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Joyaux d'innocence, Tome 2 : Le Prix d'un scandale



Description ajoutée par Ju_Books 2020-03-27T20:15:30+01:00

Résumé

Et si une paire de boucles d’oreilles disparue avait le pouvoir d’unir les cœurs ?

C’est une boucle d’oreille qui conduit Rozalia jusqu’en Hongrie… C’est un homme puissant qui va l’y retenir. Alors qu’elle était là pour convaincre Viktor Rohan de lui vendre le bijou ancien qu’elle recherchait depuis des années, Rozi a succombé au charisme de Viktor. Une passion folle et délicieuse, dont elle est aujourd’hui la prisonnière… Car la voilà enceinte de cet homme qui, loin de partager ses sentiments, n’éprouve que méfiance à son égard…

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

** Extrait offert par Dani Collins **

1.

— C’est une propriété privée. Vous ne pouvez pas entrer, mademoiselle.

Le garde posté devant les grilles de Kastély Karolyi parlait à Rozalia sans lui prêter attention. Il la prenait probablement pour une banale touriste, depuis qu’elle avait photographié la façade de la magnifique demeure des Rohan.

Flanquée de chaque côté de grands chênes à l’abondante frondaison, la majestueuse bâtisse aux murs recouverts de vigne vierge se dressait au bout d’une allée dont les pavés formaient des motifs géométriques. Un large escalier de pierre menait à l’entrée couverte. De hautes fenêtres étaient réparties régulièrement au rez-de-chaussée, celles de l’étage étant agrémentées pour certaines de balcons en fer forgé finement ouvragé. Quant au pignon à volutes, il complétait à merveille l’image paraissant sortie d’un livre de contes.

— J’ai rendez-vous avec Mara Rohan, dit-elle en hongrois.

— Votre nom ?

— Rozalia Toth. Mme Rohan attendait ma cousine, Gisella Drummond. Je suis venue à sa place.

Après avoir d’abord songé à envoyer un mail pour prévenir Mara Rohan de ce changement de dernière minute, Rozalia avait pensé qu’elle aurait plus de chances d’être reçue si elle se présentait en personne.

Elle contempla de nouveau la maison, tandis que le garde sortait son portable. Si seulement Gisella avait pu être là aussi… Cela faisait si longtemps qu’elles rêvaient de partir à la découverte du pays de leurs aïeuls.

Rozalia avait toujours été curieuse d’en savoir davantage sur l’histoire de leur famille. Mais plutôt que de partir à la conquête des rues de la capitale hongroise, à la recherche de l’endroit où était née leur grand-mère, elle s’était sentie irrésistiblement attirée vers Kastély Karolyi.

S’il n’avait pas été tué au cours de l’insurrection de Budapest, Istvan Karolyi aurait été son grand-père, pas seulement celui de Gisella. Leur grand-mère, Eszti, l’avait rencontré à l’université. Quand elle était tombée enceinte, Istvan lui avait demandé de l’épouser et, en guise de bague de fiançailles, lui avait offert des boucles d’oreilles appartenant à sa famille. Puis il l’avait envoyée en Amérique, comptant l’y rejoindre peu après. Hélas, il était mort avant, et Eszti avait épousé plus tard le grand-père de Rozalia, mais sans jamais oublier son premier amour.

Cette histoire avait toujours terriblement ému Rozalia, aussi désirait-elle en connaître tous les détails.

Et puis, Gisella et elle cherchaient depuis des années à retrouver les fameuses boucles d’oreilles, lesquelles avaient été séparées, à l’instar d’Eszti et Istvan. Toutes deux rêvaient de rendre à leur grand-mère le précieux présent de son fiancé d’autrefois.

Apparemment, Mara Rohan avait quitté Budapest, comprit Rozalia, se concentrant de nouveau sur le garde. Celui-ci demandait à son interlocuteur si quelqu’un d’autre devait recevoir la visiteuse à sa place.

Peut-être allait-elle avoir affaire au sublime Viktor…

Dès qu’elle avait entrepris ses recherches sur le fils de Mara Rohan, Rozalia avait été profondément troublée par sa beauté ténébreuse. Grand, sombre, il avait les cheveux noirs coupés court, un haut front et des mâchoires au dessin volontaire rasées de près. Le plus fascinant, c’était sa bouche. La lèvre supérieure mince mais au tracé ciselé. Celle du bas pleine, charnue, donnant envie de la mordiller… Non que Rozalia ait jamais mordillé la lèvre inférieure de quiconque, mais c’était néanmoins la pensée qui lui avait traversé l’esprit.

Quant à la photo prise sur la plage, le représentant vêtu en tout et pour tout d’un minislip de bain noir, elle avait fait naître en Rozalia quantité de fantasmes plus évocateurs et plus perturbants les uns que les autres. Elle avait dévoré des yeux le torse musclé, les abdominaux parfaits, le ventre plat… Cependant, une expression de profond dégoût empreignait les traits virils, traduisant sa répulsion envers celui ou celle qui prenait la photo.

