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Commentaires de livres faits par Ju_Books

Extraits de livres par Ju_Books

Commentaires de livres appréciés par Ju_Books

Extraits de livres appréciés par Ju_Books

- Le marquis de Thurrock et ses invités, annonça le père de Jeremy en soulevant son tricorne.
Un homme bien bâti, en habit de qualité, arborant une perruque élégante, quoique sans extravagance, fit son apparition.
- Milord, c’est un honneur de vous accueillir dans la plus modeste de mes salles des ventes.
- J’ai connu Finney, enfant, lui apprit le marquis. J’envisage d’acquérir une de ses pièces, tant que le prix reste convenable. J’ai amené quelques amis.
Le regard pénétrant du directeur s’attarda un instant sur Betsy qui le salua d’un bref hochement de tête. Il eut l’air troublé, puis, au grand soulagement de la jeune femme, passa à Jeremy, à lady Knowe et à la duchesse. Il tiqua visiblement sur leurs tenues, et décida sans doute que les amis du marquis de Thurrock ne possédaient pas tout à fait le bon goût vestimentaire qu’on attendrait de la part de nobles.
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- M’aimez-vous ? demanda-t-il.
- Oui, répondit-elle, solennelle, puis elle écarta les mains. Pas l’ombre d’une future duchesse présente dans cette pièce, assura-t-elle.
- Acceptez-vous de devenir ma future marquise, Bess ? Il m’est impossible de vous laisser rester ici sans la promesse d’un mariage.
- Parce que vous êtes un gentleman.
- Non. Parce que sinon vous me briseriez le coeur.
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Elle lui prit les mains.
- Je ne veux pas de vous à genoux. Je vous veux debout à mes côtés.
- Je suis tombé amoureux de vous l’un de ces soirs où je traînais dans la salle de billard, confessa Jeremy en l’attirant à lui, pressant ses mains contre son coeur. De vous, Betsy, pas de la charmante débutante que vous donniez à voir dans la salle de bal.
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- Il dit qu’il m’aime.
- C’est un secret de Polichinelle. Cet homme te dévore constamment des yeux.
- Je ne pensais pas qu’il m’avait vraiment remarqué avant le mariage de North, commença Betsy qui se tut, le front plissé. Non ! Vous n’avez pas osé !
- Quoi ? dit lady Knows d’un air innocent.
- Vous nous avez délibérément envoyés dans la salle de billard, Thaddeus et moi, afin qu’il me fasse sa demande, parce que vous saviez que Jeremy s’y trouvait !
Lady Knows lâcha son tricot et se leva.
- Ne suis-je pas ta tante préférée ?
- Vous êtes ma seule tante.
- Et toi, ma nièce aînée préférée, reçut-elle comme réplique avec, en prime, un baiser sur la joue. Je ne supportais pas de te voir éconduire un énième soupirant avec indifférence. Je commençais à m’inquiéter qu’un de ses messieurs finisse par te pousser à commettre une erreur que tu regretterais.
- Et vous avez envoyé Jeremy là-bas d’abord ?
- Bien sûr, confirma sa tante avec aplomb. Le malheureux cherchait désespérément un moyen de s’éclipsait du bal. J’ai joué mon rôle d’hôtesse en lui rendant ce service.
Betsy éclata de rire.
- Vous êtes diabolique, tante Knowe. Diabolique !
- Je fais de mon mieux, rétorqua celle-ci en entourant les épaules de sa nièce du bras.
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- Je ne m’attends pas à ce que vous soyez différente de celle que vous êtes, Davina. Ni que vous jouiez un rôle qui ne serait pas dans votre nature. La duchesse de Brentworth n’a pas à se conformer au monde. C’est le monde qui doit se conformer à elle.
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- Peut-être. Cela dit, qu’aurait-il pu y faire ? murmura-t-elle, les yeux rivés sur le beau visage du duc.
Confrontés à ce regard-là, quelle femme n’aurait pas perdu la raison ? Une femme meilleure qu’elle, cela ne faisait aucun doute. Elle tenait à peine en place.
- Je ne sais pas. J’imagine qu’il faut avoir l’esprit clair pour répondre à une telle question.
Il posa la main sur sa joue. Elle fut tentée d’incliner la tête pour que son geste se mue en caresse.
