelque part. Tous les grands poèmes romantiques ont une scène où le héros, dans un accès de passion, emporte l’héroïne. Hélas, la technique de Sin ne me paraît pas convaincante.

Je m’étonne qu’avec toute l’expérience qu’il est censé avoir du sexe faible, il ne comprenne pas qu’aucune femme n’aime être trimballée sur une épaule et se retrouver avec les cheveux ébouriffés et le visage d’un rouge peu séduisant.

Il faut donc que j’aie encore une conversation avec ce garçon. Pauvre de moi ! »

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« — Bon sang ! Vous aviez dit que vous ne feriez plus l’entremetteuse.

— J’ai dit que je ne le ferais plus pour toi. Mlle Balfour, en revanche, a visiblement besoin de mon aide. Elle n’a pas de dot à proprement parler, pas d’espérances d’héritage et, si elle a beau ne pas être laide du tout et venir d’une bonne famille, elle n’a pas la beauté nécessaire pour rendre les deux premières conditions sans importance. Et elle pourrait être justement ce que Munro et Cameron recherchent.

— Aucun d’eux ne cherche à se caser.

— Balivernes. Ils veulent tous les deux une jeune fille de bonne famille, au physique agréable, en bonne santé, vierge…

Margaret s’interrompit et lui décocha un regard intrigué.

— Pardon, tu as dit quelque chose ?

— J’ai toussé. Excusez-moi. Vous semblez savoir ce que ces messieurs de vos amis retireraient d’une alliance avec Mlle Balfour, mais, elle, que gagnerait-elle à un mariage aussi mal assorti ?

— Une situation financière, une position sociale élevée, et un mari fou d’elle et prêt à satisfaire tous ses caprices. Que pourrait-elle demander de plus ?

— La jeunesse, peut-être. La vigueur. Des dents.

— Lord Cameron a gardé ses dents… Munro, je n’en suis pas certaine, dit Margaret en fixant, les yeux plissés, l’autre candidat. Elles claquaient un peu pendant le dîner, aussi j’ai des doutes. Mais il n’a pas quitté Mlle Balfour des yeux depuis le début de la soirée. Tiens, regarde-le.

Sin suivit le regard de sa grand-tante jusqu’à l’endroit où Munro parlait avec ardeur à Rose. Imaginer ses mains couvertes de taches de vieillesse s’aventurant sur la peau dorée de Rose lui donna la nausée. »

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Empruntant une allée plus large, ils arrivèrent à une petite clairière ornée d’un bassin au centre duquel une statue d’Aphrodite versait l’eau d’une amphore. Un Cupidon grassouillet jouait à ses pieds. Des nénuphars flottaient sur la surface de l’eau, dans laquelle les lanternes de papier se reflétaient telles des étoiles colorées.

— C’est splendide, dit Rose.

L’endroit parfait pour mon premier baiser.

Une lanterne rouge jetait une lueur séduisante sur le visage du comte, dont les mains enlacèrent la jeune fille pour l’attirer à lui.

Incroyable ! C’est exactement comme dans mes rêves. Le cœur battant, elle posa les mains sur sa poitrine et leva son visage vers le sien. Oscillant doucement sous l’effet du champagne, elle ferma les yeux et lui offrit ses lèvres.

Sin resserra son étreinte. Et dire qu’il avait failli quitter le bal ! s’étonna-t-il. Ce petit bout de fille l’embrasait de désir. Déterminé à la séduire, il s’inclina et ravit sa bouche, asticotant ses lèvres jusqu’à ce qu’elles s’écartent, puis passant la langue sur ses dents. Elle lâcha un petit râle et se tortilla contre lui.

Y voyant une invite impudique, il grogna de soulagement. Il n’avait pas besoin d’autre encouragement. Plaquant les mains sur les fesses de Rose, il l’attira contre son bas-ventre, histoire de lui montrer quel effet elle lui faisait…

Les yeux de Rose se rouvrirent. Durant une fraction de seconde, ils se regardèrent. Puis, avec un petit cri d’effroi, elle le repoussa de toutes ses forces.

Sin recula en chancelant, ses mollets heurtèrent le rebord du bassin, et il bascula dans l’eau avec un grand bruit d’éclaboussement.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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« Elle s’arrêta et lui jeta un dernier regard.

— Il est temps que nous en finissions avec cette sottise. Six ans, cela suffit largement.

Sin en resta bouche bée.

— Vous pensez que je suis amoureux d’elle depuis six ans ?

— C’est en tout cas ce qu’il me semble, rétorqua-t-elle. Alors, va te reposer et, pour l’amour de Dieu, rase-toi. Ta figure est une catastrophe.

Il se frotta le menton, dont le chaume fit un bruit de râpe.

— Vous me donnez toujours l’impression d’avoir cinq ans, remarqua-t-il avec un petit rire.

— Soit l’âge de quelqu’un qui jetterait une pauvre fille dans une rivière, la défierait à la course, la laisserait dériver sur une embarcation sans perche et essaierait de la tuer en lui décochant une flèche…

— C’est moi qui ai reçu la flèche.

— Je m’étonne seulement que tu n’aies pas trempé ses cheveux dans un encrier. Le moment est venu de devenir adulte, mon cher, même si c’est douloureux. »

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« Ces promenades nocturnes étaient ce qu’elle avait trouvé de plus efficace pour calmer ses pensées tumultueuses, et ces derniers temps elles étaient devenues une nécessité. Son trouble était en grande partie imputable à un certain comte, un homme grand et blond déterminé à gagner dans tous les domaines. Il l’ignorait probablement, mais chacune de leurs conversations, chacun de ses sourires lui gagnait un autre morceau du cœur stupide de Rose.