— Votre rendez-vous est annulé, lui dit le garde en anglais.

Refoulant sa déception, Rozalia lui adressa son sourire le plus aimable.

— Serait-il possible d’en programmer un autre ?

— Non, répondit l’homme d’un ton catégorique.

Et sans même prendre la peine de se renseigner.

— Je peux laisser un mot ?

Il tiqua, mais la laissa sortir son carnet et un stylo. Rozalia écrivit à la hâte qu’elle était désolée de n’avoir pu s’entretenir avec un membre de la famille, précisa qu’elle resterait à Budapest quelques jours, puis indiqua le nom de son hôtel, son numéro de portable et son adresse mail.

Après avoir déchiré la page du carnet, elle tendit celle-ci au garde sans se faire d’illusions. Son petit mot finirait sans doute à la poubelle… Elle remercia toutefois l’homme peu amène et reprit le chemin de l’hôtel, bien résolue à ne pas s’avouer vaincue.

Viktor Rohan quittait les bureaux de Rika Corp pour se diriger vers sa voiture, lorsqu’il aperçut une jeune femme en train de bavarder avec son chauffeur.

La brise légère plaquait le T-shirt sur le buste menu de l’inconnue et soulevait ses cheveux bruns, dévoilant un teint de porcelaine et des traits fins dépourvus de tout maquillage. Elle n’en avait pas besoin. Il suffirait d’un peu de soleil pour donner un éclat doré à cette belle peau claire.

Viktor ne voyait aucun inconvénient à ce que son chauffeur ait une vie privée, mais le fait que, de toute évidence, Joszef trouve cette jeune femme ravissante à son goût, lui déplut profondément.

Elle était pour lui.

Pourtant, cela faisait bien longtemps que séduire des inconnues, en vue d’aventures sans lendemain, ne l’intéressait plus. Passé l’adolescence, il avait préféré les liaisons avec des femmes fréquentant les mêmes milieux que lui et connaissant les règles du jeu : ni engagement ni obligations ; du plaisir et rien que du plaisir. Hélas, à l’approche de la trentaine, Viktor voyait sa liberté de plus en plus menacée, y compris par des partenaires qu’il avait crues jusque-là inoffensives. Sans parler du véritable harcèlement qu’il subissait de la part de sa mère, impatiente de le voir se marier et produire un héritier.

Peut-être était-ce à cause de cette pression constante qu’il se sentait attirée par cette adorable touriste. Peut-être cédait-il au refus instinctif de se soumettre à la volonté maternelle.

— Joszef.

Son chauffeur se redressa aussitôt et s’empressa d’aller ouvrir la portière arrière. La jeune femme se tourna vers Viktor et se figea, l’air suffoqué. Puis un lent sourire se dessina sur sa bouche pulpeuse avant d’éclairer tout son visage, offrant une vision angélique des plus enchanteresses.

— Ravie de vous rencontrer, monsieur Rohan, dit-elle en se dirigeant vers lui la main tendue. J’allais entrer et demander s’il était possible de vous voir quelques instants.

Elle parlait parfaitement le hongrois, sans accent, mais Viktor aurait été prêt à parier qu’elle était américaine. Il prit la main fine qui tressaillit dans la sienne.

— Je suis Rozalia Toth, poursuivit-elle de sa voix mélodieuse. Auriez-vous un peu de temps à m’accorder ?

Lorsqu’il lui lâcha brutalement la main, Rozalia le dévisagea en silence, interloquée. Elle n’avait pas rêvé, un courant brûlant était passé entre eux tandis que leurs regards restaient soudés l’un à l’autre. Mais à présent, les yeux dardés sur les siens avaient pris un éclat métallique, dur.

— Certainement pas, répondit Viktor Rohan avec hauteur. Comment osez-vous me poursuivre de cette façon ?

En chair et en os, il était encore plus somptueux, et plus intimidant que sur les photos. Une énergie formidable émanait de lui, une aura de virilité et de puissance redoutable doublée d’une autorité si implacable, que Rozalia dut faire un effort pour ne pas se laisser intimider.

— J’avais rendez-vous avec votre mère. Elle avait promis de me montrer une boucle d’oreille qui a appartenu autrefois à ma grand-mère, mais elle a annulé notre rencontre à la dernière minute.

— Ce n’est pas vous qui aviez pris ce rendez-vous et je lui ai déconseillé de vous recevoir, étant donné que vous n’avez même pas daigné présenter vos excuses.

Sur ces mots, il se détourna et s’avança vers la portière ouverte de la luxueuse voiture noire.

— Vous avez raison. Je suis désolée. J’aurais dû la prévenir que je venais à la place de Gisella.

Il se retourna vers elle pour lui décocher un regard noir.

— Je parlais d’excuses au nom de votre grand-mère, qui nous a dérobé un bien précieux.

— Pardon ? Ma grand-mère n’a pas dérobé ces boucles d’oreilles ! protesta Rozalia, interdite.

— Vraiment ? fit-il en plissant les yeux.