- Je devrais demander la permission avant de faire cela, mais je ne le ferai pas.
Il s’inclina et l’embrassa.
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- Peu lui importe, Stratton, dit Langford à son ami. Il a fait voler en éclats la paix de nos ménages, et il n’en a cure. Il pousse même l’indécence jusqu’à nous demander une faveur.
- En quoi ai-je troublé la paix de vos ménages ? Si vos épouses sont malheureuses, arrangez-vous pour remédier à cela ou bien partez en villégiature jusqu’à ce qu’elles soient calmées.
- Un époux avisé se doit de rejeter le blâme sur quelqu’un, riposta Stratton. Et tu fais parfaitement l’affaire.
Éric regarda ses amis tour à tour, exaspéré.
- Mlle MacCalloum quitte Londres, ajouta Stratton.
- Ces dames t’en tiennent pour responsable, précisa Langford.
- Je ne vois pas pourquoi, s’étonna Éric.
- Elles pensent que tu l’as persécutée, foudroyée du regard, effrayée, bref, que tu t’es comporté avec elle en parfait Brentworth, dit Langford.
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Langford escalada l’échelle, attrapa quatre lourds volumes et les laissa tomber sur le sol.
- Bon sang ! s’écria-t-il en se dépêchant de redescendre pour se laisser choir sur le sol au milieu des livres.
Éric baissa les yeux vers lui. On lui avait promis un brillant stratagème, pas ces simagrées ridicules.
- Oh, non ! Que s’est-il passé, Gabriel ?
La duchesse venait d’entrer précipitamment, l’air terriblement inquiète. Elle s’agenouilla près de lui.
- Vous êtes tombé ! Comment vous sentez-vous ? Vous vous êtes cassé quelque chose ?
Langford se redressa en position assise et se frotta l’épaule.
- Le poids des livres m’a déséquilibré. Je n’aurais pas dû en prendre autant. Aide-moi à atteindre ce divan, Brentworth.
- Tu crois que te déplacer est judicieux ? Je devrais peut-être appeler des valets pour te porter, suggéra Éric avec flegme.
Langford lui lança un regard noir.
- Non, je devrais y arriver avec un peu d’aide.
Tandis que la duchesse s’agitait inutilement, Éric assista son ami pour gagner le divan. Alors qu’il s’efforçait d’ignorer les gémissements de Langford, il vit Mlle MacCallum pencher la tête pour lire le titre d’un des livres qui se trouvaient par terre.
- Heureusement que vous étiez là, Brentworth, dit la duchesse, Davina et moi faisions un tour dans le jardin. Si nous nous étions trouvées du côté du portail, nous n’aurions rien su de l’accident de Gabriel.
Elle reprit ses lamentations, s’inquiétant de l’épaule de son époux. Qui se massait à présent l’autre épaule !
- Si vous me permettez de vous examiner, je pourrai vous dire s’il convient d’envoyer chercher un médecin ou un chirurgien, proposa Davina.
- Un chirurgien ! s’exlama la duchesse.
- Si l’épaule est cassée, c’est très sérieux, dit Davina. Toutes les fractures le sont. Me permettez-vous de regarder ?
Langford et sa femme échangèrent un regard indéchiffrable. Langford haussa les épaules. Les deux ! Son épouse s’écarta, et Éric croisa les bras, prêt à assister au deuxième acte de ce mauvais drame.
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- Je ne crois pas que vous m’ayez expliqué de quelle façon vous vous êtes blessée, remarqua-t-il.
- Non.
Ella s’agita un peu au-dessus de lui, la voix aussi tendue que la peau de sa cheville.
- Voilà qui me semble un peu plus sérieux qu’une simple foulure sur une piste de danse.
Et, à en juger par la couleur de l’hématome, l’accident s’était produit bien plus tôt dans la journée.
- Je vais avoir besoin de détails pour évaluer l’ampleur des dégâts.
Elle leva les yeux au ciel.
- Si vous voulez tout savoir, c’est arrivé à Hyde Park, vers 3 heures cet après-midi, dit-elle avant de baisser la voix d’un coup. J’ai été… attaquée.
- Attaquée ?
Daniel ne s’attendait pas à la vague de colère qui le submergea en entendant cet aveu. Ce n’étaient pas ses affaires, après tout. Pourtant, il sentit sa main se crisper sur la cheville blessée.
- En plein jour ? Par qui ?
Elle hésita un instant.
- Par des oies.
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- Pourquoi êtes-vous en retard ? demanda-t-elle.