De ce cœur stupide, il ne restait pas grand-chose dont elle fût l’unique propriétaire. Et, en même temps, elle ne parvenait pas à éviter son prédateur. Ce n’était pas faute de s’y efforcer, mais chaque tentative la laissait avec un vide douloureux qu’elle ne voulait plus éprouver. Hélas, elle l’éprouverait sûrement lorsqu’elle se retrouverait à Caith Manor, après avoir définitivement quitté la magie de Floors Castle et du sourire de Sin… »

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« Malgré sa cuisse blessée, Sin fut rapidement habillé.

— À première vue, on pourrait dire que vous ne vous en tirez pas très bien dans votre lutte avec Mlle Balfour, remarqua Dunn en rangeant la chambre.

— Quelqu’un qui n’apprécierait pas sa situation de valet de chambre d’un comte pourrait le dire, en effet, riposta Sin.

Comme il se retournait, il buta sur son reflet dans le miroir et vit l’écorchure qui cicatrisait lentement sur son menton et le joli bleu estompé qui ornait sa mâchoire. En y ajoutant sa cuisse blessée, il donnait l’impression de revenir de guerre.

Mais tout cela en vaudrait la peine. Dieu, que c’était bon d’étreindre Rose Balfour ! Lorsqu’il l’avait embrassée dans les bois, elle avait réagi exactement comme il l’avait espéré. Elle baisse la garde. Il ne se passera pas longtemps avant qu’elle…

— Monsieur, vous souriez. Je ne vois pas ce qu’il y a d’amusant dans votre situation.

— C’est parce que tu ne connais pas l’enjeu. »

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Les hommes croient qu'ils aiment les défis. La vérité, c'est qu'ils n'aiment que ceux qu'ils remportent.

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Lady Charlotte était là, elle aussi, l’air d’un chérubin démoniaque avec ses joues rondes et son carquois de flèches que protégeaient des housses en fil doré.

Mais ce fut Rose qui attira l’œil de Sin et le retint. Tandis que les trois autres femmes avaient mis des capelines pour se protéger du soleil, la petite capote bordée de dentelle de Rose ne servait pas à grand-chose pour éviter que son nez ne se couvre d’un peu plus de taches de rousseur. Mais ce chapeau en forme de coquillage encadrait bien son visage et retenait ses boucles ; en outre, il ne la gênerait pas quand elle dresserait son arc. Bien joué, Rose.

Sin la vit lever la tête vers le vent qui balayait la pelouse, agitant le bas des robes et s’efforçant d’arracher les chapeaux. Était-elle en train de se demander comment les rafales allaient affecter ses tirs ? Un valet vint lui poser une question. Lorsqu’elle eut répondu, il s’inclina et s’éloigna.

Sin ouvrit la fenêtre et se rendit compte qu’il entendait parfaitement ce qui se passait sur la pelouse. Il tira à lui un fauteuil et s’assit.

— Doux Jésus, gémissait lady Charlotte en plissant les yeux. Où est la cible ?

Rose regarda la grande cible en bois arborant un carré rouge sur un fond pourpre.

— Elle est là-bas. Vous ne la voyez pas ?

Lady Charlotte se pencha en avant, le corps plié à angle droit à partir de la taille, et plissa les yeux.

— Je pense que je… Ah ! La voilà.

Elle pointa le doigt sur la statue qui se dressait au centre du bassin.

— C’est le bassin, dit Mlle Muriella avec un petit rire étouffé.Elle prit le bras de lady Charlotte et la fit pivoter.

— Voilà. Vous êtes face à la cible.

Sin entendit Rose marmonner :

— Mon Dieu…

Mlle Muriella avait mis lady Charlotte face au buggy du pasteur, qui, attaché près de la porte d’entrée, attendait qu’un palefrenier vienne le chercher pour l’emmener aux écuries.

Un valet poussa une exclamation et courut désigner la cible à lady Charlotte.

Sin étouffa un fou rire.Tante Margaret tapa des mains.

— Mesdames ! Il est temps de commencer ! Lady Charlotte tirera la première.

Et le tournoi commença. Une nuée de flèches arrosa les bois environnants. Quelques-unes se plantèrent tout droit dans le sol de la pelouse. Une ou deux se perdirent dans le ciel. Une se ficha dans un volet fermé. Une autre rebondit sur la statue du bassin et tomba dans l’eau, et une perfide se nicha mollement sous l’auvent qui abritait la duchesse et ses invitées.

Sin ne se rappelait pas s’être autant amusé. Ses éclats de rire attirèrent les autres messieurs à la fenêtre et, oubliant cigares et porto, ils assistèrent à la compétition.

À la fin de la première manche, seules cinq flèches avaient atteint la cible, et trois avaient été tirées par Rose.

Comme lady Charlotte s’avançait pour prendre son tour, un grand bruit retentit, suivi d’un hurlement, et une escouade de petites boules de fourrure déferla sur la pelouse.

Les chiens Roxburghe avaient échappé à leurs gardiens.

Un valet qui portait un plateau de fruits trébucha sur un chiot brun. Son plateau s’envola et atterrit dans un grand plat de compote, éclaboussant toutes les personnes assises sous l’auvent du pavillon. Les fruits retombèrent en pluie sur Mme Stewart, qui tenta vainement de se défendre à coups d’éventail. Un autre valet, distrait par la chute de son camarade, se prit le pied dans la chaise de lady McFarlane, heurta le coin de la desserte et renversa le petit réchaud utilisé pour tenir la théière au chaud. Les flammes qui en résultèrent causèrent une pagaille supplémentaire jusqu’à ce que Sa Grâce ait la présence d’esprit de jeter son châle sur la nappe qui commençait à brûler et réussisse ainsi à éteindre le feu.

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