Puis il s’installa sur la banquette en cuir gris anthracite.

— Hé ! Attendez ! Vous vous trompez !

Rozalia se glissa entre la portière et l’habitacle, empêchant ainsi le chauffeur de la refermer.

— Votre grand-oncle les lui a données quand il lui a demandé de l’épouser, reprit-elle en se penchant vers Viktor.

— Comment aurait-il pu ? Il était déjà mort quand elles ont disparu. Joszef ?

Le chauffeur, qui l’avait draguée quelques instants plus tôt, lui posa fermement la main sur le bras. Elle le foudroya du regard, comme elle avait appris à le faire avec les types qui la serraient d’un peu trop près dans le métro. Puis, profitant de la stupeur de l’homme, elle s’engouffra dans le véhicule et entreprit d’enjamber Viktor comme elle put.

Celui-ci la saisit alors par la taille, l’immobilisant devant lui, pratiquement sur ses genoux. Inutile de chercher à se libérer. De toute façon, Rozalia se sentait pétrifiée. L’espace d’un instant, ils restèrent face à face, les yeux dans les yeux, quelques centimètres à peine séparant leurs bouches.

Le regard gris prit une nuance ombrageuse, menaçante. Et mon Dieu, ces lèvres sensuelles…

Rozalia avait posé la main sur la banquette en cuir, juste à côté de la cuisse musclée, mais elle brûlait de lever le bras et de la refermer sur l’épaule de Viktor, de la laisser glisser sur son cou pour savourer la chaleur de sa peau. Des effluves boisés et épicés émanaient de cet homme superbe, mêlés d’une senteur plus personnelle, plus mâle.

Un vertige la gagna. Elle s’interdit de fermer les yeux.

— Monsieur ? demanda Joszef, immobile derrière la portière toujours ouverte.

D’un mouvement leste, Viktor souleva Rozalia et l’assit brutalement à côté de lui.

— Fermez la portière.

Lorsque celle-ci claqua, il allongea le bras sur le dossier et tourna la tête vers Rozalia.

Elle se retrouvait prise à son propre piège. Seule avec un redoutable prédateur.

— Je peux vous offrir un verre ? lança-t-elle après avoir dégluti avec peine. J’aimerais discuter de tout cela avec vous. J’ai toujours cru qu’Istvan était mort après avoir offert les boucles d’oreilles à ma grand-mère.

— Eh bien, vous étiez dans l’erreur, répliqua-t-il d’un ton péremptoire. Elle s’est présentée à Kastély Karolyi après la mort d’Istvan, a dérobé les boucles d’oreilles ayant appartenu à mon arrière-grand-mère, en a vendu une pour s’enfuir en Amérique, puis la seconde à son arrivée là-bas.

— Ma grand-mère est quelqu’un de bien, protesta Rozalia d’une voix ferme. Et de foncièrement honnête. Elle ne volerait jamais ni ne mentirait – surtout à sa propre famille. Je ne sais pas comment la vérité a pu être déformée ainsi. Quoi qu’il en soit, j’aimerais bien savoir quand et de quelle façon vous avez récupéré l’une de ces boucles d’oreilles…

— Ma grand-mère Dorika était férue d’art. Elle est tombée sur ce bijou par hasard et a tout de suite compris sa valeur, même s’il manquait sa moitié.

— Elle n’a pas reconnu la boucle d’oreille ayant appartenu à sa mère ? s’étonna Rozalia, sceptique.

— Il s’agit de ma grand-mère paternelle. C’est ma mère qui descend des Karolyi. Mais, oui, Dorika a tout de suite reconnu la boucle de Cili Karolyi et l’a mise de côté.

— Par intérêt personnel ?

— En prévision du mariage de son fils avec celle qui devait devenir ma mère, acquiesça-t-il. Elle savait que Mara Karolyi voudrait la récupérer puisque celle-ci aurait dû en hériter de sa propre mère.

— Dorika Rohan a planifié le mariage de vos parents ? s’exclama Rozalia, stupéfaite.

— Un tel niveau de réussite ne tombe pas du ciel, répliqua Viktor, pince-sans-rire. Il résulte d’une succession d’alliances stratégiques.

Il s’interrompit un bref instant avant de demander d’une voix dure :

— Qu’espériez-vous obtenir en venant ici, mademoiselle Toth ? Vous me faites perdre mon temps.

Elle rassembla tout son courage.

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Commentaires récents

Diamant

Excellente histoire. Personnages attachants, même si parfois Viktor était aveuglé par son ego.

Bref, roman agréable à lire, je la'I dévoré.

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Date de sortie

Joyaux d'innocence, Tome 2 : Le Prix d'un scandale

  • France : 2020-05-01 - Poche (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Innocent's Nine-Month Scandal (One Night With Consequences #52) - Anglais
  • Innocent's Nine-Month Scandal (The Barsi on Fifth Duet #2) - Anglais
  • Innocent's Nine-Month Scandal - Anglais
  • Proposta innocente - Italien
  • Proposta innocente (Innocenti seduzioni #2) - Italien

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