Plutôt que de répondre à sa question, Daniel posa sa sacoche sur une console.
- Pourquoi faites-vous semblant d’être simplette ?
Clare en resta un instant bouche bée.
- Je vous demande pardon ?
Il avança d’un pas décidé vers elle.
- Soyons clairs, dit-il d’une voix grondante. Moi, je ne pense pas que vous soyez simplette. Je pense que vous êtes une énigme.
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Clare en prit une et la mit dans sa bouche. Elle fondit sur sa langue, et sa douceur perdura longtemps après que le bonbon lui-même eut disparu.
Un peu comme le satané baiser de Daniel Merial.
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- Je suis venue parce que, parmi les personnes que je considère comme mes amis, ou même ma famille, vous êtes le seul à me connaître. Je suis venue parce que j’en avais envie, Daniel. Parce que je vous voulais.
Il leva de nouveau les mains pour lui prendre les poignets.
- Voilà qui est fort aimable de votre part, dit-il d’une voix rauque.
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- Si tu ne m’aides pas à m’arranger comme il faut, siffla-t-elle en se penchant pour ramasser sa robe roulée en boule par terre, tout le monde devinera à l’instant où je franchirai le seuil.
- Devinera quoi, exactement ? demanda Daniel à mi-voix. Que je t’aime ?
Elle fit volte-face pour se tourner vers lui, empoigna la robe.
Il haussa les épaules.
- Je pense que c’est possible, en effet. Et je veux bien que cela se sache.
Il accompagna son aveu d’un sourire.
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- Vous avez également une réputation d’assassin, lâcha lady Angélique, la tête inclinée de côté.
- Avec tout ce qu’on me prête, c’est à se demander comment je trouve le temps de déjeuner.
- C’est vrai ? Que vous êtes un assassin ?
- Cela changerait quelque chose ?
- Ce n’est pas une réponse.
- Vous avez quelqu’un à faire tuer ?
Elle battit des paupières.
- Pas pour le moment.
- Cela tombe bien, je suis pris jusqu’à la mi-octobre.
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- Tu n’es pas juste une aventure.
- Pardon ?
- Tu m’as dit un jour que les femmes se servaient de toi. Que tu incarnais le scandale et l’aventure dont elles rêvaient pour oublier leur vie ennuyeuse.
Il bascula sur le dos et fixa le plafond. Il avait dit cela, en effet, et elle lui avait demandé si cela le rendait heureux.
- Quoi qu’il arrive -aujourd’hui, demain, dans dix ans-, je veux que tu saches que tu n’es pas une aventure. Tu ne le seras jamais. Tu es l’homme le plus merveilleux que j’ai jamais rencontré.
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Il savait que toutes ses misérables tentatives pour se persuader que leurs relations étaient purement professionnelles, qu’Angélique n’était rien d’autre qu’un atout pour son cercle, n’avaient aucun sens. À la seconde où il avait croisé son regard d’azur pétillant d’intelligence, il était tombé amoureux. À la seconde où elle
Spoiler(cliquez pour révéler)
s’était interposée entre les épées de deux gardiens de la Tour de Londres et lui
, il avait été perdu. Et à la seconde où elle lui avait confié son corps, lui avait fait don de son infinie vulnérabilité et avait exigé qu’il en fasse autant, il avait su qu’ils étaient liés pour la vie.
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- Je devrais vous appeler Votre Grâce, dans ce cas.
- Si vous y tenez, soupira Alderidge. Mais je préfèrerais capitaine.
- Ce sera donc capitaine.
- Ah, mon corsaire préféré a eu mon message ! lança Alex en entrant dans la pièce, un registre de cuir qui ressemblait fort à un livre de comptes sous le bras. Vous êtes venu en tapis volant ?
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- Que voulez-vous, King ? intervint Alderidge, le regard glacial.
- Rien qui vous intéresse, capitaine. Je suis venu voir M. Lavoie. Milady, enchaina-t-il en se tournant vers Angélique, enchanté. Gilda a une très haute opinion de vous.
Angélique se demanda si elle était en passe de devenir une célébrité dans les milieux interlopes de la capitale.

[…]

- Pardonnez-moi, mais qui êtes-vous ? s’enquit-elle en soutenant son regard.
Si elle avait appris une chose au cours des années passées, c’était que fuir ce qui pouvait se révéler déplaisant était vain.
- Un ami, répondit-il avec un sourire.
- Pas tout à fait, trancha Alex en s’avançant d’un pas, comme pour protéger Angélique. Même si mon beau-frère, pour une raison que j’ignore et que je ne tiens pas à connaitre, vous honore de ce titre.
- Votre beau-frère ? répéta Angélique.
- Le duc d’Ashland, précisa King d’un ton mielleux. Au fait, comment va votre soeur, Lavoie ? Elle s’habitue à la vie conjugale ?
- Votre soeur est duchesse ? siffla Angélique.
- Quand ça l’arrange, rétorqua Alex sans quitter King des yeux.

[…]

- Qui est cet homme ?
- Beaucoup de chose, marmonna Alderidge.
- Un… assassin ? risqua-t-elle.
- Pas exactement, bien qu’il semble les connaître tous.
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- Qu’est-ce qu’elle fait là ? demanda Gil abruptement.
- Elle est une grande fille et elle est capable de répondre toute seule à vos questions, déclara Angélique d’un ton posé.
- C’est bien ce que je disais, Lavoie. Ce n’est pas du tout ton genre, commenta Gil, à qui la repartie d’Angélique n’avait visiblement pas déplu.
Alex s’était rembruni.

[…]

- Donnez-moi une vingtaine de minutes, et vous aurez votre montant. Je ne me mêlerai pas de la façon dont vous le récupérerez, ajouta-t-elle avec un regard aux pistolets.
- Ce n’est décidément pas ton genre, Lavoie ! pouffa Gil en se tournant vers Alex.
Ce dernier se renfrogna.
- Angélique, peut-être…
- Allez boire une bière, monsieur Lavoie, et laissez-moi travailler. Je le dois bien à cette dame.
Sur ce, elle écarta quelques assiettes pour poser le registre sur le comptoir.
Gil s’esclaffa et poussa Alex vers la salle commune.
- Je comprends mieux pourquoi tu es amoureux, Lavoie.
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- Je protégerai ma fille coûte que coûte…, chuchota-t-elle.
La mère quitta du regard le nourrisson afin de venir ancrer ses yeux sombres dans les miens.
- Et c’est aussi ce qu’est prêt à faire Evann avec toi. Te protéger, même si ça lui demande de sacrifier sa vie.
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Dans un souffle à peine audible, mon coeur se défit enfin de ses chaines. Nos silences et nos rancunes nous avaient fait tant de mal, nous devions à présent réparer les dégâts. Evann caressa ma joue et, n’y tenant plus, je vins me blottir contre lui. Il me serra en retour, comme s’il avait peur que je m’éloigne. Je ne voulais pas me détacher de lui. Plus jamais.
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- Mes oeufs et mon bacon sont où ?
Je sursautai quand une voix retentit dans mon dos. Bientôt, cette personne m’enlaça par-derrière. Evann sentit ma chevelure et colla ses lèvres à mon oreille.
- Cette position me fait comprendre que j’adore te prendre en levrette.
Charme rompu.
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- Je suis partie parce que c’était le seul moyen de m’éloigner de vous. Lors de notre première rencontre, je vous avais confié mes craintes. Vous en vouliez trop. Celles-ci se sont confirmées.
Il la gratifia d’un long regard dur.
- Vous mentez à nouveau.
Il s’avança vers elle et l’attira dans ses bras avant qu’elle ait eu le temps de se dérober.
- Est-ce vouloir trop que vouloir ceci ?
Il l’embrassa. Amanda tenta de résister, mais son coeur la trahit. Elle s’abandonna à son étreinte.
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Gabriel se leva, gardant lady Farnsworth à l’oeil de crainte qu’elle ne charge.
- Mesdames, j’ai été honoré de votre visite…
Il les salua tour à tour d’une brève courbette, puis battit précipitamment en retraite avec Stratton dans son sillage.
- Je vais étriper ta moitié française, Stratton. La moitié qui m’a assuré que je ne craignais rien à informer ton épouse de cette affaire.
- Pour être franc, je suis sous le choc. Ce sont pourtant des femmes à l’esprit ouvert. Je veux dire, le journal…
- Ah oui, le journal ! bougonna Gabriel qui ouvrit sans ménagement la porte de son bureau. La moitié anglaise va aussi se faire étriper à cause de lui.
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- Morbleu, elles l’ont trouvée ! Quelle audace inexcusable de leur part de sortir la chercher sans ma permission ! bougonna Gabriel.
Stratton et lui avaient apporté leur brandy dans le petit salon qui donnait sur les jardins.
- Elles s’inquiètent pour Mlle Waverly, j’imagine.
- Elles cherchent une raison pour me pendre haut et court, plus probablement.
Gabriel baissa les yeux sur le verre qu’il tenait.
- Je devrais demander du champagne pour mon dernier verre avant de monter sur le gibet. Rappelle à ces dames qu’en tant que pair du royaume j’ai droit à un noeud coulant en soie.
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- Tu as réussi à calmer la tempête mieux que je ne l’aurais cru possible. Rejoignons ces dames. Amanda ne me pardonnera jamais de la laisser seule avec elles.
- Je trouve plus sage de les laisser papoter.
Gabriel n’en était pas du tout persuadé, mais il capitula.
- Dans ce cas, trouvons de quoi nous occuper un instant. Assieds-toi et dis-moi comment va ton fils.
- Les bébés t’ennuient.
- Pas du tout, je t’assure. Raconte-moi tout. Il a quoi, un mois ? A-t-il déjà commencé à parler ?
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